
reprirent le défias après ;la mort d’Egée » & contraignirent
Théfée d’abandonner Athènes. Voye\
T hésée. •
P A L L A N T IU S , furnom donné à .Jupiter dans
la ville de Trapezunte-, en Arcadie, i
P ALLAS, déeffe de la guerre : les. uns !a dif-
tinguent de Minerve , le ’plus grand. nombre, la
confond avec elle. C'eftla guerrière P allas qu'Hés
liode fait fortir du cerveau.de.Jupjter; il l'appelle
la tritonienne aux yeux bleux. Elle eft vive & violente
, d it- .il, indo,rnptable,aimant le tumuite,
le bruit, la guerre ^ !eKcèmhâîS';î?ee?qui ne.cpn-
vient pas beaucoup à la déefie de la fageffe , des
arts fie des fciences. Cicéron-, "reçonnoiflaot p!u-
lieurs Minerves, dit que la ctnqùiènne'|tpit filjèd«
géant P allas , donp elle prit le, nom', lorfqu’elle
tua fon p ète, parce qu’ il la vouioit déshonorer.
faoy, MlNERVi-
PÀLtAs patfft fur ies médailles a - î
-r-Àffife éîydebout y tènànt'une vjSrolre i fu f ie s
médailles des rois de Cappadoce, T-Apamée' de.
Syrie.
— Affife, tenant un bouclier & une halle , fur les
médailles des-rois de Pergame.
-~-Debout, fur les médailles de Pèlla,-de Rbe-
gium, de Smyrne, des theflaltenS;>-de Thyatjre,
de Nea, ■
^-T-Sa tgte paraît feule fur les médailles de C o-
jinthe, d'Alexandre le Grand.
Pallas , fils d’Hercule & de D ÿ n a f i lle fd*E-
vandre , ou félon Virgile, fils d'Evandre même.
On raconte que fon corps ayant été déterré, près,
de Rome, du temps de l'em.pereuEMenrillîÿc'eft-;
à-dire dans le onzième fiècle, oh le plaça debout
le long du mur de cette ville, & quhtiq pafloit de;
là'têtè, On ajoute qu’on vqyoft encore à fqhqfpp
la bleflure que lui avoit faite Tumus, qui le-tua,
félon Virgile, & cette bleflure avoir quatre p:éds
de largeur. D ’après ces contes , il falloir que Tpr-
nùs fût suffi" un géant ; car une lance qui étoit,c£ir
pable de faire une fi large ouverture, ne pouvoir
être portée que par un géant. La prétendue découverte
du fils d’Evandre, n’eft qu’une fable en-;
fantée dans un fiècle d’ignorance.
' Pallas, un des géants qui fit la guersc à Jupiter.
.
Pallas% frère d’Egée. faoyeç. Pallantides.
Pallas , le plus puifiant & le plus riche des
affranchis de l'empereur Claude : Ces biens étoient
immeufes, & ils excitèrent lacupidité de N é ron,
qui, pour «'’ en empirer, empoifonna çelpi qui les
pofiëdoir i.Eodcm a n n o dit T$cîte*i'.Ç'Annal.
ÿhçnQfuify.potentïJfitnum yenena iiiierfaçijfe
creditum , Pallannm immtnfamripteunianplongâ
feneBâ detineret,.Qtt affranchi avait feitconf-
truire desjardms fuperbes quuprjrenr fon norrn II
fut .enfeyeli fur Ig T iy o li, à;uin «nille de
,U v ille, & Pltnf Je jeune ( Epifi, yn a
âùwaotauii^ée fi» ion ta®- •
beau : Huicfenatus, ob,fidempietatemque (rgapatro-
nos , ornamenta pr&toria de'crcy/it y & fejitriiurn ctfl--
tie$ (ÿvinguagi es , cujuskànore contentas fait ( 3 aiïl-
lions de livres do France.,)., y
PALLEN^,, dans rAchaïe :• -,
On a une médaille impériale grecque^ cette
ville, fiappée en l'honneur dè Dqmn.a.
PALLÉNIDE. Minerve fut a'nfi'furno'rnmé’e dé
feb temple bâti entre Athènes h Marathon (Hero-
i'fot. é f i, c.
P ALL1A S T R UM , mahteau ijfé^e vieux, téf
quecè|ui des cyniques. Apulee®i(M î t i^ p .n .)
Ucce Socratem cbntuèerhàltm meum cfibfaïefo. Humi
fedebat fitrffilzp a l l ia f lr o Jemiaïniÿup <j|icélan.ÇTu/c.
qu&ft .3.' 2. y ^ 'émpjqv&;1;| njot1 paÙio/um dans le
mêm^fens : fape efi ctuim fab pafhdàjèfâiUo fa i
picntta. ' l 1
P A h U A F A comoedia, ou erhpldata, feV comédies
cofnpdfes pai des romains , dans -kfsjiieilesle
fujer'_& les. âileurs ;é tpienCfgretésîÎGæs^ 6teurs por-
■ ^qiÿat le . manteau,j§C la chauffure rditiinCtifs des
grecs, appeli es/palhum 8c crjtptd#.
. P A L L IO LU M , manteaup us court que le pal-
dtum ÔLts grecs,-qui couyroit ]a te teu n e -p a a a e
3 P*3rce qu’elles ha 'meubJentf dç
‘patta , ni ae rünfqu^ Jo.ngtie , delfortè'qti^e fon
appereevoit fous^ie pallî^am léger ;Ja formé âè
tous les 'membres. Martial lé donnèjà^énfendré ‘
en mettant erfoppdftiôn \t'^MhUÉrfi a^ec%^al/l
Sc la_/?o/«.qui couvroieEcdés , &
qui cachment las défauts dé-leur corps*
PHanc vplo., qiut f a c i l i s , qut pallfal^ta. vagatar,
Le palliolum étpit d”u;fage"rpour fe garantir de
la pluie ,&,çtu foJeïl, & les malades‘lÿmplpyteiein
à cet ufage (J5enu, Nat., qbs.fi. Ifa. i y Vtdtèis
rquçfdam gràèiles , & pdtliolç focalique il'cumdmâs ,
qpaüentùs^ sgros. Ovide (De au. I. 73'|. Jéh pllle
rians la même occtffion ;
At^uàfiiS;^^^^:jiéfaadin:'} ritc'tu^.e■ Sutapis.'D
Balliolu.niqninfi.isi impofuiffe^camip. s
Voilà l’acception du mcit palliohm, donnée par
»Hs les philologues j mais j’oferai lui en fubfiituer
fine qui rfie-paroit pliusivra^/erjiblable. Palliolum eft
le nom de la partie pofiéneuçe du pallium , de la
toge_& dè laÿpplla, qaè^fon tamepoij fur }a tê te ,
& non qn petit Tnahceau où un capuchon* j
B S des raifons( qni‘ me le font erbifé j'ô’éft que
.l’on jOe ttauvelfucutï monqiùêhtjlu^lleqtlèl t$ti vlpip
un pÿlioiiim a fiez petit, pbuç ne. éoùyritique la
tete 8c les épaulej. L'autre5 jarfon çft p^ife des
textes, nombreux-, dans-lefquels(*fes.«ïivains ,1a-
tuw oüvfPPloyé le mot paUmtri pour fe couvrir
la teta,,foit1ep) ç^as de maladie,.fiait par défit de
n erre pas tecotinu. Srînèque parlant de Mécène,
3 '9ui la mollefle & la fenlualjjçé^yoienc-fair adopr
ter habituellement & en .public, le; cbftbme des
malades, dit ^Éfifi. 114. .);K Hune ejfatpqui fnu tir J
bànabi » f l ÏÿJÈ™*: » } n publico coe.tu fie apparuent,
ùt.'^qlliq velarétur. caput,, exfilpfis. làiinqat..
adribup itnon aliter quam in mimot 'di-vnis. fugitivi
foluu,' ■
Plaute ( Çurp. z. 3. 9-.
Tum ifiijgrecb paltiati, câpitc operto qui. ambulant.
gji
- ÏÂ L L IU M ., habillement .extérieur qui fe met- '
■ Tl!?' \ur é9us lest,autres , pallium^ extrînfecusJiaA
.ouus. Il ne fut d'abord en ufage que chez des!
«rêçs i f'cotprné.Ia toge f étoît chez les romains, 8c
^àetone rapporte qu'entr'autres lois Augulle en!
Tnt uae pour permettre aux romains de s’habiller à
la !Stqqque, c ’ eft-à-dire ^ de porter le pallium-q
Srecs de-porter la to g e .’C^ft à-djrb , de ifes
-Tie?ui a 'la.romanne : Lege propofitâ. jgu romani.
romano habita uterentuT , id. efi, gstsçij
ttu;n ’tpga , romqni cum pallio incederent. Jufqu|a- i
lo r s , en-effet , (îl n'ÿ.avoit eà^iîçUes citoyens^
jomains qui eufiént le droit de porter la to g e , & ■
aucun J-omain ne pouvoit porter fhabillenièntides <
» iComrpc nous le. voyons dans, la haranguel
jpour'Rabiriçp,.ofi,Çi^ron ëft obligé-dé le jifili- ’
.fier dq ce qpe, kopio^confuiaris, kabütrfa & pallium.
Les greçs |içhes le portaient de couleur blanche,;
parce queTc’étoit fia' eojneur la plüs,‘ naturelle &
.la.plus.fimple. Lies grecs-,1a-portaient quelquêïbisi;
.tràînant ; mais «fétoit ■ .plpqôt' l’ufage dos hommes
^efféminés -,ƒqtie celui des gens fages & modeftes.
Lesmapteaux dontpfe fisrvoient les macédoniens,
reflçmblçiejit à;peu-p/fts5à.nos chappes d’églrfe j
; .-''.Sgr la tpniquej, on portait le pallium , manteau
fai- -.i 8d l’habit; idif-j
| Çnébif des grecs. <* Hélas ! dit un rqatchand d’ef-
- claves, dans Plaute,- (‘jdanstje Rudens, afte a,-
feepe^ 65X}' -je, fui,s réduit à ce te feule tuiniqpe,,
8c àjce njiférable pallium ». ,11 ayoit ,perdu
nTd? fon fi^çn dans qn naufrage’.: Suétone i T e -
Alc^ihdrin .ÿÿjv, fa, )., »Denis
' Antiquités, Tome'1 fa.^ 1
d'Halicarnaflé attellent tous cette forme quarrée
“ ttî' ‘Mûffiutn 9 qui écoit commund au phlLfam des
h om rq e s ,è iic ç lu i desef£èrhmes, mais fabriqué
d une ^étoffe plus folide peuples hommes. 11 étoit
auflîf pliU;S, arriple',- à-en juger par les monumensqui
rfepréiêntenc rarement une femme tout-à-fait coü-
vertç* d%op.allwm. Avort-hbqttetré coins Ou angles ?
m P9h’t‘fQit faire que lesrhommes en eufiént
porté ayeç deux angles obtus , c'eft-à’-’d ire, ayant
J? iligne1 d'onhaS-tf tifie 'fortae1 phisi circulaire'quê
celle,idu pafifium des femmes. Oh le .croifoio d’après
les moijüiinéns qui no montrent pas- 'toujours
les atjgjes ' qri'qn ne p'eut qqe'difficiiiem^itx:3chér
dans un manteau parfaitement quàrré. Peut-être
^ iÇ lcs.horriîies.portofeot-ils quelquefois la chia-
myd.q ;I3r$ .agraffés, & agencée comme le pal-
hyim ( ce qui a dû lespfasr© confondre* l’un avec
. l'^{itre.r è ;
' Il eft impofiîble de déterrhiner une.manièrq pré-
de p&tter ce maqféâuv,.cles monumens indt-
q’uéiTt oge variété fans .réglé, dont orfne.pept fe
w||: jinEMêê; jùfté que'd’ap’les'cè; qliéf les anr
ciêns^éctiviihs1. en ont dit. Çaumaife ( Salmaf. ta
Tertuliani ‘lfbi>o*de pallio note , fa i. 1 13 , I
TIT iM'aëtb'Aiù:nôt& ,,faL 313. }.,'fuiyi.par Dacier
X Renfa/que^flir Iq f . z j . épit.ii 7 .liv. I d’Hprace.)
attErfeniè "xamïïUdm, l ’agencqment Je plus bizarre ;
il
autolir du çoll, & rejètfé, des deux côtés ep arrière.'
Saumaife a recueilli beaucoup de cogjecr
,tures,; & » :dal« $$$•'
commentaire fur fié livre de' pallio,'dç Tertuljen ;
niais nbhrê' pVéyenhà! ceux qui, auront le courage de
lire'cet'0Uvrage, très-favanf d ailleurs,que finfpec-
tion d’ ijhie feule ilatue antique leur en apprendra
davantdgl!r'|b
LÂmpleur du* pallium n’étoit'pas limftëe ; les
magiftrats &leÿÿérfpnnes d'un rang diftingué, lè
ip o r t o i e n t j a m p l e . , ,&■ defcehdant jttfqu'aux
-talons ; ce .oui feprenoit auffi pour une âffeàation
-de fafte (' Quirailian. infiit. X I . $ 4 . ArchippUs
JPlutara. viede^hojnjmesîlluftres ) reptodiottau
hlsd'Al'C.biadê de marcher'comme un efféminé,
ayec uH manteau ti'ariànt pour mreux reffemblér
à fan pèré, quà, f^'pîêménpic' dans la place pu-
'bfiqdèÿtralft’ant un long manteau dé pourpré,;.Un
anonyme prétend'( Hifietifa Éifqüifuio de ’re yzfi-
Uaridkominîs' facr^qfofaqa. >que le pallium était
un habit. court & ramaffé s ânais les monumens
detruifent cette 'opinion., 'Plutarque (V ie s dés
hommes îlluftres.>noui apprend qu'il étoit d’ufa«e
8c dè-la bienféancasde màtcher dans, les rues dés
mains cachées dans le. manteau. Le; pallium ordi-
naiio h’avoitîpas d’autres ofnemens que‘les glands
ou des-.houppes attachées jmx'quatre coins. -Pline
Çlib.^ipSXfa. fàp'. feulemèht que Zeuzis
porçpit un pallium ,fm lequel fan nom étoit écrit
en lettres--d’o r ; & filarlo Dati ( Vue de pitthri
antiçhi tfahn.% \ a fa it fie laborieufesv & inutiles