
donpoit lè nom de qitvmi plunibet à . p e t i t e s
•■ pièces ‘de bfofize des;';grees. , 'appèilées xdhxtA
& tcehMfiet j, ’ & ;ce. favdrft, homme décrie ,14
■ même explication aux pacages de Martial. Ç.>£. I,
epigr,. 79. & /. X. 4. ) j où il eit parlé dés médailles
de plomb ; il auroit bien changé d'avis , s’il avûit’
vu.celles pttt fon’t eopfervées tn grandpomptre!
ftans. jes,\Gahif)ets.:cte' Romé ,)où .jappipndsquç}
divers curieux 4a;pnt;*fleju jamaffié des* fuîtes’, dej
»trois àiquatre .cetit. - Je mécontenterai d'en ofecr|
rici deux inçonteftablemenuanfiques, que j'ai vu-
•moi-même dans le'cabinet de Rothelin-ô-la pre-,
mière, dont le revers eft .entièrement frûltçl,-eflj
un Marc Aurèle. La lecbnde^'qui eft bien/bonrj
fervée , repréfentjç d'un cotéj la tête de-I».hci}lf j
•Verus ,■ couronnée de laurier..; imp^'ôazs. l . ve-
'iLv.s. üAuxeŸers, une femmè. debout ,-vefue
ttle la (iota , ®té,fente ,à manger dans u n e ^ tè fe ’
icjùfelje; tient oe la ,main,dt©ite., à un f^èpeP^ib-ui
^é.lftV& d'unpetMfjàutér, autpu^'duquel il cli qn-jj
tornlîtr ; p/vuriégende : sai.v.ijt ',roü.mw|
t . i n . ênl.Avoft unjj^wdf:
ajombre de, gtoeqped i fe rycj tq j ( i b ƒ?•, defM^d. ;
pag. ç^).dcuxJa^e^de4ij0tn8jf'a:l>4,net' ‘Aièfifil eft
certairuque les anciens grecs & Jdti^Sjÿe font fer vis,
de monnni£. de plomè\n™s d paroit pu les paf-4
’f&geS'âe Plâu-te'que j'ai Cités" ,■ que'les1 pièces de-
ce métal* éf oient: de j4 plus pépié vàleuTfp-J''‘-
j jLe nom dç plumbum album, donné:-par tes ro-
'maîtiS à l'étain ÿ'peàt^fervSîà: rê£||Mf4'‘une tquef-^
itjbn qui a->ftiîvent éf ê-'àgiié&j pat‘ 1 es écrivains, de.
la fcience nurriifmatique; Les- romain?outils eu»
vdes monnaies dèq^fi^rA? «ffcce-'de roonttoifes de
iplomb qu’M jfàlt'enteridre lè'si‘p’âfFag.ë^où il eftfaM
mention’ des- numniî plumbei ,;|^|j''pot4mmelït dev
"Çelui de Iz^MôMllàna dé’ Plâfftës? f"
i'apfij ipquit^l L 'qkiteudeçe "files ,plum~\
beos nummos. ,
_ Les. inédaillesT'fpurrées^font;»f|i$es quelquefois1}
Tdç feifij mais lç pins- fouvept, §f tou-
.jouVs' couvertes de deux feuifle.s ’ xMgfe
couverture de -plumbum.dBum 5 on d'étam^ jS-a pu
les faire appe%fiï£fu nona-genéfalftê vlum'fr, fim«
ajeajte^l^'différéqce des deux pluntbum. Au rufte^
ma conjc&ure eft fopttqéd'narMi, rteugnar.ee.
qu'ont tous les •aiit;q»m‘resrtûoderivts 1 rjçcôfi'noîtpï}
pour antiques des médaille^de pjwflhjr,
ïeurs^üï Te ferbit'détruit p r fu fr ’lQngjf^bqr' dfisi
là térïê.5‘.'">:'
Il eft vrai qu’un p^rag'raphe du dig fte fur la loij
Cornelia contre les fiux mor ntqpmA f h g . ^ . l
faragr.%^ %b, m l aigcfi. rtr^/.^rfflsldb'H’Be e\-
prefiement les monnaies de p.lomji dsj celfc'i d'e-
la in i,.. Eâdem legoexprimitui , nt^tùs
rrea , plumbeo court^ icndtre aeïp. iruloi&dt
MaiSr d »? faut voir/îans.cë p a f t a Que ràttentron
tninutieufe d'un jprifconfidte., qui^cièf!tous les
métaux avec lefqwels'-il -crpi^;qp.e'l*oU pourroit fa*
briquer des fa tilles-mannoies, fans prouver la réa-
^iité. de^ cé tte 'ffibr ication ,
. PLOMBIERES 3; bourg de Lorraine, Ce-lieu
eft célèbre .depuis le temps des romains1, pour’ fes
f^ains/Vers l'an 41.8 de Rpme., A’gtiüs -ou A ëce3 pa -
ttfee des Gaulçs & ’génpt|l* d-.s” roma,iri?j» '^ut' 'e
«premier qui’fis amaffer les eaux chaudes dâ Itfyfn-
fbieres-, pour y baigner fes foldats malades &r-bief-
, f é s . j e t t a j e s . fondemens dequatre magnifiques
bains y .eleva-.dçsqmurs .pour porter fies
tentures quji,(fqnt. .âujoljrd'jjui eft jpavillons. Ces
bains ont été iî.biçn spa.vés & cimentés qu'ils, fub-
ïiftënt enoprè; depuis l'an ' ô f f de' îRornfe. 'JJiy a
jalâp.urs fourçes dxaux chhudes minérales. Trois
prinGjtpalps pour l'ufage des mala’des-j propres a
boire , qui .font limpides & fans odeur s les outrés
four ce s font-'deftinées pour pafttr fo.us deux étu-'
.ve&tli.fe tr.ouve}epcoçe jfl^ns ee lieu trois four ces
d'eaux froides fayqiîiujçs^jj«
P LO T IA-, famille-romaine dont on a des mé-
’ R.,
ér> or.' '
pfe\-ajg|nt.
P L C ^ lN E i^ & ÿ ^ T r a i a n .
1 ablxjp l;
RR. 'ent.or. Le’. rever*-UaM '-p^v&c$îiae eft
RRRRîbs-,
RRR . 'en'.qumâiréSfji'brj.
< RRR. en argent. Le ffeveis À nA^tiii^ïfiAr eft
RRRRt f ” - » '
RRR. en'G.,Ç..dle qdinj.rouiaia.
P.
RR-^e n ^ ^fe.rde
: RR; .etP'M-.
’ ; . R R R .> n 1„M Î 3.\grie ,1'au ’jeyër's 'de Tÿajjri.
r jL O T lŸ ^ t î i& là rdaps la Thràce. TlAaj'k-
Nç|nOAEKC«%'q
Cette ville »'.fait frapper, fpusTa\iVô’H|<é des
'gouVêrifétÏTS àe lâ /ï$ ra£ ê, 'defeim^dâWjes inhpéi%
rfes grëcquesfen^Kônnfeur d’fAnïonih^vîdè Fptîf-
^t/nè'ajeuft’ë j jdép^racalla^
Elle avait .é-té’.a ^ i^ '& m é e en, 1 ’bonJ^_èjiifa“
-femme fte lEiajan., Ëpp hoaproi& d .un
•culte-particulier Efculapeijîjqiïi .éft repréfenté ;fnr
fes irçédailles,.
j PLQr£Ü$.,^$iïe7, _ .
. PLOXfyfâJIïMiït.’-tto-ffre de ’Claies d’oE e r q u e
l ’on plaçojt fut les' chariots pour rvoituher du fu-
-,mier,Qu d’apires matières. F.eihts-donoeiidü.f’loxe-
rnum cette définition : Rlçp&num apptUwi au Catu
lle capfum in cifio , capfavc , chm ait......
PLUIE prodigieufe.'No'us nommons avec les
anciens pluies pto'dXgitufes , prodigia 3 toutes celles
-qu^forit-'éxttaardipidires , & qu ils 'ptttfbubj^t’ à
des caufe»ipjha£ur&lîes , parce qu’ils n*en apper-
cevoieik'ipbiùe Its, -ca'ufès.bhylî’ques. Leurs hifto-
riens pàrlrafde1 |luïieurs fortes dé p li ici ÿprqdi-
‘comme de pluies de pierres, de cendres ,
de-fetée^ ât fd;ri”xie briques, de chràïr, dè|fân^&
d'autres femblables.
La plus ancienne pluie 3e terre dontf»i| foit fait
f^eqtjpn dans l'hiftoire romaine;, eft celle qui arriva
ftus^e règne de Tullius Hpftilius, 'après la
ruipe d ' , A Nuutiatfim régi .pati c 1 . .
Tltç Live , liv. L chap. XXXJ., lin mepstf ahanoJp.X
pidlbus; pliujfe à quod cuip. crfdi yiXrMiÆt , najfis
ad id videndum pÇoaîg’um in epiÿneêtp. ,/tiaud aliter
quam ciim grandincm yentp glonerataxti in terras
lagune fiemtrtfctfifivpï "poùf l '{npmésitlÊ.t cu.e(lqqes
lignes plu^ibas , ’il ajoute Madfitvfolfhne ni', qaan-
apcunqu'é.id&mipFedigium nuHüitretur, fÈcie.'peryno-
•vem' diè}?àg^)?pt&r:ïïlâe.S' circonilanfces rappoitêés
par Tife^Live fetnblent affurer la 'vente de céèflfc
d'une manière SncpnteÜable 5 8çfiPs'eft répété4tanj
ft'e’ ’ ftÂS a'ux dnvirsiâs. du-même mont Âlbanus,
qu’i l n’éft gitèîes pdifible de le révoquer en doute
;rîl|.n'eft phs même biën âtfildte d'en déïer-
Linhq&q la çaijfe. phjdique,, puifque l’on peut ,£up-|
pofer ayec, b'eaucoup'de vraifembl-lnce ‘Gu'^r'y a
eu dans les pteiitiCrs .jtemps un vo’can fur le
ïrton't Albanus » &icettè'conjecture elt afie^ fô’rte-
ment'a'ppuy-fee pour da faire tourner' en-cet titube'. ‘
©h ’-faî^ qfte« îc’eft. un effet eÿdinafre aûx'vîéKans
de jètfèr en l’air 'des pierres & de la eèntke^'qui
ïetombà® en fuite fur terre, 'peu vènP être pthipar '
le peuple groffier pour une -pluie prodigieufei Quoi
que le mont Alban fie JŸtât'dilduiauemèntîpi flammes,
ni fumées i le foyer, de ce volctfn liibllftoit
toujours la'fermentation',*d% matières St^hu-
reufeS & mét'alhgües q-di y é^oietit ‘contenus s j
avoit affex: de^forCe'pour -l'etér ë i ’ faif.΀te pieffes
de lï'terte &.divers autres c&i'ps >l,qUt'iretoimbblent
du ciel-dans les campagnes vdifinés'.- - j
L e Ve'füvp & l.ês aüt'res volcans qui çn^ïopVpro-
Èh el'^'âWqi e ri é 'u n ’effe t \ o iffi |e ù'illiMlè j'da rts l’I-
faiieffijrcrilftré ; ' mais
ètoit 'con|!|uel, &,cË4 eVacüâjidiiV'4ff£z^fféqmen-
tes s-ifs ’,peup!es)fg.ui ^é|oiept L e e,'
fteétacle, nfc'çoieHtipTus effr.'.e-. que 'd^s‘ ;’x To;
^ons qui, vomiJTdienf ces matières en pîûs* grande
quantité , ou qui les pouffoient à une plus grande
dift^race.
Ç ’.eft à cette. dérpière cattfe , c’eft-à-dire , aux
embrâferoeris 8e aux évacuations- du Véfuve, que
l'on doit rapporter ces 'pluies de terre dont il eft
fouyènr fait mention dans Tite-Live, & dans la
doiiYpîîatSon de J'tîHus'-Obfequens , Caio Marcio
I I I & lPito Mdnlto*1 Porqpa-tp*‘çojf. , dit-il , lapi~
dibus pluit, &htnx,Jvifit eft interdiii m urbe Rorndi
.Cette pluie de pierres,étojt donç accompagnée
d’ un'ftuage de*’ceridtès aflez épais;pour cacher la
lumière aux habitans de la'ville de Rome.
Dans les embrâfe'rrjens cohfidérables du Véfuve
& dû mpnrPtqâ ;, leSicendt es & fes pierres calcinées
font quelquefois portées a une diiîande très-coiifî-
. fté&Ble; Dion Caffius tapport.eoue lorsftu fameux
embiâfemeht du Vpfùve’, ; art 1 yç, ’ fo us l’empçreut
, v efp|iîen,je vept porta les cendres &-îa fumée que
'"vomiflpit'tçêttë montagne , non [feulement jufqu'à
Rome , mais même jufqu’en Egy.ptp.
'La, chronique du, comte Mar-cejlin' ob'fefve 3
l’antiëft ‘^?L> c’eft-à direT'ïous Je confulat’ de
Marcien & de Fèffus", que cette même, niontagnp
étant embrâCée , les cehdrès qm^miprtirent fe
répandirent dahs‘,tdhfé’;rErtfrape'', & causèrent ùn
fi, grand effroi à Çonftantifto'glej^gueil’on célébroit:
fpusilês-|ns la‘ mémoire de cet évènement pat
^ude'fêm lêt^blje le. yjij ftes idè's de novembre.
’ Pans rfmbjtâftmen't du mont--Etna, arrivé ea
& 'décrit dans la Sicile de FazelLi, & dans
le duiogue'latin du cardinal Bembo, la cendre fut
portée a.plus de ioq lieues de la Sicile.
L'h fjbire ^majne'ftfeft pas la-feûle qui nous
■ foutniiife;,d,es 'exemples de pierres-; tombées dit
’ •oieL-bon • en' tdpù've-;dfi, fqip.blabJes.flans ■ l’hiftoire
grecque, & m,êmedans les écrits-des;philofophes
Je,stiplus exa£ls.,P,e,rfqnne.n’ignoroit que- la fécondé
année de la Ixxÿiijjplympiade jiil tomba du ciel en
jplein jour uneî pierre au pues du fleuve Egosû
dans la Th,race. Rljné. allure que l’on montroit
encore de don temps 1 cette pierre , & qu’elle
étoit magnitudine velus , çglore adufto. Cet événement
devint fi fameux dans la Grèce que l'auteur
de la chronique athénienne,- .publiée par
Sei'dcn avec Jes m'arbres du. comte d ’Àrondel , en
a fait mention fur l’arricle $8, à l’année 1113 de
hère a crique ou de GécroSps.
Cette pierre qui tomba dans la Thra ce, étoit
apparemment poqfféepar le volcan qui en fit tom-
ber^rpis autres dans le même pays plufieurs fiècles
apfss,^c’eft-à-dipjpTan de" J. C . 4 5 1 ,1 an'rîee même
de la ruine d’Aquilée. par Attila. Hoc tempère , dit
la chronique du comté Marcellin , très magni lapides,
e ècelo in Thraciâ ceci dire.