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à Limoges. La maison du fémînaîre de Périgueux,
où la colonne a été autrefois tranfportée, eft à l’éx-
trémîté de la cité , fui la routé duNord-Oueft qui
conduit à Saintes. 11 eft probable que cette colonn
e etoit placée au bout de la plaine , vers la four*
ce du ruiffeau deToulon , à demi-lieue_de la cité,
félon notre manière de compter aujourd’huiy qui
qui eft d'évaluer une lieue gauloîfe à une de nos demi
lie lies,
- ■ Le Boeuf rapporte au même endroit l'explication
d’unetable pafcftale,gravée fur le naur duchoeurde
l'ancienne cathédrale .'d 'u n e ftrudlure d’environ
1 ana 100. Ce favant fait remonter, contre lefenriment
de Scaliger,cette infcj-iption à l’an i i é j , où.
Pâques fe trouvoit le 14 de Mars. ( Ç ),
PÉRIMÊDE, magicienne fameule, queTon
fait aller de pair avec Médèe &,Ctrcé y & qui félon
quelques-uns , étoit l'Agamè’de dont il eft parlé
dans l’Iliade. ( Tkéocriti Idil. a. Propert. L 1 Eltg.
3a. vers, 25 ) .
, PERIMELE, fille d’Mippjodamus , s'étant laif*.
fée fëduire par le fleuve; Acheloüs , fut précip té e,
par fon père ^du haut d ’un ro ch er, danS-ffa me r,
dans le temps qu'elle étoit prête d'âccôufcher. Son
amant, qui fe trouva heureufement fur le ro cher,
la foutint entre fes bras , & invoqua Neptune
pour lui donner un afyle dans fon empire. Le dieu
la çhapgea auffi- tôt en une île , qui prit le nom de
Péri mêlé. C ’ell une des cinq Efcfiinades qui fe
trouvent à l’embouchure du fleuve Acheloiis.
Voy*i Escbinades.O v id j Metaifi. lit. VIII. j
PERÎNTHUS , en Thrace. nE rm e icN .
Les médailles autonomes de cette ville font :
R. en bronze.
O . en or.
O- en argent.
Leurs typés ordinaires font 1& ■'
Un taureau debout.
Une lyre."' "J
Une fleur de pavot & deux épis d’orge.
Cette ville 2 fait frapper, fous l’autorité des
gouverneurs de la T h ra ce, des médailles impériales
en l’honneiir'cle la plupart des Auguftcs , :
depuis Claude jufqq'à Galîien. . ; {
Çe fut cette vifte qui réfiflala première aux per- j
fes, & dont la prife facilita à Mégabife, lieutenant,
de Darijis, la conquête du relie de la Thrace. H é- /
rodote rapporte qu'il ne put s’en emparer que par ?
le fecours des.pipniehs, qui l’attaquèrent à l'im^ ,
provifte. Ou fait le plaifant defir que lespcnn.tb.itiu
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fiient alors aux péonîens ; ils les appelèrent en trois
tortes de duels, 1 un d'homme, l’autrede chevaux,
« lÊ troifième de chiens : & comme ils fe'réjQuîf-
; foient en chantant l'hynine: de la viàoiré , qu,’ ils
avoient déjà remportée dans le premier & § fécond
oe{i, les péomèns profitant du moment favorable
^ \ Sr^ e^!lt^‘ f ns plongés, dans l’ivrtffe
o£ la fecurité les taillèrent 'en pièces, Ht fe ren*
dirent martres de leûr capitale.
! j, Philippe ayant formé le projet de fubjuguer la
Grèce, ravagea les terres des périnthiens, & tacha
de s emparer de leur capitale ; mais les athéniens
lecou|urj?ntyiveraent>ért72rÀ«&Philippe fut obligé
d abandonner cçtce entreprife.C’eftà ce fujét que
les périnthiens firent en faveur des athéniens, leur*
bjenfaireurs , un décret des plus honorables, dont
Démouhenes a donné le détail dans fa harangue.
PERIODE , en chronolgie fignifie une époque
ou intervalle de tems par lequel ,on compte les
apnees,ou une fuite d'années au moyen de laquelle
lerems eft mefuré de differentes, manières , dans
differentes occafions &par des notions différentes;
telles font les périodes caliipiques & rnéthoniques ,
quiçtoîent deux différentes correéfions du calendrier
grec ; hpériede julienne inventée par Jofeph
ocauger; hpériode viélorienne.
période caÛippîquc,ainfi nommée de Gallippus
fon io v e n te u r^ tt une fuite de; ^6; ans J qui i,e*
viennent continuellement, & qui étant ecoùles ,
redonnent les pleines & Jes nouvelles lunes au
laieme jour de l ’année folaire.
r Z “r etc inventée pour perfectionner
la/wod<yfféthonîqu£ is>,ans ; cette
de^meré période ne f t'^M ^ p s :? a f lê i - e x a ( f te ^
Galhppus, athénien lamultïpKa par 4 , & forma
ainfi la périodecallippique. ;
PERIODE conjlantinopolitaine, eft la période dont
fe fervent les grecs telle eft la même que hpériode
julienne. '
période dxonyjienne ainfi appellee de Deny? le
petit fon in vente iff eft là mem|cK,Oi,fcq,uf la cé-
ryôffe vidorienne. oyej période viSortenne.
PÉRIODE d'Hyppargue^f eft une fuite de 304L
années folairès qui reviennent continuellement,
K qui felon Hypparque , redonnent eh av e n an t
les pleines & Jes nouvelles lunes au même jour de
i’annce folaire.
Cette période n’eft autre que la,période ca'ftbpiqne
multipliée par 4, Hypparque fàffpït l’apnéeTolaire
jours5hfeures,yy’ 1 2 " ; & de;!àifqpnpl.hdit
qu'en 304ans la pérWféallippique deyroiterrciui’un jour en entier,'C’eft ce qui l’engagea à multiple»
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eettepériode par 4 , & à'ôtprftu,produit un jour. 1
Mais cette correction ne fait pas "revenir les pleine*
& les'hôuvelles lunés au même jour de la période: \
car il en a qui'anticipent d’un jour 8 heures
Z) 1 9 ' , io”.? i ; ^'^-y ' * * - 8 ^ w,
PER-IODfl' ’JUUIKK«.
• La pçiiodejuliennc eft une été fi Clive , imaginée
par Jofeph bcaliger,pour faciliter la réduction des
années, de toute époque donnée,aux années d'une
autre époque, telle qu’ on voudra la donner. Cette
période réfulte du produit des cycles de la lune ,
du foleil & des indiCliops, multipliés les uns par
les autres. Ainfi multipliez 19 , qui eft le cycle
lunaire, par le nombre 28 du cycle folaire, lepro-
duic fera y ; 2 , lequel étant irtultrpfié à fon tour
par pigs qui eft le cycle des ihdiclîons , donnera
la fomme de 7980 années , qui conlluue la période' ,
julienne.
La'première année de notre ère vulgaire eft
placée , l’ an 4714 dï<la ,p é r io d e j u lie n n e , d’où* i f 1
fuit que pour trouver une année quelconque de
1 eçe-vulgaire dans cette période -, il faut ajouter!
47i î * cette annee. Par exeinple , pour-favoir à
quelle année d eh p é r io d e j u lie n n e répond 'J'àn i j ' f o .
de 1 ere vulgaire «.ajoutez à ce nombre , 4713 ,,
& vous aurez 648 3, qui eftl'année de la p é r io d e L - :
tienne que vous Cherchez/ ,
La première année dé l'ère de Conftantinople ,1
elt J an 79 jréy^avant la période j u lie n n e . Ajoutez;
cette fomrae a 4 7 1 4 , & vous aurez ffOp , qui
concourra avefc la première année de l'ère vulgaire.
.
La première aqneéfdei\ére d’Ifdéger<ie eft l’an
de wltenne , ce qui réfulte d e.la’
lomme de ô^&ans, Ajoutée à celle de'47a 3,
H H Période juü^ne eft d’ un grand fecours.pour
les années qui precedent, le tems de l’incarnation •'
mai? depuis cette époque, on en fart moins d’u-
; Cjiaqhe année de la période'julienne qui commence
au premier janvier, aT o ifcp lè Maire &
T °n cycle d’in d ia iq n s 'p a r 't ic u l ië r r ïéÆ è ^
( n y a point dans foute l’étendue de cette période,
deux année* qui aient à la fois lé même cycle fo-
lunaire , -&N le même cyéle
d indignons*:-dnluLs enfuit que fputes-les années
ac la période julienne font diftinguées ,Ies unes
des autres. Elle s’accorde ayéç l’époqiie ou.péno'dr
canitintmppoiita^e, quf é&iç en ufage parmi les
grecs;*avec cette diflPérence que les cy®é* fôlaires
«^maires, & celqr.df’s iéd&tions;; s*/comptent
d fféremment, & que ja p r i è r e année d e la / é i
W B fS S Sm ee'’e dea^icoiièafli
P E R 6y j
Période ou cycieméthoNique, appellée anfli
cycle lunaire eft une fuite dé 19 2ns , au bout def-
quels les pleines & les nouvelles lunes font fup-
poféeS revenir au même jour dé l’année folaire.
rOn a*appeile cette période méthonîque , du nom
. de.fou inventeur-Méthon. Voye\ mbtHokIQüe.
Voyez au£ cycle.
pério’de viSorieme, eft un intemlle de u i
années juliennes, au bout defquelles lès nouvelles
& les pleines lunes reviennent au même jour de
de l’année julienne, félon le fêntiment de Viélo-
rinus, ou Viélorius , qui vivoit feus le pape Hi*>
laire.
Quelques auteurs attribuent cette période à Denis
le petit, & Rappellent pour cette raifon, période
dionySenne. D’ausres l’appellent grand cyclepaf-
_ chai, parce qu’elle a été inyentée pouj- trouver
- .e tems de la pâque , Se que dans l’ancien' çalen-
drier,la fête de Pâque, au bout de J32 ans,tombe
au même jour. »
j Ta période viftorie'nne fe trouve en mifltiplîânt
; le cyçla. lunaire .19 par le cycle folaire/ig j je
produit de ces deux nombres eft 532. h
Maîsil s'en faut quelquefois d’un jourj 1 d heures,
rm p ,ré 4° " ‘ > -qdie les' pleines & les n®u-
vçlleslunes ne retombent au même jotff dans cette
: période o
PERIODE chaldaïque , Voye3- SAjtds.
, PÉRIODIQUES ( jeux ) , Lés jtÀpériodiques
etoient ceux qui fe célébraient to.ujoijrs après une
;■ certaine révolution d’années , comlrie des jeux
olympique*, lespythieus, les îfthmiens & les né-
. meens. /.
PÉRIODONIQUE. { combat) ou périodi-
| que „ce mot précédé de cer fe troiiveen abrégé
. CER.PKR.fur quelques médailles de SiJon. Vaillant
, & Spanheim prétendent <u’ils-fîgnifiéit cenàmina
'periodonica, & qu fis défignent des jeux auxquels
- etoient admis.exclufivement à tous autres les feuis
arhlctes périodiques, c’dl-à-dire céüi) qui ayoient
déjà remporte la viéloire dans les quatre anciens
jeux façres de la Grèce, favoir d'QIympie de
, De !p|es, de Nemée & de Plfthmedÿ Corinthe ;•
avantage .quelles anciens grecs exprhnoient par
ces termes »/««y i-7y ■ srefleéu, vaincre
. , i our, ’ U p¥ ode-M - Iffelin,combat cette
idee de Vaillant & Spanheim, & penfe que ces
. mots CER Per figmfieîit certamcn periodicum , &
quils marquent fimplement des j?ux inftitués à
bidon , a 1 imitation de ceux des grecs & oui
leur relfernbloient dans les principaux points. O a
Ef«hte.feS raifons dan* 1 Ufloire de l'Académie des
Belles-lCitrcs | tom. I I I . pag. 4I5 > ù i . l z & S
pendant tenons-nous en à i’opiniqh de Vai'laat