
à S i N I C
venger dé ceux qu’ il âvoit reçus autrefois de celui
qu'élle repréfentoit ; mais la ftatüe’ , comme: lî
elle eût été fenfibîe à cet outrage , tomba de,toute
fa hauteur fur l’auteur d«Tinfulte,&:le tua. Les fils
de-l’homme écrafé potirfuivirent laflarue en juftice,
comme coupable d'homicide & puniflabie en vertu
d’une loi.de Dracon. C e fameux légiflateur d‘A ;
• 'thènes , pour infpirer une plus grande, horreur .de
l ’homicide v a voit qrdonné qû’on 'exterminât les
chofés même inanimées , qui poûrroient --aéôa-
fionner la mort d’uti homme. Les Khafiens, conformément,
à cette lo i, ordonnèrent que-la ftàtue
feroit renverlée avec ignominie;,& jettéé dans la
mer. Mais quelques 'années après, étant affligés
d’une -grande famine , ils firent Cpnfiütsrl’oracle
de Delphes , qui leur répondît que , pouy Fe délivrer
de, ce fléau, il fa'lloit qu'ils rétabli'fi'ëht-là'tVaiiue
de Nicon en fon premier "état. lisJirent donc repêcher
la ftatue, & la placèrent dans le fieu Je puis
honorable } ne la regardant plus qu'avec une extrême
vénération.
N ICO PO L IS j ville de.la,.viâoire., ou vjjle
fondée à caiife de ta viétoiré , formé de /v ic toire
, & de ■EToPilî j ville.
Romiilus-, Bacdms & Caftôr bâtirent des villes
dans les lieux où ils avoient triomphé.',-ou éta-
biirént des colonies dans les lieux dont ils avoient
chafle les anciens habitans» .c’jeft ce que Pommée ,
C é f a t , Augufte, T itu s, Trajan & .autres empereurs
imitèrent 3 en donnant aux villes qvtils.éle-.
vèrent le nom de Nicopolis. C'elh pourquoi npiis
trouvons dans l'hiftoire plufieurs villes de Ce nom.
N r c o p o t is , en Epire. neiko iio a eû c 8c n i- ,
KOnOAECCV■
... Les médailles autonomes de cette ville font :
ISSR"er rgent' ÈSÊmÊi RRR, en bronze. . $
Cette ville a fait fri^ p lf TdéSr' médaillés âfipé-,
riales grecques en I'j\onqeur de. J a pjup'artdès
Auguftes, depuis le fucce(feur;de Céfat jufqü'à
Soionine. Elles portent fon nom', ou un A dans
une couronne ; cette lettre é fl initiale d’AÉTiA,
jeux qu’ Augufte y avoir inftitués, 1 :
‘ Cette 'vînfer&»|':ûiVfot)dÿdâii'.àlÀS^|é'$;'^ ' ] | . ,
fit bâtir pour être le monnrnént de la-vi<SOirequ’ iI
ayo'ft remportée fur Antoine à la célèbre jouthée
d'Aétium.
•' Ce fait hiftorique eft marqué par deux’ médailles
, qui représentent'tontes. deux d’un côté la
tê te , d’Atigufte , avec cette infe.ript jqn grecque 3
Augùfig fondateur ,•_& .!!::■ ■
l ’une a ail milieu d’ufie* couronne à.%êcs yâé'-vaif-
feau une palme avec ces mots ., Uç» Nix.izrb*î;., la
N I F
faerét-iftcôpolis'i & Fàutre a la têtè'd’un fafiglier
peicée’,de deux flèches , avec ce mot autour, N«-
***•»$« la tête du fônglier
\ ca tydqnien, qui '.était gardée à Tégée dans' le
temple de Minerve, & qu’ Augufte fit tranfpOrter
r à Nicopolis , pour punir ceux de Tégée d'avoir
[ fuivi le partKd^Aflteihe. .
| 1 NiceÈo&ïS1, fan rl’I fier oir Drnuhè., dans la
| Moefiè. NiKono-Aïc 8e nikoijoaiton.
P '.Cette "ville a fait frapper, lbusjTâÿtorîté des
f goiIvexneurs .de- la Thrace ,;des. méùaillesiinpé-
; riales grecques en" l ’h'dnûeur de Traja"d\‘ ’de '-Çrif-
j piné, d'Hadrien,,'de Sévère, de DomnaAdktÇa-
j racalîa,’ de d e /G ^ ^ de’ .M^Îd'^de
J Diaduméhien,,, d’Elagabaje, de Moefa, d’Alex.
( Sévère , de Gofdien-Fie.
t ïï.On, trouvé' fur -ce*-médailles Yno pour
i aihfi que fùrçÈltes d e là Thraee.
i N ic q p o l is .,' fut le Meftus , dans.la Thrae*.
| tÎJÈenoAEfte.A : à
> ;: C ette yijlç à fait frappérdçs médaiües-ftnpé-
l'riales grecques en l’honneûr de QfïPgine1 J 'de Ça-'
- racalîa, de Géta,,„de Comqiode.
N ic& p o jïs , dans h 1- Séieucide’, nikoxioAÉOg
& ÿlEIKOIIOÀÉITflN CEAEYKIÀOsC, i
.. Cette ville a fait frapper des médaiKes-impé-:
riales grecques en l’honneur de'.PauiMnè n ère, de ,
| Sévètë-AIexandfe.i‘l f époque de ces iftédailles les
a fait atrtrbuer à la Ralqftiné.
• "Nlcoèolis , dans.l-E'gypte.-'. g
Goîtzius feul a attribué des médailles impériales
grecques à cette viîlé^ /-, ^
N IC O S T R A T E , fils de Ménéjas. M é-
GAPENÿJÇ '*
N fC TE E . Voyè\ * •
NIGTIMÈNE. f^oyei -NvcTimène.
• NIELLE , Gç làtin rukigd Qxi /oÇ^-. -Les " fo- -
nfains, en ’ avoient fait unè divinité, qu’ils "învo-*
qàoiéht pdur empêcher' cjue - la nielle • n’ i'Bftiftât
leurs bledsf. Ils lui avoieritérigé un temple dans 1«
émquièWè'-’régîbn de'leur ville. . I
NIFLHEIM,nom que les anciens fc3nâw>avés4>ù
gefths dohrioiént à!Ieur ettfeE Gémot fignifie dans
fe'làpgùé-^^goÿiiqtié tfejdur itis' fàMérats, Rs^ffoiîÉnf
qu’au milieu de cè’lieu tèrfibjé étoit Une forname
nommée îAuegtdmer-> fleuves
fuivam , l’Angoilfe, l'Ennemi de la joie , le St jour
de la mort , .la Perdition', le Goùfre , la Tempête,
le Tourbillon, le Rugifftment, le Hurlement i le
N I G N l L 28j
Vafte ; celul qui & ^s^)é\\c:Bruyant.coule près des |
grilles du-Séjour de la mort ,}{Edda dès-irlandais. }.j
NÎ&ER. , ’ furhom des ‘ Ijunillesî jC®c il ia &?'
V a hnsj 4.
- NIGER \'G. Pe fc e ân iü s $f.\î'
C . P s s e s t r i r ^ iM M r a x R J u s t u s a ^ u c /w f i,
Ses médailles ïfqntjtï "t
RRRR. en or'. II ÿert a une’aucabinet du roij.on.
là rêêsrdb'Cüth'tfiéVujque,
R R R . ên.^iigent.
j'C ',éft‘ra jftusrarè desMêsel'j’mpériAlilven, j'rg’çnt /
quoique'.I*on qn corinoiife plias de^ingt 1 cvétS;
différens. II ‘y ëa’ â^qouze dan le cabinet diî'çpf,,
envirotl'autant dafls EejjfbSlu roi cfEfpagpe. Pel-
lei in én avoit-aujE' plusieurs/' ( -
' ^ RRRR. en médaflloill, grecs, di’ar^éniîv ,.’i
IJ y a djun- .coin .faupc y Auxquels! il fj^t
pftid tejgird é.J, ,
(AQ a b r jqii é es»T R ffiie & d'ans leÇcolohléS,^'^
I On voit arfpalsîs ËarB'êrini -une U^tue dé E fqnic
unique 3j rtpVUentàpt ScptnSe - S i veie. AÎu^n^
fîâtüedé*P^fnhi$^^'|ê)â^j|efl!’êé vbitjau. pafeis
Alt. r i , ltio$ <èncqtc. plijs r ix 'cue*pfid!. de^ür
v u e , fiel c pouvoir iq wLcntôi v^ lt,Wllusi^i tTej
gépétaj„qui, ayant difpujté l’eropjrq a SéiVlè|e(i fut
l^ a tti & tué par. ceRerme^. D^Mlaiirsda tqtt de
,^&tt#;dj?afue refltmble b^üe'oisp^ celte de Sïvèr.e,
-} C ’étQitde bafalce7,i|iiL WinqEeirnann ÇIEjl. de
'Ûtrt 'Lv. lji.cr. 2 .)»,-& de'unorte^Ja plus c6rh
rntîne qu'q®®a'|Ja||ie de Pefcéqnftfs- püger, qne
Spaitien d ^ a v â S | f f lH B l ' ,u.»e, pic. 1 e noire ,
Ä dqvqT^I ^ É t^mtfijeur pai_un(j«EdeLThLbcr*;
l i a t e u i i l ’é l^ â ]n ;quq npûs^ vénkit^ât; èftéri,
otj Jv'py^itgeqe©r4çe Jt e "ftatji^Ja^çÇf aujftnte. de Jas
mai&n de ^^prinq^à^Rome ». teapçogvpag. 1 ée
d’uùq i n f q r J ™ u e .; fIzâ'eqüIçur de fearerre
étoit urjèJ^J!ufiqji, ônqlie au, nom de AÄet:
Du relie, i'& ^ ‘pte,n'avpit poant dp ioi aïois, l’op
ne peut^thuic qijitendcs^cq palliée q u '_ d un gou
vepèûljr-OÂin cyjt^îdq it à TlièB^s, .conijne yiqej.
' rjo'.ainy-0ÙJCjri ,l’a f4j;é'aŸÿi| 'moj. î v
' N IG l ä RIBJä ' ftom’ d un npméo^l’OTfËIiant,,
‘d ’ u né’ Tnét cfd i e y 6fr e' nij h é*e SU tfiolle^^^Mi'ê-’Arif-
fophane le1.repr6£hèqa, Piglpxène ,Jfqâ l^feör.5 ' “
chant nîglarien étoit un àir d^Jlùte , & Çoelius
Khodibinuÿ(.Z. < à« 'lir t ‘l ô* V c ’p 11 1 ’
ajoute qqfl ctojt«propre à éxhottex" quclou uil'
( F. D. ‘ j l ï 'l î r s 1 f H I'
NLGÂINA ( Ania ) , femme de Çarinûs*
; • Les'iiiç.d?î|$s 'de cettef>f:nçélTe fie 'Cottefcdfitntét
îqüe dans le recueil de G o'imus, ' t;*
, NlGRINIEN /fils-de/Carmuï- '*
Diiv^irS'(NfpRiAN,jfjst -j
j ^ Ses' fHécKilïés tt’ë lefepréfèhtéhc qu’àyecfacdhi-
jfêcratiqijVelfes' font J:1 ivfl
3|
” RR'RR". etn argenf.
^ RRvéù'-'P.;^. ^
do foititJCnt'ènCufage ch&z'i&k açfciÊtîsq par lapUellé-
JonjcônfÈntoJ^àîn’'llii^yàm'aïséru , lTce qu’on di-
,.fiîîè<aéïücUemduén'’é5aiti paS^vcaî.
t- , nÇtJsra' mppnmar% RlriMUle.d'à&t oqtfe forvoft>
pour congéâi|l le fétia.t ; c ’étoit ce'iiî'qui 'FàVoit
> convbqbé dui'Ws^iîtftnirï'l^féan'cé'en 'cés'teribes :
- -Penes conCçripts ^jious np iVffiis reienv/i-S-piis dall
i ! iMg&i m
■ ^N,lï;, fleûye.dJE^gypte. L’utilité infinie?queoe,
fleuve", a tô(ajours, apporté c j u x f i t t
prendre pour un dieu, 8c raêp,ej:pqLir .je plus grand?
des dieux. Il étoit appelle chez les ..éthyopiens
S iris, ce qui l'a fait, confondre mal à propos paq
.mièlèueg mo.àerntçÿ jayà: ,fÿiris!J^:$,Qp^f, NU p’ é-
toit qu'une çjEanat.’qn. pn- le faifoilibère-de toutes.
, les", divinjtés \ égyptiennes , auxquelles o n , n’en
tÎQul^çt-““ étott.màk des?
^mMles." qu ’N/'A-
, On. célébïoit uns grâqdfe fête eâ fon.hônneüt'
veïâifei^Mlte1 d’été , !# éaufe ce fleuée^com,-
mence alors a croître & à fe -répandre dans' tout
le payé. Cette fête lé célébroit avec plus'dè fo-
lemriité & . ? ij‘ b 1' i< ‘ 1 autfe.,'-&
pour remarcier' d’avépcç -*1îer. fl etfve* deg biens ’que
fonirtqndationalddït pfôdiîîfeN on Jétcof'dedans,
p w 'f ’drmèsidé'aaCrificèl, ds TVr|b ’ "-du’ blèd St
d'iâutresJiRuîlS.'Mais, ' par une affreûfe fùperflr-
^wort.'ii, enla'tigl^rrtbiÇuh e« Je u mé e qui devoir
f6Fe’>toute> cottfa'Sée à 'la fjé fë , Ipaf- le fterifice
d? uxie‘; j e li ne ' fi 1 lé lq u pn noyait idans le fleuve.
'^g'Lleau-.du Nfù, ;d-it M. Paw;, a réellemçnt la
quqïïté de. qre'diére- des {puflujes fur la peau de
ceux qui la boivent pure ^ & fur-tout pendant les
çmpcwXîj§ t'he F.ASr, B. IV\ cap. y. Cétç| eau
occafion,ne auflj, des defeentes & des dyffenteFieS.
Çorijjaltçz la Relation dft Qraingf^- pag. a j, .j, C ’eil
ut? mqtifqui apyfgçtîes,indigènes de cette-cop-
^ïédàjfe procurer, nneiliquqqr, factice , une bierre
GU.^ywH^é, qui fut dépouillée par lacuiflbn 8c le
' K n R