
I»<?2 M O N » M O N
M o n n o i ê s d e s A n c i e n s , é v a lu é è s p a r M . " d é K ô m d d e l ’I f l e , en 1 7 ,
iu r le s m é d a i lle s .
N- B. Foyrç les P oids-, qui fouvent-ont feri>i de MbîfSSâîSS aux 'Ancien?."-' !
M O. N N O I E S D E S G K ' î C | g f ;
T a S L JE A U comparé des differentes drachmes & de leurs t a l e n t s é v a l u é s e n livres
romaine & de- F rance, avec le p r ix de chaque ta len t en argent de France. _
N®. I . - D r a c h m é d ^ M g i u m ou b u P é ,jT o e {^e J ^ . js.- .1
. Grains,
I O b o le ................................ 10 f f- de drachme
Diobole . . . . . . . . . . . . . .a o C T é tro bole .. •
Triobole................. .. .V. .30 j D r a c hm e ....
Cette drachme, qui eft la plus petite pèfe ' 60
grains , & vaut 13 fols 4 deniers. Son talent contient
5714 petites drachmes attiques, & | f o u f de
drachme. Il pèfe, poids romain, 59 liv. 6 onces
Grains i Ç Gros. Gr.
. . . . .1 48 T
.i.i.40 . J Tridrjchrrïe ; .2 • (f
i y drachmes , & v a u t en argent de France, 4000
liv. Elle donne , par les médailles , toutes les diyi-
fions & tous les mulciplesderla drachme*.
N®. I I . D r a c h m e d e S a m o s x ou p e t i t e ^ DR ACHM E ] A T Ÿ iQ U E .
Dhnlp . . .
' G rMsï^l
♦ î de drachme ? •
Grains.
y -f Didrachme « .
Diobole . . . T é t r o b o le » : .. . i j Tridraçhme . » » . .2
T r io bo le .. Drachme;.... «, C Tétradrachm^,^, ^ 0 4 ^ 3
Cette petite drachme attique pèfe 6 3 grains ,
& vaut 14 fous. Son talent, qui eft le talent attique
commun , contient 6000 drachmés ; i! pèfe , poids
romain, 6z liv 6 onces , & vaut, àjg
4100 liv. Elle donne /parles médaillés, toutes les
divifions de la drachrne & tousi fesraiiUjtiplesJ
’ N. B. Avant So'on , oh appelloit talent:attique
ou ficilien. , Yhexadrachpie de cette petite drachme
attique. C e talent numismatique ancien étbit l’once
dqjlkjieiennq atine- attique.; car la mine 'Zfpfjkp ,
ayant Solon, gefoit 1,2 deuces oaçeq pp'-tajenf
numifmatiques', ce qui faifpit75 petites drachmes
attiques, de même qu’après Solon , la nouvelle
mine j compofée de to o petites drachmes attiques ,
jjefoit 12 /hexadrsq hmes du n°. IX , c’eft-à-dïre
75 grandes drachmes attiques ; le talent d’or numif-
matique , évalué par Pollusra trois chrÿfos, étoit
également un hexadrachmé.d’o r , cai; chaque chry-
fos ou ftatère d'or pefoit un didrachme d’ argent.
iN °> I I L D r a c h m e b E C h a l c i s oy. d 'È.v S ’E é .
% Ohnlc,-i, . . . . . .
Grains. ^ ; • ùratnJJ \
1 Didrachme . . . .
Grot. Gr. 1
.’T '.ïE ïE 'fe r f
» Diobole-.. — . ./..y.;4 4 :]i Tridr achme E . .
* Triobole........... ^ Tétradrachme..,:.' ........ 5 48 )
La drachme 'de Chalcis où d’HiibéC 'pèfë'êtf
grains , et vaut 14 fous 8 deniers; Son talent / qui
' ell le talent euboique , contient 6283 petites drachmes
attiques & f f 5 il pèfe, poids romain, 6y livres
'ÿ onces V I drachmes’fit vaut, argent de France,
4400 liv. Elle
divifions de la drachme & tous fes multiples.
M O N M O N 163
N,®. I V . D R A CH M JE V E T y R OÙ JD E P H É ET I C I E .
Graijis,- T
Öbole I .............................r'El-C J-as drachme
Diobole 1..............'. . .'. .2 3 . t Tétrqhplé. . .
Triobole..........r • v . . ^ . 34 ) Drachme• ; •
. La drachme tyriennè' Ou phénicienne .pèfér^p,
grains-, & vaut 15 fpus 4 deniers. Son talent contient
61,7 1 .petites drachmes attiques., plus, |f-ou- f ;
il pèfe, poids romain*, 68 li’v:. y onces.’3 f drac.
8e vaut, argent de France , 4600 liy. Elle donne , ;
par les’médailles’, toutes les divifions delà drachme
& toüs'fes multiples.' ' S .
N. B. Carthage, la plus icéièfere ■ & l’une ides-
plus anciennes’ colonies de T y r , a voit /cdmme
on le voit 1; Adopte1 dans fes monnoiês , le poids.,
de la drachme tyrienne..Les points ou > 1 t i-
1‘on'obferve furjquelqu.es - unes dé;: tés monnoiês
caxthrginoifes , femblent defttnés , de même que
Grains. Ç Gros, Gr.“h •
Djqfachtte. . . . . . . . . . tyi'6.6 v.
................46 Y Tridraçhme...................1 65 C
ilHBBiKaS (X\_ Tér i â^chme« . . . ; . 3
ceux des monnoiês'. de cuivre de la République
romaine , à en. indiqüSf le pólis. En eftet, .0®
sèffiôïÿV. fe.did^âcfeme.oU; ftatère-d’or elLlmàFquë
de deux points , tandis au il y .en .a trois fur le
tddræhme.iCDnïvoiittauShque c’e fl‘ ayec'raifôtâque
l’hiftof’ie'n Jofephe dit que le ficle hébraïque ou fa-
maritajîj -péids dqidumdins;tyeins^\stétàar
drachme de T y r. Quant aux rnonrroies.de Sÿracufe
on pîmt. rèmarqueriqud toutescfclles qiiiîpoT(tent,
aux revèrs’-derfe çête d’Apollon , le symbole dé .la
Iy ré ou Üu trepied / viennent le ràfi’g'er fous cette
draçl^nye.av^c ceües.-idu mêmq type1., qui appat-
tietineut à TthrnmeiiitinfpZscyûth^l Chalcis &
Colophon. '
)STÖ. V , D R A C H M P H È <SE OU h 'T o N J E.
.,, G; oint. ,f ( Gro ij
1 Didrachme............
1 Hotfri'ei.. . 1 .Tpjdrachyiq/»/ i ^ y - p a
jÆéjÿaTO^çhVîèj- try;
* Ea drachm? éphéftènpEpèls feg^frou 7 ig p .f t s l
8c \ j â u t j i 1.^iSorq- t^Bfeep4h«e»t ^857, p^^ites
drachmes attiqu-S h plus ^4ou diaômc^fcilC
ifS|Jp(Qtd^.,ro^in ,.7 t'în c ÇSft / d r ad,i rpf s'i
§c valut /argen/tÎÉ%aO.§éI ^ îp E v ., Eile]dp|jne^
pu Jès jnc i a 1 tb 111 e s|ç \ 1 1 ho 11 s.d.ela drachme
& tous fes multiples.
' N. B. _Cq talent éto'it égal; à l^po.Q fefterces ou
à jéoqôi .deniers de 84 à k, livre romaine W&cdfôa
dire ,; dji -poids .de^yz- graiq|. ■■ Tpfentum in .quo
j. dif^énèqué. ^ t b . Ùdn+
Î Y I, D r A: Cii? M I b fB- C R E T Æjj Olll' JD E C h i O.
B a M H
S i m m , de3 ^drâèiitïi e • n
Didrâchmè..»
\ HVtwK'Jvl ^ ;;i-; ............ 1 ^ i ** T éirobofe .‘E .. À
j' Tsdrâcnthèv.;.'.4
f i riooojé. . . . .
iW B m m t (|t|lföf|diächöitf. i .
La drachme crétoife pèfe 1 gros 3 grains , &
vaut 16 fous 8 deniers. Sora/talent contient 7141
petites drachmes attiques /.plus ou | ; il'pèfe.,
poids/romi^K 74 liv. 4 onces 6 rf drâchmès -, &
Vaut, argent de France , yooo liv. El'ie 1 ” 3Ï1
par lés mëEaiilês /toutes les divifions delà drachme
& tqus.fes-multiples.
N. B. Lekmoivnoi^s d’Athènes"qui appartiennent
à cette drachme .'font, toutes anterieures au beaii
fiècle de Périclès , ainfi que'celles de- la même
ville, que l’on doit ranger fous les drachmes desi
numéros II & IV . Ces.monnoiês d’ aficienhe fablé
'dlie;fbnt d’un travail plus «grèM'er que l'a plupart
•des rnonnoifisV-attiflUês ap'pattenanres aux .trois
drachme^ dés nïimëros fuivàns. Dans oelles-ci ,
là jeête le -M ib e rvé piéfehté fût fon càfgue , le
griffon ,.le panache &. lès à-litres acçeffoi res qui
dée&roiéfit celui délia'Minerve ’de Phidias , ftattfe
placée dans la citadelle d’At'hènes. Cette même ru - :
deflè dé; travail q;iîîon ôbfèrvefiïrlè'S premières hïon-
h.oièsff’Àithènè':, fe fait suffi remarquer fur les plus
ancienneS-ide l’ ifle-dé Crète j entr’autres fur belles
de'Gortym?, ddqt l'è’ type eft relatif à l’éplèvément
-rt’Eurépe pa!r!raü™f, & félon la fable|par Jupiter,
fous la/forme d'un datrreau. Europe arriva dans
X ij f