
, 4 0 M O I
mais on çomptoit toujours conftamment> le - trentième.
A in fî, conformément au -plan de T a lé s ,
tous les mois étoient nommés mots de trente jours,
quoique par le réglement de Solon la moitié des
mois n'avoit_ que vingt-neuf jours. De cette manière
, l'année lunaire dés athéniens- s’appelloit
due année de jdo jours /quoique réellement elle
en eut feulement 354.
. Comme les noms des mois étoient différens
dans les différentes parties de la Grèce , Sc que
nous n'avons de calendriers complets que ceux
d’Athènès & de Macédoine, c'eiî affez décon-
fidéret- ici les mois athéniens I em mentJOnnaot
fimplement ceux dé quelques autres greCs qui.
lçur répondeqt.
1°. Hccatombion étoit le premier mois del année
athénienne : il commençoit à la nouvelle lune
après le fol il ic i diqtév Se répondoit | fuiyant le
calcul du /avant Pc.tter , à'ia fin de notre mais
de juin de au commencement de juillet. II. av.ç>ig
trente jours : il s’appelloit chez les béotiens fflp-
poçtrojnxs , & chez les macédoniens Lois : ion
ancien nom étqît Ctonius.
i° , Metageitnipn fécond mois de l’année athénienne
, qui répondpit à la. fin de juillet & .au
commencement cTaottî- D n'avoit que vingt-neuf,
jours , 8c étoit appelle par les béotiens Pan«/»*« ,
& par le peuple de Syracufe , Cartiius.—
j ° . Boedromionétoit le treifième mois delTntaeë
athénieone. Il çoatenoit trejite jours, & tépqn-'
doit à la fin dé notre mois d'août 8c au corn.-'
mencement de feptembre.
4®. Idemaiïeriqà , quatrième, nzoz-ç de l'année des
athéniens , étoit compofé ’de vingt-neuf jours. Il
répondoit à'ia fin de notre mois de feptembre &
ma çommenqem.ent-Â’ ôjftpbre. Les.béftîifins.lç tjpm-
ÔîOgnj: MfAfomnens, , .
j* . Pyanepjton étoit lé cinquième mois de l’an-
qée de» athéniens. Il avait. trente jours:, & répondoit
à la fin. de notre octobre & an CÇm-
qiencement.de novembre» U étoit appelle par. les
béopens^Dpmnirias.
- 6°. Antkefterïon étoit le fixfènjç ntéis-ûe FaOr
née athénienne. Il répondoit à la fin de notre mois
de novembre & au, commehcernçritde décembre.
Il avoir vingt-neuf jours ; les macédoniens lp
npmmoient D&fion., - S
j° . Pofideon , feptième mois de l’année athénienne
, répondant à là fin de décembre & au
commencement de janvier, & contenant trente
jours.
-S°. Gamslion étbjt le huitième mois de l'année
M O U
des athéniens. I l répondoit en partie à la fin de
notre janvier , en,'partie au commencement de
février, & il n’avoit que vingt-neuf joutî.
9°. Elapk&Bo/ion étoit le neuvième de
l'année athénienne. Il étoit 4e. trente jours , 8c
répondoit à. la fin. de février A ainfi qu’au commencement
de mars.
ï©&; M«ny«élo» à dixième nttKf 4e l ’swnée des
^athéniens. 14 étoit dç vîttgtqçèuf jpjH§>. ,8$
.porifloit à la fin de mars 8e au commencement
Id'avltl.
1 1,°. T/fargéliçit étoit le onzième mois A ie
l'apnée des athéniens. Il Tepondok à la fin de
nôtre mois d’avril: §c au commencement de (bai.
Il ayoit trente jours,
WM. Scirropkorion étoit le nom du douzième
& dernier mois de l'année des athéniens; If et oit
îcompofé de vingt-neuf jours, & répondoit- en
: pâme à la fin de mai, & en partie au comjmenr
: cernent de juin.
Telle eft la réduftion du- calendrier attique au
nôtre , d’ après Potter ; 8e je J'ai pris pour mon
guide , parce qu'il in’a paru avoir examiné ce
fujet avec le plus de foin & d’ exaéfcitude, Parait
difpofe bien différemment "les douze mois mes
! athéniens : il en met' trois pourl’aueomrie ‘ fa voir,
1 Hecatombeon y—Metagitpiân ^,Bpei^dmifi^:$i(mi^-
j tembre , oâobre , riovenjbrê j tro i s;p ou rThivCr,
MemaBerion , Pytm'epfion &l Pofideon , décembre,
1 janvier, février ; trois pour le printemps, Game-
; lion , Anthefigrion ■ &! £$apkëbôlio% , mars', avril,
i mai j 8*45015, pour l’ é ïé ,,
; & Soirropborion, juin , ]uillçt, août. Mais-, qqel-
i que rêfpeét que j’aie pour tous les favans qui @nt
1 entrepris d’ accorder Je calendrier des athéniens
j avec le nôtre , je .fiiis perfqadé. q u q ja cb o fe
I iropoffiblc „ par la raifqn que les mois des gtecs J étgnt lunaires ^ ils ae peuvent répondre aÿeçjfl
j meme jufteffeà nos'mois, folaires.- CTeft:p,outquoi
! je penfe qu’en ^radüîfônt les -inçiefts auteur^/ il
vaut mieux retenir , dans- uns traduéfeidns ]|les
j noms oropres, de le,urs »20w, qiie de fuivr.ç-' aucun
j fyffêtne , en les^ accordant mal ou, fauffement
J avec notre calendrier romain. QD. Jq). J
j MO ISSO N, Suivant le droit romain J /, 14. jf.
I de 'feriis ) , fousJes çmpçreurs , le-gouverneur de
chaque province faifoit publier un ban poux l’qu-
vçrture de la mp^on,
M O L , éphhète que donnent Ariftoxène &
Ptoleniée à. une efeipé du gepre diatonique à
une efpèce du genre chromatique, dont j f ai parié
aq mot ÇEHB.E.
M O LA . VoyezM w it f .
M O I )
MO-LA S A I S a y pâte faite, de fâr'nfi dé froment
& de fel, que l'on plaçott. en.tre les cornes
de la viéljme avant que de .1 egorger > cérémonie t
cuii s'appefoit inm p h tia ^ d'oû vjent; le terme
êimmolm- Snivant îa.loi df,Niwf> ;9 ? ,||efobi
I fnit aucun facrifice fànsy offrir de lajpâte oe fro-
rpent & du fo l, afin de eendre h a g r iew e -r e - ;
commandahle par cette-cérémoDie rehgieufe,
MQItEÇ Jwdt;Mni, Voyti
MpCLON^. V
M Ô L IO N ID E S , étoient deux frères ; l’un
r^HCHOfllOrit Eurytus, & l fapt-ré:C;{satu^ Us étoient
fils d’AAor- de Molioné-, Ou.a écrie qu’Aélor
Remit que teuf .père putatif, & que leur véritable
pète étçiti Nepîupo. Quoi qu'il,-onifofiîj le-père
étant incertain-, du.
nqpi. de le.ur, mère.-On le s a fait- naître a-ufli-dans
up çeuf d argent. Ils, étoient crès^bra ves., & ils
forent ebargés , par Augias, leur-oncie, du:com-
ip,an4em$0t de fes Aroupes, qugndil fçut qutHet;
cuie vènojt^l-.att-aquér. Upe:b,leffuEeque:cet;h
avoit reçu à l’expédition de Cos {Voye^ H tR -
a y in . ) , fe rouvrit lqrfqu il mavchojt contre
Augias, 8c le retint malade. ,11 fit la paix avec les
iAslidhid^sis mais- ceux-ci inftruits d é jà maladie
de leur ennemi, le prévalurent de l’occafion &
tuèrent beaucoup de fa s compagnons, en.tr autres
Iphiclus fqn- frère utérin.' Htycule, pour .sien
\5enger, tendit dans la ville de Chpnp un piège,
aux Molionides, Jo-pfqu:iJsiallaient aux jeux.iffh"
rpiques, etJes;tua. Qu.alques auteurs n'at.trlbuent
qu'à I> valeur des MolionMesty &ç non- à la maladie
d’H-ercule, la néceffitéoù il fut de leur- tendre des
pièges pouf- s’en défaire. Molione découvrit les
auteurs de l’affaffmat, &c voulut que les argiens
demanda aux;,-.corinthiens que les argiens fuffent
déformais exclus du fpeétacle des jeux; ifthmiquesi,
gomme inlraâeurs qe8 Joix ^lâcrées de ces jeux :
elle ne put l'obte/if ; mais elle maudit ceux des
Eli-ans fes-fujetSïqui s’,y- t-rouveroient,, .ce qui fit
Une tel-loipipteifion ûjr eux, qu’au temsmêtn® de
Eaijfanias, les at-hlètes-de cette nation n’affifioient
jamais aux jeux lftbmiques»
M O L 1411
fort adroit, la main de fun tenoit la bride & l'autre
le : fouet».Ils s’ entendaient parfaitement,, & jamais.
Hercule ne'putles vainqreque par artifice.
M C LO y fur nom de la famille P oMtp xiA.
M D LQ CM » nne des principales divinités de
l’orient, étoit repiéfentée.feus la figure monf-
trueùfe d’ua hqmme & d’ un veau. On avoit mé-
qagé vers les pieds .de, fa ftatue, plufieurs four5-
néaux*^sièfqùefeoo.jétfoitdêSWfafts,,.malheu-
reufesviiiffim.es d’une cfuelle fuperffitioBi; 8c poux
empêcher qu’on n'entendît leurs cris , lés pretres
du dteu battaient: du tambour. C 'é to it la grande
divinisé des anuuQnites , le Saturne -des carthagiy
qqjs , Je mithras de¥perfés. Mom ûgriifie roi,
L®s hébreux s’adonhènent Couvent a» culte impie
8c barbare de cette idole. \Jt
M O L O C H IN M iv S . } Les romîM'ps a^ ei*
loient du premier nornja couleur qui refferrsbloit à
celle de la fleur de mhuve. N.onius dit (X V I .
M°i°chinum a greeo, •’ ç.olos efl flari ÿqnUis, màlve.
.Lès ouvriers qui prépai-qienc cette qoulèl^VPCiJ^
toient le fec,opd nom.
M O Î .QH , héros que les gortyniens, habitans
dq-Créte ,„.honqFQient. cqmmc un dieu. Il étoit
petit-fiL Jè-Mmos. ([Diod. q ,
MOLQR.ÇHÜS , bergejt qui exerça l’holpita-
lké envers Hercule , lotfque-çet héros vint tuer le
üpn de N-émée. On demagr d^ttis fon pom à la
forêt dp Némée. .
M O LO S SE S , dans l’Epire. MOAossaN. M.
| Efhql attribue à-ce peuple une médaille de bronze
I avec cette, Légende 8c un foudre dàn&une cou-
1 ronne.
[ Les chiens des Molojfes étoient célèbres pour
la.chaffe 8c pour la;garde des troupeaux.
MOLGSSUS j fürûom donné à Jupiter, parce
j que chez les Molo’ffes., peuple de l ’Epire , il y
j avoit un oracle de ce dieu , qui Ie.rendoit par des
; chênes. Foÿej Or a c l e .
* Les JJfl&ènJM. avoient époufé les deux filles
de Dexamèneia ro,i,d'01ène..: Chacun laiffa un ffis :
celui d’Eteytu? eut-po,urinomî,Tqipiüs, 8c celui
de Ctéarus s’appella Amphiraacus. Ils re'gnèrent
après la mort d'Augias ,-êqpjointemenfavec fbn
fils Agaôhènes. Mais,>cette hiftoire eft rapportée
differemmentpar différens auteurs. ,Voy. AuqiA-S,
H-erculï,
. Oç. dît encore que les Molionides h’âyo'iehit
qu un oorps à eux deux , avec deux^têtes, quatre
mains 8c quatte pieds;, qu'ils formoient un cocher
' MOLOSSUSt, ^ï^/de Pirthûs 8c d’Androma-
quc. Daps l’Andromaque dfEuripide -, Hermione
veut faire mourir Molojfus avec fa mère ; elle
profite deTabfen'ce ,ou père pour fatisfaire fa
jaloufe rage ; mais les jours du jeûne prince font
dé&ndus.pâr le yifmç.Pèjéq. -Après la mort.de
Pyrrhus , Jèjeunè Molojfus fut obligé de céder Je
trône à Hélénus, auquel il fuccèaa enfuîte. On
croît que c'e'ft de fon nom qu’une partie de l’Epire
fut appelléë Moloflie , Sc fes peuples Molojfes,
M O L U S , père de Mérion.