
M n y s
Ny.MPitis.vjRciLER.is. On lit dans unèJnfct'p-
tion .recueillie par Muratori ( 87. y. ) ce nom de
quelques divinités topiques.
NYPHÈLE, nymphe de la fuite de Diane.
a N y S A , en .Carie., NicAEON.
Les médailles autonomes de cette ville font : ,
Ô. en or.
RR. eh bronze.. $j|. . .Peilerini
■ O. en argent.
L’abfence des mots EN. nAio. fuffit pour les
tütiinguer des médailles de Ny.fa j en Paeonie.
Cette ville a fait frapper, fous. l'autorité de
fçs fcribes , des médailles impériales -grecques en
N Y S
PhonnêUt d'Augufte3 de Vefpafien i de Domî4
tien , de Sabine , de Marc; Aurèle , de Faufile,®
jeune, de‘Sévère , de Caracalla, de Maximin, de
Maxime, de Gordien - Pie, de Valerien , de
Galliern
...1SIYSA , en Paeqnie. nysa. E N . X IA l f l. |
Les médaillés autonomes de cette ville font : ;
RRRR. en bronze. J, . . . . PeUerin.
-iO. en or. - •
, O. en argent.
N ysa , en Syrie, nysa cktqqiioaic.
. Cette ville a fait frapper des médailles impéi
riales grecques en l'honneur de Néron, de Géta j
de Gordien.
* 3 *
O .
I b S grecs fe fervirent long .-temps sdé l’O feul
‘ pour expriinet' l ’O long & jfO*b,ref. .Seulement
fis écrivoient 0 0 pour exprimer l'OC{origi ’'rtl.aiS
ils introduifireht dans leur alphabet un fécond;ca-'
fa â è r e O'jjbilx défigner cet O long, 8éFO fimple
n ’exprima plus què l'O bref. Cette dernière lettre
fut nommée--O, bref ou petit', j & l’o fut
Rappelle O ‘long ou grand
On ne faitpas pofitivèment l'époque de l'intro-
îduftion.de l'O , & l’o.O'ne.peut pas-la condurët-d.es'
médailles tifides itifcript+ons. La même ihïciip-'
tion montre quelquefois des O dés si pour des'Qj
^iorfgs. Les plus anciennes nrédâilles grecques éfa
•fretit !fouvent 1*01 pour l'O. C e t ;üfage a dure
même après la nailîahce de Jéfus Chrift fur lès
^médaillés.*’
' -Les latins ’ fe'fèrviretit quelquefois indifféremment
de 1*0 pour*! A. On lit -Opionipour Apïonq
dans le'cblfe/6 Lib\ X X V I . dPîbci
ffpïbriptfon antique, trouvée fur” lech'èmin d*G'ftife.y
-offre Torqtihïiis' pour 'PàfqUhtds. OaMir’dans'Unej
•autre (■ <SmtcrÆéè&.‘W,xql •) -0 ‘riculo pour|OHctâtet
O ’pour A U eft fréquent fur les idédailles'dés
fa mil Iles j , on11 i t fi fid iffeïerpm e n t Pteiitia Qc'Piopja'.,
Sur cellès de la fanjiîlérÿmpeïa ,'oh:ïvo'it Foftklus
pour Fauftulus ; nourricier de-Romulus. ©rfiHfoir-
îndifférêmffient ‘oir'urn po&tftâurum ,* 'çratci polir oa-
ratà } & oriente- pput auricula.
' * Les" rdmainst, en adoptant des hnôtS'^recs
thangèrenf qùelqijéfojs l'O ep I j^ainfi deVgô^«-
& de »«us ils'firent tri'ckÙ}unit&t cinte, '
l Ils fubftîêuèrént auffx quelquefois' l’O à T E 4
C “eft‘ ainfi qffotrlit- fiir d’anciennes .’infcrîptions'
PelÛUpŸ.^Qm PdllihSmÿSb vorî& pbu'r vêtèo.îy.V
Mais*pe toutes les ’fubftitufnms .^cè'llès de l’Oj
our l’V fâ t% plus fféqujbnte. Dès les temps ’de
Meffîpdrë’ur AügUfte i on tfifoit généïalérieiit fr i/ r
Cette Orthographe -paroit 'd.in’s^fîM ||H˧
jicfnbre dnnfcripndfîsfrôtnamès. Sur le^peblin du*
Vpfièefe de Rome, on commença à fubifttàér^V
à l”U \ ;8i®%n ' éefi v ir^ jfJM ' g[£ 1 ieu à'èpi/ùh.
' Vgféz;le% n âqùites de la fÿlTénd l H o r ta *^ z î! I.
c. 8. pbàfff!'.)M^^rit|l‘ten atteftè;iar'fiébué'nqé:â"e
mMMÊÊBÊÊmâ Quid 0' dtçiéfv^nfutdte ;Â
Jcribfre/ltdr id iri 'gr&cts 'tâ.tum< nbt'&iïf^ dt-\
' “ front
*ï*fec(rumÆotes'l-àd Vtyfficrtdejitttus ‘eft.
Aiiffilit-on dans les infaipums^Geiiteri & qliori)ï
Âiequom^ aprelius, comp'afctios jiger, dederont, duom-
Vireràdit&j'vivos-, falvos yV'oleanus, iic . pquï
Æquum, Aiirelius $ &cï v ‘
Lés auteurs qui '• affurgiit q f r ■ tes
voient -toujours O polir ^O.U-, -& les monu-rnéns
-dont ils appuient ce fa it , font poftérieurs à d’autres
, où Ton trouve'- également, -O. pour O U ,
-mais fur JefquçJs ;on voit auffrfldes-j V- en grand
,n,ombrer.,jÔm ne qçpnoît .auqwn moqurncq|j& la-
;tinst^quelqu'ancienjqu’ii^puiffe(erre ,-où.l’V ne-fe
mont.rq^îitvÿ^ÆnièiÛiqfplqu^R^fW ft P^©ilfe
exclus, oij,ne prouvera ],-a-mais<qu,il- foit d’une afl-
tiquité;fupprieure-à ceux où l’y eft, employé. L ’V,
qe remonte pas moins haut chez les grecs.
L’o jeft;r|®plugfepajfV f m qq^lques Biédaillcs
de Lipaf i 3 -fur ÿRi-j^daple' d.'Aètqo'nen Çhiry-
gie j, frapp4e.en,1 honçei^r de &^.éïoj)ANeur^ann,) ,
8c. par ;un ,1C l fur celles, çte Ne.ppolis., dans; la
Campanie,... :
diyffisr ^n quatre grandes leries, tous
les p 'd e s.’ niàrb^eç, des medailles &'des manuf-
criw.
^ S î f è l ' t s O t ó * : gta^|i|fé||e,yarr.Qndiffent'ifeâli^
eriiéfit é||^t çn 'cercles ,-jl^àt..en
.orales;lÆ-en.ovaies.copchiS; z 9. .obliques-; ,z°.
j )r"ér--
mpqte-nt à la plusha-ute antiquifé j l.esaqtie^ fui.venc
d‘e paes faffs~pouvoir être renfermés dans des'bornes
-fikes ■ ». • 1
p- -OE Les O de la; deuxième féri&fe font remarquer
’par leurs-angles.. De plus*, -'des! ouvdrtutès '-fté-
! quintes y, paroiffoient avant L’ère vulgàïréi'-&dàns
ileÿfièqfesjfeslplus vô’ifins ; 1 ” . ouverts en deffùs;
en defibw^ yaaidntjdeux- eôdréits }
50. en d'8éréhîdva ^ j é f i 7°,' |r^qùe en
tqéegià|fe|Si
« La troifième,férié'.montre, des O 'côm so^s
d'une* ouVp 1 y fie ù fs lignes droitas. ge's quatre pre-
‘iqlèrès; yùlgaîre'jTe/
autres, ne qpnyjcnneht'Qu’aij. moyen^gP,
excepté quelques Cirajâè'resîqèv fixièjnb'.Scqui-
jtiMje rejiTOyes^aùx derniers tarrips, Prepjière en D ,
deuxième enfQ.^ Ö. &c. Troifième, autres angu-
leulès à une feû&Jigne.droite.j quatrième â(dëux ;
cînquijeme .à plufieurs irr|gujiçres. ; fikième en
lorangéiTeptieme tranefi^é-ôu Prolongée} huitième
,émpôlygô’ne-niaffivemeTit gothique,'j neuvième en
c s iïé ’j dixième ën ttiafigie » , '