
chemin, & qu’au lieu où ilsvfe rencontreroient, oti
plànterôît des Bornesypo'ur tnarqùerlà réparation
des deux pays. Il arriva-qùe les*pkilïnes avoient
avancé, affcz loin fur les terres des. çyrénéeos
loffqnèla rencontre fefit. (5éux-ci 3 qUt$toîeht !es:
plusfortë, èô eurènt un fi grand déplaifir-, du^ils*
réfôlurént d’enterrer vifs ces déiixreètëësri'^l,ëfbëi;
reculoient» Les philénes aimèrent mieux fouffrir
cette ’cruelle“ mort, que d'ë ' trahir les intérêts‘de
leur-patriè. Les. carthaginois*-,- ■ pour*i m ni o r r al i fe r la
gloire de ces deux f ères , firent élever deux autels
fur leurs tombeaux , & leur facrifièrçnt contupe à
des-dieux.
- PH IE E TÀ ER E , roi de Pergamei ÆlAETAiror.
Ses médailles font avee les couronnes de laurier :
R. en argent.
— Avec le diadème :
RR. en'argent. t ‘
— Avec des calques :
C . en bronze."
■ O . es or
On,connoît p'ufîeurs mnnnoyes d es ro’s de Per-
g.ime, fur lefquelles on ,it le nom dé Philécère,
QitercupiH autour -de différentes têtes. 11 feroit'
bien finguUer que ces tnonn ies fufferit toutes de
Pkilétére , premier tpi de Pergaçne., 8e qu’il ne
refiât aucune1 monnoie des rois Atta’es & d’ Eu-
ménès, princes riches & pu (Farts. ^Quelques a|tti-y
quaires croient que les'-focceifeurs de Philétèré
prirentfur leurs monnoies le nomje OIAETa ip q ï ?
' comme les rois d’Egypte adopVerqht le nom du
premier Ptoiémée ( Caylus 2. p. 23 3i ). •
PHILETERES» P tes ) fôrmqrefit ,à ^iii^uednie:
-foçjété de plofieu*s per'onne^qui avoient une* ef-
pèce de mâgiftrature; mais on en ignore lés fonctions.
•
PH ILÉTÉRIEN (Pied- ). Vaye£ pied. J
ÏH I L E T O , une des Hya*fov -
PHILIPPE I I , roi de Macédoine, père d’A lexandre
olAiiîpoï. .
Ses médailles-, font communes en tous métaux.
Il paraît que* fe;s ’rnonnciies d’or (ont-lès pkilippi,
fi célèbres dans l'antiquité, & qui- avivent cours
-chezle- grecs & thrr les rnmains/ Les''mines:d’or
que pkilippe décou v t , lui fournirent-cette Quantité
de médailles d’ot qu’ aicun • autfe roi y fi ton
excepte Alexandre, fon fils', ri’a fourni.
PHILIPPE I II, fils de Démétrius, roi de Macédoine.
Ses médailles font f
R R . en argent» '
G. en bronze. -
j Qyeûyptriyri'
Ce Philippe, père de.Perfée, a touîburs pris
fur (es jnédaüks le titre, de BASIAEGS , te qui
peut les faire diftinguer des médailles-"quiiaBfiar-
tiennent à Philippe , père d’Alexandre-le-Gr?nd
PHILIPPE , Epiphane, Philadelphe g roi 4e
Syrie. ,
Ses médailles.font.
- G. ep .argent.
0 . en q j . . $
■‘ lïGtten bronze.
î Philippe père , empereur romain..
M arOUÇ J tfLlÙs'P HILIP PUS AuGUSTUf.
"Ses médailles fdrit : \
. RRR. en or;
C . en argent. - "
RRR. avec J es têtes d’O tacîfia & de Philippe,
te fi's, au revêts.
RRR. avec la tête de Philippe,,fe’ifils lIaâ*rèvers
de celle de fon père.
1, y a en outre des revers, rar.e’s.^
RRR. en meçLillon's latins d ’argent1.' *v
C . en G. B. de.com romain j d y a d es fjéveis
rares & ‘de tirés-/aces., ' _
5; G. en M. B- Qn trouve en ce module dès. Æëvérs
R ." 1 : ’ "\ri ■ ‘ -•' Si
R; en'G. B. de ,colonies , excepté‘de Wfn&na-
ciupi
f ‘R.,eiVM.
C. en G.-&-M. B grecs. '
J RR. en M . B.\avcç les,tè;res;éb rqgard||fe;ffe-
1 lippe & cfOucifia-ÿev éra.
R. en médailles d’Egypte. - i
! RRR- en médâVjJôps’d.f^pes d<f bronze : celui
OuTqn voit les têtes drSS deqx 'Phi'ippes çlel le
'd’Gtacfliâ-Séÿéra fflj eftriofiriimpïc tare.
' -Les médailjôns grées fe trouvent plirs aifément.
" Philippe fils. .
„• M arcus Jqxpus P h ilippus Auau^Tuf.
Ses médailles fofitMl i
P i i R -
RRR. en o u ,
Le revers, qui fl pour légende pittas auge, ëft
ri';.;:.;Y ri, ; ‘
f G . en‘ argent-, excepté avec la têtenuë fans’
couronne;
; C . qn G . B. dé. coin, romainri., il, y a quelques
revers ,ù.n,,peu rares ; jqelui ,pù lj’on (Voit lë cheval
foarin piu^ rare," ,
-FG; en- Ms- Bi O n trouve en ce •module1 quelques
revers rares!
• '^R.' ■ çplêo Jl! dé ÇôlbniesV éxeeptéd’ Antioche.
RR. en M, & P. B.-»
.J 'R ^ r in p .jR g r e c .
M. ‘B v l l yféfi a tiifelde ce môdék fràf péé
à jA a tip^ e ,
feiesilffri
C . en P. B. Pellerinpofledoit uriem ed aille gré çr
que ^,-çpJjuj,(yileL.où Pfàlivpeii Le fils, eft rap-1'
pslljé'iPuliuf.Sev^rds'Atigiiftus, ce quine fe trou-
Ve fur aucune" autre" dé "les méd/illcs,
}‘ LeStaéd'arlîqhs !aririsr&'grecs 'dï b f prize’ ,font
. V.,-., _ *S* r it
P liiy iP P E S j monnoie, .ancieune. Ÿoye^. Phi-
LlPP^jïl. J
PHIL IPPRS, vîlîedè Macédoine aux cbpN-
11PI^^lpPlMil,, j fins dç.lâiriEbrgcé,. Cé-èbre
par l'a , I tvçàJ-’aijcf/ 2«de*R'g*merenBr_e
B£,ptu$ j les jr'oupêsi d’Oâifiien.i j I
P ^ IV IP P 'iy é ï Macéd<|(ii^. imiCN.
p Les 'rnëdai!|és autonomes i dercetrefille font: ;i'
- RRRRlWdr'r.fri. Eckheï.
, RRRR;:en argent. ...
I .H-R- enhiapzpf.' - ' ÿ
'Leur typefordinaife eft : Un'trép^d'. • *
Î c o t . A k G ' IP L .,PH IL ÏP P .[ co lo nia , Au ■
giifta , Julia , Pkiîippeu/fs. : ,
1-Dqveiwii.OdotqB.i M>.apne ,'PAilippi â ï^ ît Rapt
perdes’tnédaillês latindiîsdilrîonfieùr d'd Claude •,
de Y^fpafien de>DdnnJtien , d'Hadrien,' de M,
Auréijtf, de Gommotfe i ’deCsraéalli !, 'd ’Âugéfte'\
avèç^la l^ e n d t cndéffisj; v i
PH iy p P p P O L IS , dans*!/ Thrace. ■ «ï&ïÆ?'
nonOAEoc, & en <MAiniionoAi‘, & «rmn-
- • 1 . •
Antiquités , Tome I V,
Cette ville % fait frapper, fous l'autorité du
gouverneur ( > de 1 r Thrace , -des
* fi*édiill_es impérialès-en l'honneur de Donatien p
d’Hadrién , d’Antonin , de M. Aurèle, de Fatlf-
tine jéùne, de Côimnode, de Crifpine, de Sept.-'
Sévç|ë,,i.dë,|)pmn?, . de Caraçaila, d’Elagabale,
d,e Salonine, de Getà.‘
PHLWFp:^i,^s^ians l ’Arabie;
I®i4^ropnoÀ,ITÛNK. KOAONIAC« Colonia .Pki-
Uppppqlitapofum. <
.Çe.tte;.col'qnie.romaine, ïfa it,( frapper . des médailles
grecques en l’honneur de Philippe-père, de
! Marin tri
P H IL IP P U S , fürnom de là famille Marcia. '
PHILISTIS , reine dans la Sicile, basiaissas
r <pIAIETL|ÇiS. : t .
: R. Eh médaillons d’aÉgéntri
O. sn of. p .
f ,0 . ep bronze.
î m. L’hiftbire ne noWdit rien 'de Phillfiis \ fatis
■ les médailles 8( une. ipfcnptinn nouvellement dé-
1 crifivert-, ûdiïs ignorerions jufqu’à fonexilhnee;'
Ljè'^afadoxaPHardouin a fa.t de cette ptincfffe.
|u»e; reinëd'Epire ; Baudelot a été du même fen-:
Lnçent.Hayerc^irp a'cru que Pkiliftistètoitfreinei
d(e Syrâçqfo^Ji^joûtarit-, qu^‘ cette pnncffle nlé-
ri'écrit aufVè'qP^Dem^ralè.,* epQufe.de Gçlori. Mais!
la plîtipatt "des antiqûadros qui.opt publié.des.tné-
R l e lâ'con‘fQnt|:ç,
_ âvec'ayume sfutfe Princêfie deicè .pays. Cepen-
daïït’â gueilëj époque a-t eTe régné ?' A-t-ellè, étq
fouvefaitie, ou f e pou(e de quelqu’un des ’foùvê-;
f rains dé cëtVe'ile TC’a lT u f quoi le défaut dé mâf-
l ntrmëns ne nous permetm^ deisrononcef. Nous
f navôns qhe1 très p eV d e ’ details' fur l’hiiïoire de
- la ^ î^ ik j^ c a .q u i; nous >ep çefte , ne fort qu’à
’ miei|x*'faîré fontir Tiiriportancé de’ ce qai nous
manque. Cicéron f/it menfion d’nn temple de Mi-,
snedvê ®ù'l bn voyoft vingt-fept tableaux repréfon-
t.anr,les.portraits cfos/ok ou tyrans de la S'cile :
w de çiæ vingtŸept rois, il n’y en a que feize dont
‘•feLn.èms'fio'us aiént,été-tEaqfmis^ri,,,tri
ri!^,sQudi qu’il.en foit, il paroît' certain aujour-
d’hmq|Ue P kilifiis fût rèipé..dé Sicile ; on n’en peut
guère do‘u|ef, ; fu/-'tout aprèë |a découverte d’une
infori^tipn trouvée fur Tes-dégrés de l’ancien théâtre
à Sÿfaçtife,; & publiéepar le prince de Torre-
.nrpzla* 0V1 y *'liE les mots baejaiseas u>iaiz-
T f AO z .Ç ë t t iln fc rip t i^n confirme l’opinion du cé- '
fqBRçp.anoit, qu’en effet
PM ifiii /tbii? régnékfi Sicile' ; «relie change en
S s s s