
Panum , & qu’on leur éleva un au,tsl-cl’unevgran-
. «eur & d'une be mté extract dînait es ; qféto'it ^ouvrage
dü célébré Héim&tréon. Piine( parle auffi de
la ftàtue. de Cupïdon, placée dans cette ville’i plie
é’tbit de la TOam'de Praxitèle * & elle égaloit en
beauté la Vénus dé .Gnide.
La côlp-'iie, reoditles honneurs divins à Jule's
Céfifr &' à Àugufte : on err trouve la preuve dans
ime infcrîptiori, 'rapportée par Spon & par Wc-
heler. La même ville donna lu naifîànce au fameux
Pellegrin, dont Luceir a décritlanaort. Les Habi-
. taris' de Purium lut dreflerent des ftatues, ils lui
attribuèrent la veftu des miracles', & de rendre
des .oracles.
La vil lé dé Panam Itbit dépeûdah'te du w w l ;
nement de l'Aire proconfulàire 5 mais’ ce’ gloUVer^
bernent ayint été drvifé'en p!itfieurs'provihces: fous
le régne de Dioclétien, Parium fut cômprife dans
là nouvelle province d’Hellefpont.
I P a r iü m ", ;en Myfie/xfAPiA$ft%...
Les médailles autonomes' de’ cetteville font :
RR R R . en’ or .... M.Èckhél. • ,
R . en argent.
•LeürStypéS^sdiri’aiBesfQnrÆ 1 0
Un mafque ceefféde férpeit.
- La viâoire marchant ten'ant une couronne &
une palme. Q
Un boeuf tournant la tête.
de* médailles de
Paros, fur lefqteües o‘ri lit toujours iiapiün. • 1
‘ COL. PARIA. IV L . A VG. ^cÙ on ia Pa*1
RI A n A J u l l 4 A uqjÊÏs t a .
Ç. G .-I. H. P . ÇojEgnrA^GEMEiiA J u l ia I l s
DRi an a P a r i an a : que Vaillant avoir mal rendu
p a i ÇoZOfrlAGRMRI.'Î.A J U J. IA H i F F C tP lA . ' -
Cette colonie romaine a fait frapper des médailles
| latinesvên. LbpqfietiPde Nei^A;,|dfe^aîie%
Auréle, de Commode', de CaTa'cath v d e Géra-';
de Gordien-Pie, de Phihppepere, deaValérieny’de*
de;.Cornelia Supera , que l'abbé Belley lui a
jeftituée ; de Trajan, d’ Aiftonin-, de Macrin, de
Sévère-Alexandre, d’Aemilien’, ! de G d b én , de
jjalonijaè,'.
-'PARJURE, faux- ferment,-Gé-crime chez* les
anciens, n’étoit point du reffort de la julhice civile,
& ils îaiffoient aux dieux lé Coin de
mêmÆS. Dto/tum injurias dih :ejfe\ curs, . comme. iç
' dit T a c i t e 1 . 7 J . - 4 . ) j.hp)ais çéîui'qin s'é-
toit parjuré une fois , i/avoit plus le droit'd’être
cru : U ai Jimel quis peijuraverit, dit ClÇeron (pro
rabirio pofil c. 1 j;. ) j ei, credi poftea y & fi per, plunon
oportet. L’empereur jufïiniqn ,
fut le ftremïcr'qui fournit à une peine’ les parjuras,
&■ . les "condamna à mort: S i quis per capillum dei
Vel càptüjutaverit j vel alio. modo blafphfljniâ contra
deum ujfus fuerjè, àfficio prsfeSti'ùrbis, ù^utèplfîtp-i
pliciofubjieiatur ( novtll. conftitut.jf.j. Çe-lui qtfi
avoit|ur^ par le génie de Lempereur; &jqui vivrait
! Ton ferment, écoir fi appé de verges ,fufiibps cafii-
gatus dimittitur ( Ulpian, ,l.]i. duojf fiqfisM1$w\
PARLAIS v dans la Lycaonie cdï'pARLAts-, &.*
i nAPAAESNlrW
[ - 'On a des médaillés impériales laïirrw de cette
colonie*, friippées gè fhSnneUr de Julia’Dopana
' & une grecque pouf Gallien.
P A RM A i bouclier rond affe&é chez les ro-
| mains à-là cavalerie &? aux vëlifes’ , 'nu froupei? têî
| gètes f Portfibé. T'ire-LivW^ 8-. 21 ! ) s fui
Idonne la forme rqnde •*&’ rro's pieds-romains de
’ diametfé î Pdf ma & firhtitàtem kàbe't'a'firufiura';’ §f
' magnitudinem fi qUa- àê'défenfionem^jSfifiUm'"^ippi
\Ciii figura rotunda , diamctrum habetpiripeâalem j.
IdarPolVbe. ■
| Les argiens- chez le's grecs, port-oietit la parmi,
|o'û<le Boliefier rond, nu s'pfus pev$t^^l'l 1 p.i ma
5 des rolnainsi On l’ ap|>ell'oiit'%u,ffi cfyphis .pédala
Idillinguer do ficiAuhi3/Èp\xi$fèt lavale ,'omqâarfe
îlon g , ou quifré-lond.côuibé en tuile, ou enfin ,
jquarré-long convexe, avec- lés angles échànctés
lèhrrond.
| On ‘atttfb un i f jF i n ve h tion de p arma'mTthidlcèsî
: p d f m’a ®çax.ix.à> pitRm , dit lè Gloffarium.vetiCS.
]De^a!’vinf!'qülrrfÉs gfgdtateu’rs-rôrtlàin's appellés ,
{tBracek, étoîent'àrmës de'H pdf ma.
I *^Kp-Livfc quj donne'aarveljtes’^me'pârjna 'de
( ÏC:: fâïpÆKkwÂ'
'Cavaliers 'droit plli^ grandR'aire celle des v'elites:
1Eis parmi bFcvzVrer' qtcdnrvqUtflns, Celle oés vé-
litesifèrôH'dbhh lé bôbc’i'ér rofid ‘appelle parmula,
1&? parrÉa' fera; ufi’bouClrér roni dé iirés'dé quatre
ipiëds'jômaîris'.
4 ’Unportefènfèigne'de l'a colonne T ri]ine (fioU26)
porte fous ftt'n'bïas’la par muta j qui qe pèu't le cop-
yrir
des cavaliers fur Id meme1 c'oîofffie & fur lesTmobU-
biemplcouvre les mê nés’parties de leins cçrjaç,
6 de plüfè lés jambes j ce tjui én démontre la
grande Xurfâce-
Le
i Le travail de cette-a^athe-ë’nyx,' d.it'C*idus
(Ret. iAntiq. 3 pi. 42, ri. 3 .) , gravée en creux,
eft llche & mauyais. Lè"fu)et fait voir un cheva-
liâf^tmtlain à Cheval, & dbht là 'tête éft-cafquéé.
Il porte dans la-main, dont^Ie bras eftf'tnârgé'dut
Doucher» les déqx javelots ope l'on voit rarement fur
lé^'mobunrtëns de Cette naticn, & dont')’ ai parlé
dans le'fécond volùnfé fi à •Pôcéàfipil d'tin vâfe
étrufqüp. C e bouclier couvre la frghre prefqu’en
entier , & diffère vppur.la grandeur., de ceux^que
les auteurs aflciensmpè Côtituméde'donner àla car.
vâlerie romaine : cel.ii“ci*éft au moips aufii grand;
quê,celui dés lé^onaife^, Lébducî^r ÂStarââépafmu
étôi't plus^ petit, & ïorlvhnbif irtielix par fort :më‘
dipcîé-^lùWe fiSt pârïa 1 égêt-eté > SfüaémëdŸeftiens
& 'êef,à<5tr'3fl dü:éavaliôr':(!àu!>réfté , jê 6éf£Üs*éè ;
qife veut dire da ligne d’aplomb, qui traverfé ce
mêine bouclier , dans tou té fa hauteur ».
I , P A R N O P IU S , rvtnóm donné à Apollon dans
TAttique, parce ql/if aébitfdélivré le pays des fau-
teréllés donpirl étoiit.inFeftë. Lès athéniieris en re-
ccmnqMTance de cejb-enfait, lui élevèrent une fïa-
tue de b to n iîé fa ite de la main de Phidias, avec
%ette infçription : K ’ApoUon Parfiopins. Étt^greç
n«ç»«(r#r, e|t le nom.dçs.fauterelles. . T
Dans le dfajeéle Eolique fignïfie', rat-,
coufinf, jnóuchéron, & autre anfoial mcotnmode,
ïdoîit on croyoit qu’Apérllon déiivtpit les coptrèeS.
; P A R O , barque ; de-'à vjetjt myoparo, qui fe jic
iffîrtsPèïïiàs » & parunçfJus j, perite barqpe dans le-
Glofuirè de PqHfs- Âbbori a fait mention du para
| ( i . 248 & 4 f7-") i '"
mtrAfiqui fap vente fugaretuïere paroni.
PARMENI-SQUECle Métaponte futpuni pour
. avoir jforcé.rantfcdeiTrophonias. Vtiyei La t in e
:^RMLIMA.JVèyet PXüiti'A.
' PARMULAR II. C ’éïo'it le nom que port oient
ceux qui, dans les/feUafr' du cirque,,’Je déclàrpient
pour \zS'tkreees, efpèçe de gladiateurs armés du
bouclier appelle parma /-car chaque faâion avoir
fês partilkris, qui prenoisrit Iq'notri,du parti auquel,
ils s’étoifent attachés. Ou appelloit yttittiaini , ceux
l, Pfafiniarü, ceux
qui fe déçlàrOient pour laMferte*.-& Parmutâfii,
lés pârtifaris des gladiateurs armés de petits boucliers.
| '
PAROCHIA , étape , endroit oh l ’on étoie,
obligé de donnhr'^ajx magiftrats , 8c à tous ceux
qui voyageaient pat autorité p .büque, les fub-
liftancès « tbi^ pour cçartftiiiêr
leur Toute. Voye[ PAabcHijsi
P A R G C I ïü S , Horace. {S a t. 1. y. 4y.; ) dit :
Proxima Campano pond qui viliula , teâiim
[Prtbuit, et parochi , qui debent ligna , fuie nique.
Varron cité par NonniusXt. 13 9 ;) d it aufiî :
Idem facerdos, prêt or, para chus denique , idem fena-
>tus, idemque popult cap ut.
PARNA S SE , fils'de la nymphe C léodore, a voit
deux p'eres , comme tous lès ailtres héros -, dit Pau-
Lanmj l ’ùn ^ p f t e l j ç)étoit Clébpompe : Pautre
foimortej, Ç'etqit Nepÿume. Le mont Patnaffi &.!a
forêt vo’ifine prirent dé lui leur- dénomination. On
di t "d ù'i l'fr'o üv a T a r t dqfcooihôître Pavenir par le
vbî aes’oifêaiix.^Il bâtit une v ile de.fon’ notn j qui
fdbfûbmeygée dans le. déluge de Deucalion. ( Pau-
f a h M b W ^ f
’m P a r l a s s e ,dTplus hapte mpntagnede. laRho-
daèj-élhs a deuxTQmmëfsVaùtreFois iré£iàmtu:$}!f
dontd’un é't'ô't^çonfacrè à Apollon & aux'mules,
& l’autre à Bacchus,..Lesfontaines Caftalie, Hip-
■ pocrène ; Agapippe", _y ,pr'ennehV' leur ïb,urçe. Il fe
prepd au figuré, pour la poéfié & pour, le féjour
■ d6‘s pbëèes.
_ Les mythpidgués, difefft qu àu-femps du dëlugè i
lè pajnqlfei
.V” ? } $ ? 4s ^ T i i ^ l é ; ^ A 3m p ^ E 'q u i precede,
* ÔIJIÇ^“É^deTs'^eno^iAatlj>n dé la, n^ptagué-
I^RNASSÏbES,;lurnom donné aux mufçs, 4
Caufe aé leur'deffieUre flir le mont Parnqffc,
Antiquités, Tome IV .
Les Parocki éroient ceux qui à Rome fournîi-
jfoient aux princes'8c aux ambafludeuis étrangérs ,
ce qu’on leur ddnnoit aux dépens du publiç. pour
fleur fubfîftahce} Bc.ceux qui, dans les provinces V
|fërirniïîaiérit, aux ,iu à ^ r à a \ ,^.-v&yAgw>ît;|n-) Je
|lelHlqbois, le£ofn*,&c. C e f t pourquoi C icéron,
;dâns une de fes lèrtresi appelé Sextrus,/>aroè&rà *
Surf hëte’bàfîal, parte qu’fl s^empreflbtt ordinaire-'
^mei.t pouc^mer ch z lui les étrangers de diftific-
;tion qui vètrèiept}à Rome., f Attic, 13. 1. )
| , .Les ^épeqfes que faifoiept les parqchi', fort à
! Rome, ^loit .dans -lés provinces , pour défrayer
Ue$ amba$àdeurs ou ceux qui voyageoieut par autô-
irité publique , (p prirent d'abord fur l ’é ta t, én-
fuite on ^étalàlît un nxy&t rifijbUçi
'Ces fortes dç:çpjnmiflaires furent pommés parochi,.
;d’,uh mot..gréc? qui;-fignifië fournir. L e ‘même '
terme deilgnè auiïi danV lés aütetirs uri'hôte qui
loge , qui-.traite , qui fait les frais.d’un fellin.
Hqtace djt dâns cette acception ( Sat; 1 , 8 }
Tum parochi fiieictji nil fie timentis ut acres
V o to n s ,...............
B b b b.