
M JE N
nie j efpèce de fureur qüe fcon àttribuoit à la colère
de Diane* $
' M &N É. Foyei M ena*
- M ÉN É C É E ou. MENE T I US. V. C erbère.;
Ménécée , fils'dé Grcon , roi <te Thèb es ,
fut une des; vi&ûxùs de f | ÿ p r e « è r e_ - g u erre de
Thebes. Le devin Tnéfias déclare a Ciéon'de
la part des dkux que s'il veut- fauver ThèB'es ,
jj faubque forf fils Ménéeée foit immolé! Créon ,
'frappé de cet oracle^veut favoir du. moins fur
.qbel, fondement les dieux demandent le'*fang dé
lion fils. Ib.alpprend que la mort:- de cet ariciert
'dragon confacré à Mars, & .tué par' Cadmus,
|n. efl laïîàufé. Le dieu’, dit Tiréfias , veut encore
venger (à mort dans le Gng.d’un ,des_princes-ilïus
des dents du, dragon.K )f Méréçêe étoit'iîfe'dernier
defcette race, ; il n’éitoit point .marié „ en un."
Thot c’éfoic la viâime que demandoif -Je diejiu.
Mars , & , j1 falloit que fon fang teign t la'- càsrï
verne même du’ dragon, Créon. fe dtfpofe à mourir
(plutôt lui-même j & il ordonne , à, fon S!s de
fuir promptement loin- de Thèbes. Ménéeée ,1 pour
tromper lajdbùjeur de fonÿgère , FfUtTemblant de'
fe rendre à'efes jferdresjffmaîsdj pâft’ d^ldé,. â fe
préciprcgr/du haut des murs versTantre du'dragon
, après s'être frappé, afin de l’arrofer de fon
fang. Koy'eç C ad^ u s . ,
MËNELAîES*! fête qui fe’célébtolt à .Thé- ,
raphné ,. eirl-’honneur de 'Ménélas.’qui y à voit; un.
temple, i g i Habûans de cette ville de Laconie.
àffuroseiïÇ-que Hélène & lut yetqïfent inhumés*
daqsyun.niéme tombeau.« Il éft vrai que dans- les
Troyennes d Euripide » Méndas le réconcilie de
bonne -foi, avec fon jnfidelle , époufe 3 8c la ramène
"à Lacédémone». ,
. Les Rhadiens avoîent une autre tradition. Toÿe^-t
PoLIXtq.ÿ'ft
. MENELAIS /.‘dans l’Egypte. MENE. & >oene-
AAI. & MENÏÀAÏÎON.
^ jCetterjille a fait frapper des médailles impériales
grecques en l’honneur d’Hadrien, de .Marc-
' A-drèle. ,
MENE! A S ‘ ou M É N É L A U S ’ ftère d’Aga-
naemnon & fils d’Atré , $elon l’opi'rion cojumurîe.
Voye\ A tride's. C e prince, époufa la ,-fameufe
Hélène , fille .d'éiTyndare-^ffoî de Sparte , 8c fuc^.
céda auXoyaùîjne d|ibn';beau-pere., Qu.efcjuç .temps
après , le beau Pâris arriva à Sparte pend tnt l’ab-
fiençe de Ménélas t qué’tes affaires "de fon’ frère
avoient conduit à Mycènes ; & ‘ s’ éfanrffair!îâîmer
dHéiène j/rl l’enleva , 8c caufa par ce rapt la
guerre.de Troyes. Voye[ Hélène , Par is , „
M E N
Ménélas, oütré de cét affront , en înftruîtffous
lés princes de la Grèce , qui s’étoient engagés, par
les fermens les plu? faints de donner du retours â
l'époux d’Hélène, fi on venoit à Jui .enlever,.'fon
' époule.' Tôÿe^ TTNbARE. Les, grecs prennent,
les armes, fe raffemblent,en,,,AÙüde),.J&. tous prêts
à partir, ils fé , voient arrêtées-.parv'fiff’ oraclf qui
exige qu’Iphigéh e foit irqmolée » poyrvprocurer
aux grecs un'heureux fj^çcçsr Agirnc rrmon^ gagné
par les rdhbns de Ménélas, coiffent auYacjfifiçej de
fa fille, 8c écrit à ClytenineftreWe lui'çnyoyer
promptement Iphigjffiie a.u camp ; mais biç&t&la
pitié l'emporte , & ij’ envoyé un cqn.ffsjofa, e.
Ménélas, laftruit de fo^lchangemept, .arrêfele
rnéffagerfffeYaifît de la,lettre, 8c va fyirç àSon
frère les plus vifs reprochas fur Ion iffconffapce.
Mais quand il,voit la prînceffè ik lessjarme’f ffoùler
d,es yeux dup'ère', lime péuP’luFmème reténjr'fes
ï pleurs ^,il ne veut p ’ u s^q u’ o fik fa.ç f t fi e Iphigénie à
M irftérêts. «La pit,ié ell: enfréftdajjs.ma^n coeu^” ,
'^dit-il ( dans TIgfiigênié en Aullde d‘Euripide, a&.
II. ) I syÿla feülè.6|‘nîée d’une mlç'dè mon frère ,
» égorgée fur les autels, ^bm: ma quèrelje.,Qu’a
» cette prmceffe à démêler ?!,vecfî^cne^?'& pbur-
jM^qüoi faut ff (rachèter aux dépens de
*?’ CSn^diort* p’irf&t l’Âr-
=fffnëe, 8c qu’elle parte d^Aunde* f V’o y ^ Iphi-
Les grecs & lés troyens étant en-,|it.éfence fous
ffes. murs dé Ttqy^in' ..pre&^cpmbàttre, Ta.i.is" 8c
'Ménélas fffrçpofexi't de fe ■ Bptifg en .combat' ^ngu-
lier , 8c'de wndffrVux fèiï'S 'a qucièlle. O n'convint'que
fi'Mf^s'^tïié Mé/iéldfi, il gardera Helene
f^L?c roiiies.'fe's tiïheffes ,^ l è 's grec s r e t o uWer on t
'f n ’Grèce'; 'affiîsMes* if&yënsij; ftiarç,'q ue fi Marins
tut P u is , L s troy t s i h hont I It-ffVL'vec toutes
.fe^^'rJcheffeF^cSc pâÿélbnt «anx^ffrees ôc.à^lgiws
■ defç’eMans un tfibdlt qui les1 dé'fo’mmagé'dès frais
dé ççtte guerre. Tôüt étafiPrfeïé* ils ehtrent;en
ffijj;. M.énélas ü rayanta'ga';«thai*s JTénus voyarltifen
fâVq’riipret à fûccôtnber, lè'dérobejâ®.|oups,^ie
fon’ -ehnenii , ‘8c l’emporte dans* la viHe-ffc’eft-à-
;dffe.(,..quff-Pâtis .prend.ffajtfù'ite.’ Le v’amqmir
demande le prix du -combat ÿmajs les-jgrôygns
refufent n actfqfnplir ,.le,traité , ' quelqu’un
î|entr,’etix Jti tire unq fflèche donjÿhlfïe-ll Haffé
légètement-i,Cette perfidie fit- recommencer«jles
hôftilifës. | v
Ap fès’I s p r i fe J d e Troyes , lés. :giie es fe m ett e n c
Hélène entrerks mains de îrléf^tas^it^c le-laiffent
maîtrdde fa affffinee. Iffelîjdétet'rainé,-di't îP^ahs
les Troyennes \£..Euripide J^Jt^l.aÆÔn'duif e 1 a
Grèce, pour fjthpipl'é'r'a"fôn reffentiment <5cs aux
mânêsî'de ceux qui-oiit péri.idans, la guerr^âç
Troye, Hélène demande à fe juilifief : e(!e prétend
d'abord que. Ménélas doit s’en prendre à Vernis
& non pas -à ellë. «.Eh ! îé rnoyen- j,.diffèlle4|lpe
«-réfiftei; à une' déeffe-ff-à'«lqui- Jupiter.^meme
| B obéit » î Elle reproche .enfuite à fon époux de
^ » s ’ être abfenpé, fort jP'çqntcé-tems de foff.pà!a|s,!
■ après y'aycfit reçu_.Pâris. Elle lui dit qu après là
^■ mort de ce raviffeur, elle t'âchalpitifiéurs fç is dé
^■ fortir dé-Trôye pour fé'fenrer au famp des grecs,*
te que les 'fentibePès la ûirpr^rfenjt .quand, elle,
^■ voulut ^eféendre ‘ des ‘murfilles par fine cqrde^
a Elle âjoifte ’qiië’.cèWut p ir ’ îorce qu'el’e fépôuiJ^
^«Déiphobe : enfiif, elle lu i’fait valoir,, comme, une
^■ preuve de fà tendrefiesle^faGrlficè,qu.’alè fui fit’de
^Hüéiphdbe , ®ui ®oit fuçeédê auprès, d’elle (à'.Pâ-
9 r is , 8c qiîi‘ fut'livçe'à Mi nuis.l\Ccztc d&’nic e
^B'raifon fit lmpfe'ffi‘onfffur'î‘ep!/iix't, 'il. Te réconcilia
M de borirfe-foi avdcHëlène , y$c la rainana gSpârte.
^■ Pdufanias faitânepKo.n? d’une ftatue de 'Men*üs*\
I qui, l ’épée à la main , pouifffft Hélène«, cdthme
■ i 1 f i t , dit-il-,, après ffispkfe'de-Tnéye. •Eipn|âjfeiitè.
M que l ’épée i.üii'BSmba des mains * cfèsl qu’il eut Vu la
^■ gorjfe de^TVmrne, 8c qu’i l iouffriKRs^ émbîalîe-
^■ mens.SC'fes; car effps.
I Ménélas n’atriva à Spartelque.la h,nitième année.
^■ ap ^æïp ff\||ép a ft dë.'Traÿ’e., Les dieux , ‘d't Hd v
H m è r â ', Isffetoèreht fu{ l a '^ i ê |d ’Ëg}spfes te -l’y.
^Bretinrèh^lpligitempsvpà'rce qu#îlffeè lèjit avoftipas
^■offert fes'.hetj.toçib«, qu d leur d^\ oit. 11 j, i.ioïc
^K n êm e ,.périïffelf|e;;ffecpürs-(je I îdotnce Sc'jdeiî
^KProfée'; Mo^^Pnror c tunla nue MùitL
^Bfelouqiwfr^diuon ffappqfnée1 par ‘ Hérodote, re-
:| trouva 1 L'cm ., comni. nous 1 avons dit a ion a.-
| t cb . l ’h ilpiiL.i ajoute Joue ce prjnlç^apn.s'avoii!
■ re c o u v rë ffh |/- lcs igvptnn^lia femme 8c les tré-
■ lors^ fp môni îa îrigrat envers eux , & ne< reconnut
^■ qué^p.arjgné a'éfip^? barbare, les/feryices'qàuÈ; en
v o if .fi c ç us. Car .Voujantt Vem'lMrqueÉ.p'oÜf re-
^■ tqurnéf< eq^ r è c è ,«& leÿivemslu’ etânt‘‘toÛjtjuis-;
^Komiâirjis, il s’avifa,. cfuffeijçljcfe^li'qirijl'e pour
découvrit U ® 7)nTi, a.s*duux. 11 pi't deux pet ts
» enfans dcOyionans du plys , léV f i f t t e & î^ i
^Bofefifffour clvërcher dan?' leurs .entrailles le.s pré-
^■ ^'çs,rdà fori ‘deparf. Par'cett’e cruauté dont4on eut
^ B ien tô t conrtpiffaâcé.'j-- il TëtffÊffdff odieux à
^ ftouteH ’l g\ pte , 8e a y fut été pourfuijî lo'nmç,
Æ u A 'barbare, iF-s’enïuit, fur fes* vaiffeatiff en5
H L y b i f :
» (E ^ iR id e fait (enço|è,fqu efi.d eux àuèa is ‘ rôlis
dans 'font
’MOrefie.H mnio'né ‘,jalou¥è d éTaWo u r‘ q û é i^yƒfhml
l a f - v ê t i t |àife!'p'érir ce'tte'prim j
cd b Sf. fôn fils : Ménélas, fe prêranV aux^fdreurs''
4 B f f f"a fill'e^1 l|s^fâitrlüi-rnéiffe Conduire a la môVt ; -
^ K 1,3; 5 Ie Viêiix Pelée, père^ilÀchille , prènfi’ ieut'
^■ àc'cpfe, f r t d^. An^lans ’'rèpro'th^s a MegQfà$
'UI IrJÿmèia lin feul tous les maux de la Grc’Jë ,
^ » o u r rachêtef* ptjefftirie qUiffaufoit dû laifiei,I
’ exOTatigh, ên'donnant mime HH
tornpenfgtavi f f i -ùrs , poûrfn’être pas lofc'ê '
é£ la reprendre de leurs tnlinlj/lPhe'me'nàge*
Pas plifs l’honneur de Ménélas çn fait de bra!-. ;•
fl le repréfén|.e. comme un Mtos.»de pa
rade ,,revenu feul fans .bléfftirés ^.qtji^ bien loin
i d’çnfanglanter fes armes', les a tenues foigtiéüfç-
' ment; cachées, & qui n’a rappprté de Troyes que
'^celles qu’il y avoit,portées. Il fui retifet devant les
yeux'le façrifice d’Iphigénie'qu’il a extorqué d’A -
Jgamêmnon’, faps roueir^èïëjcontraindré un frère
J à .j^ïÛHqkr fa. propre fille. « djant vous appréhen-
fAidiei,-ditrrit , r'à,e ne "pas f^couvrer une femme
iMiptraîtâble 8sByjB5 l falf un crime de fie'l’avoir
| |às tuée qn la tèvpyant, 8c de 's'être laifle baffe-
‘ ment gagperpar d’artificieufes carelTe's. Enfirf il le
i-coûyr(e de confiffiot), au fiij,et de. 'l’aétion ^odieufe
l 'qupTVeut commettre eôffa perfoqne de Moloffus
8c d’AfidjbiBaque,, & ordonne enfin au pète 8e
*'à lâ'ffllei dî^ratoufnèr, au* plutôt a Sparte. -
; ,QjÈV%^ apre|*ayojm|ug^.ytptriheftre,fa mère,
eît p'ôurfuivbpar Tyiî^te* qui demande'foh
yplfQe 'àux arg®s. Orefte a ‘ tecours à fjn oiicle
■ M i n Rik d i c ¥ ffjltes- pont f k que
« fait pour!' vous jyt.'sTtft livré' à 'ia
I», guei-ïé .nseTTr^çpSi. paütVo'tte.’querelle, il seft,
îw ‘'expo'f&liirarit dfx annéès. G.effie font, pijs dix
|^' i à t j i n; é e s v o us -pëmâffde';,c’elï'un feui'féiul ;
-M /& , quéfâuqsf*Qérûarche|Isi 'faMuir du Ms 'de
» votre bienfaiteur 8yde votré .frère, Ménéfds:
pour envamt-ïfès (états,
;feint‘ÆWi'ntéreffe|^pJm®üi ; maj s iEcraipt,, d 't - :
JiÇ(’ dff pffendrê hàutètn'enl fa défenfe offre fen^.
||l cm ont’ d’e1 jf ployer ffe|!pr|èr^ au pr è sdps, a r gi e ns. ’
r a ; .
■ Ménelas. Mt à :Thérap%é en Lâcpniehn teihple
Jfeprnrntrn; âyecJH é 1 enç; ; :L'es habffansde cette ville
Hpretârtoe.renft,bu HfIsne & wffiéioîçÿf^linhufnés
jdatxs rem^efforpqèaû. ^ofe^HÉ.LÈNîE-ï * -
î y^Èc-kblmanû;s®EqtraaJ^^/|rj‘ fffr deux bis-1 *
^freSpf^rîîiçjues, l ’un'du oapjtdfé, appçllé l% ? $ l
« A / l iS v & l’.iutte du la vî 1 1 Bot ’ hèfèffï
faaldjc d ms' (cs'Afi tJiynenu rt j i i r td‘ t i , n°. nsp. J
| ljs 'S T c îy îtm t la
WetSÆffi, c|upt%^'1îçrffiyétg!énï lde ,Brifeis. ’
Agairom.aou, & l’un vis-à-vis i
d’ff lautfe ; UI", ffe elr pracéraieote de Mé«tîîs 3 *
Mît ïfi^i.ij-tfandeaii u.Oal ' ni fcej|rq nr mafefie- ï
, câmlnf OTtftërê Âg^memj5on> Jrarce^ii’i l 1
f I^ËÎ^ËEEIR'Qjéî,l ‘> f ù t n g é êrf.bêïe brüte,'
pour avoir ’ciferèhé ,a cfffnthettre un iôcèfle avec'
fa 'fiîlef.f Qyfd, Met. T U . 5;¥¥
i M L ^ E S TH ÏE , fils de Pc.th^us',' mpnt.afffur ;
je’mfnê d’AthèrteS part le fëfcôuf^éi*tVndarides. ■
J1"' rfof^mândbitv 1 es trompés: ath^HÔïnçs aii' fiège '
de ptey.es. 11' n’y(av’oit point d’Jjo.mme égal à
Jiii ^-dit Hbmèie j pour ranger une armée en
batàiUe. :,