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appellolis tikFfânce letpbeilès lettres & cè, *fü’onp
, nomme dans les uhiverfités les humanités , ,hqma4
niâtes littëte. ©le falfoit àüéerôis lia j&inéipalè &
dApldl Iklle "Partie de la- grammaire.
PHILOLOGUE , f. m. On appelle ainfî qui-]
conque embraffe cette littérature^ univerfèlle qliij
s’ étend fur toutes fortes de fciences & d’auteurs.'
•Tek l ’ont ceux qui ont travaillé fqir les anciens au-;
teiirspcmr les examiner/lès corriger,1 les expliquer
& les mettre au; jour. ;
• Eratofthène , bibliothécaire, d’Alexandrie, fut I
le premier qui porta le nom de p h i l o l o g u e il f onl
en croit Suétone,pu celui de cmijur,félon Clément
Alexandrin. Il vivoit du rems de Ptoletnée -Phifa-s
delphe , & mourut fort âgé dans la cxhrj olympiade.
On compte parmi les philologues fameux dans1
l’aniiqâitéyVârfon » Afconius , Pèdîanus/ Pline ;
l’ancien, Lucien , Aulugelle, Athenée, Julius ,
P ollux, SolirijPHiloftrate, Macrobe, Donat ,Sêr-
vius, Stobée y Phptius, Suidas, & c .
Entre tes modernes -, les deux Scaliger, Ty r -
nèbe, Cafaubon, Lambin, (eS Vodiqs & tes Heln-
fiüs,Érafme , Julle-Lipfe ^ i r naond,Pàtau, Ra-
pin , Gronovias, Spelman Sec, fe font fort diftin-
gués dans la philologie. Elle eft p-ès-cultivée en
Angleterre, en Allemagne 8e en Italie. Notre aeà-
démie de belles lettres s’efforce de la remettre en
vigueur parmi nous, & rien h’y eft plus propre
que les mémoires curieux dont elle çnr|çhit le public*
PH1LOMÈLE & PR O G N É , filles de-Pani
dion,, roi d'Athènes , étôient extrêmement belles.
T è t fë , roi dje Thrace, ep^u%,Progpéq.çertë
psinceffe 'fâchée de fe voir féparééde fa foeur,
qu’elle aîraoit tendrement', pria fort mari d’ aller à
Athènes chercher Philoikele pour • la conduire en
Thrace. Paardion n’y bènfemiir qu’-ëvee' beaucoup
de répugnance, comme s’il ette préyu lern.alheur
qui aîk>itjârtivîêÿài fa fill&s II la fit accompagner par
des gardéspouï veiller à‘ fâ; conduite. Aufli-rôt que
Térée fe vit'enfiOffeflroîVde cette béàuté, qu’il
. aimoit-déjà éperdument -f irUe fongèa qu’à fatif-’
faire fa palfion , & dès qu’il eût prts terre,-il'fe
défit de' tous ceux qui accompaaiioient la, pjrfo-
cefle , là cOndùifit dans un vieux château qui lui
appartefioit , & fe lr#ra à falpaffion; Mais défélpé^
ïé dés reproches fangkns iqu’-elfe lui fatfoit, iî lui
coupa la langue, & !a laiffa enfermée dans le château
fous :1a garde ^è pêrfomfies; aïfidéesi Après de
tels'forfaits, Térée eutPaffurance de fé préferitér
dev-aetifon-époufe, St affeélaût un air trifte,1ui dfit'l
que fà foeur était morte dans le voyage. PîôgfréiJë
crut, pleura Philomèle comme morte & lui drefta
un monument«
-P' H I
Un anr fe«paffaJànS qu;e Philomèle put’îhforfnér
fa foeur de fon taàlheureux état/ Éfeircsagina'enfin
deitraèerifuéifeqiiè^vec’ùiie aiguille de tapifferie,
lâ f tentât de Térée,' & Ia fi:uation affreufe où' il
la to if réduite. Prtïg-né reçut la to lie , & fanss’ a-
roufer-à répandre dlSfutilés lérrifies/eHe-ne1 s’o'ccü:-
pa qpè de Ta venge..nce. Profuant $PtJ!ft'e'--.fêr$' do
Bacchus, pendant laquelle il étoit pérmisaux f érù-
mes de cour r â travers las champs » elle fflBf au
château où étoit fa foe u r ,,l’emmena, avec elle,,
l’enferma-rfecrettémentdahs le palais,tua leXfils
qu’ |t^ av-oft eu de Térée. ( Il s'appellbit Itys. ^,
Ayantfiait clïiçç.fes rqembr.es, elle le fervi-tdans un
feftin qu’ éHe donnoit à. fon mari à l’occafion IP ïïj
fête. Philomèle parut à la fin dû repas jettas.fur
la table la. tête de. l’enfant. -Térée, à'cette vu e ,
traafpqrté de rage, demande fes armes pour, .tuer
(es deux foeurs. Gomme elles s’ enfuyaieàt/ Pkilo-
mele fut changéeen n}flignol*& Prognée» hirorî-
delle. Térée quijes pôurfuivoit, fie vît auffi méfa-
morpheffé en Htippe, & Itysf, fomfês, en' chardonneret.
Pandion ayant appris JâJnbvive)je d'une
av'èriiure fi funefte, eh nâourut de chagrin. Voyé^
Pandïon , T é itÉ i.1’
P HIL O ME LIUM, èn Phrÿgié» ’ MHA.&
4IAOMIAEÎ2N.1 "
Les médaillés auton6thes;de çette v ille , font ; - -.
R RR . en bronze. !
• O ; en or.
O . en argent.- ra
Leur type ordinaire çft formé.par deux çqrnes
tPabondance. <
Cette ville a fait frap’gêr des-feédàilfes1 impériales
grecques en l’honneur de Caracalla , de Geta ƒ
d’Alex. Sévère, de'Séyècejââ Eiomna idêlGôMien.
PH IL O M E T O R , qui arme-fa mère, motformé
;de;.ip/?i6w, ai^e.r, St de ^.-•mètcsi'GéTuf“
nom fut dpnn,c .à Démétrius HI du. nom, 2.4e. roi
de Syrie t & à Ptolémée.VI , iojî d’Ëgÿptè.jf-j',»,
P J H R ^ N Q M Ê i r f f e J y % la
NympbeiAr€aùfê qrdirjaîréméni.piaqe,%
la chaffe. Màr^(pr^)â|tt la fr njiâ’ Çpllfbelgér, ga-:
g'najés bonnes,grâces <ïé PMlèmor^é',4® là rendît
nîerè'dfe deux enfans jûlôéOTX. Gfàïgnapît
; anatiqn de fon père , elle les jetta dans l’Erimanthef
Le Diétp., leur 'pèée, ptit foin de les îfailver ’/ au
rapport de Plutarque. V’oyeçLYC'ASTivs', n q
f/PaiiîOir#kÊ ,. fêle-defGraùgtfus yrenouvêlla
ehyérs TéaèSii-'Tbnljsiu.fi'ls , Phiiltpire.dc aPhèdre
àTégard d'Hippolyie. Voyej Cro ira s , Tiiràs*
PHILON'ÔMtrS & C A LLJAS 3 deux freres
de Catane en Sicile , qui félon Elien cité par .Sto-
-bée, emportèrent for leurs épaules''Ieàr père' &
.leur mpre,, pour les arracher’ aux, flammes ‘ de-
l ’Etna.
D ’autres é&rivaîhsnqmmenbcesi'déûlifl^fêux
fière.s qui fervent de type à des médailles de jCa-;
tâne, Jénpppnséjr, & AAdffîËsJ''1*-^
PH ILO P A TO R , qui aimefon, pèrg ,.fQrnSé de|
- Qlxc; , ami v 8e d:e j rrurtf .., , pè.re. C e glorieux
furnom, a été donn^ à^ùn Ptolémél-|tP;d’E |fÿ te ,i
% îe“ fifs> 1« 4? Syrie, St à trois Au^ocbus,:
lM s ! 'détSySé‘. * ; •
4TAOPOMAIOH -, ami ’ des _ romaitjs. .AriÆâr-
ïa n e ,'& qfiélques autres ro:s’de“ Cappâdi>ce'pn-
.rpit ee. fornom-pour, plaire?.aux maîtréf de l’univers.
d
PHILOSF.BASTE, AlAoSE84STOS,ami d’Au-
gufle. C ’étott untitre que des princes & d e s viHesi
^prenqi^t.j;pp,urîté£ïK)igner,pübliquefoent leur:àtta-
qhemqnt a-quelque empeceurt.Gè titre fe.trouve,
.ifêtides marbies de£jjrziqi)e&.(ur d'antresiinfcrip-
Sions. |1 ne faut pas •s,'étonnetque la vdie.de C y nique
/en fo’t décorée,pu-ifque 1'empefeur Hadrien
'M m f 9 tnMéer de> bîeuf^s. .R y a,d?çs ^uratori
•( P-: •^ '^^ ^r ^bqéj/qMî^tiqtiftuiymintrequq la
prW’la,qualité de pfulo-
’fêfoqlah|éa(|p|• là*qmtïtejd*i*nw Ses rordàinSi^^a-
;go,K<sioé , d’gmi j de , Cjé/ar ,( <pttyetu<Hip , &c.
. PHlLÔSQPHËS.TpUtcequePlinç (É .jtL jfd .
jC. 8. ) rapportei ait fujet, Ap$philaJ<\phes 'dont’onre-
j è h f l e s ^erfÿîit^àRjqaie i>p iç$ anc dkihpteft'ç-
mént, ce qu’ il di'tde la quantité à'artiftesuniquernen;
occupes de ce genre de travail, doit nous pei fuader
que -le? romains éto|ent délicats fopiâ’ réffeiiiblàèce
de pejs. pot^aifs qUfils. pk^iqnt^jfcét à leurs doigts^
foi-t à leurs- .colsy roit enfin, füïleurs parures, &
dont on ivoyoït déplus.les- buttes .cfeos leurs-bibliothèques
& dans Jeurs galeries. Par cesimêmes
f^'f§iÇ5flPUSd^Yqns ê«e-,ésq;inés que ces,fortes de
mqreeaux,7ne, .foient pas ençqre:pkis-communs au-
joqrd’;hu! ,ÿ& fur-tout;que les -p.ortraits d’Epîcure
foi en t aulii rares. Car-Pline dans, un autre; ehdfoit
s-étend beauequR.-fur !e. refpèâi que l’on ay«« à
P9»S.«.e phijpfoghe, & fus-l’affeétatiQfiDftyec
iaquéte on vouloir -pprtejr io n image ( CayluIa ,v v.
m Ù »• ,î f î ïW . . V
■ Les ,?nî;|lquaires foij^conyenus d’appelietMiVo-
/opA« des -ftatues ou . des buftes qui n m c . d’aütre
yetgmqnt qu’un mantçaq farts tunique, & dont la
poitrine eft entièrement découvert^-,
■ Quant a la barbe philojpphcs, *y~oye? b-Ae.be,
| , ^ On, trouvera à -chaque phiikofppke dont on .’a de
| véritables p,ô|dïait^> li/defcRpticiH de ices marbres*
;■ ! é l& L Q T E , ü f . , J ’use^ dès fillès* dq la ràift,
f felpn-Héfiode dans (a théogonie, vers ,214. Ce
ppëte.a entgndu parimhiloié, l'abusidû.penchant
que les déiix fexesjontil’ün<pour.:l’aujrei ’Mygirva
réMUÆft mot par cetùi 4&nçfà^eftce.S:ù
PHI LOTÉSIE ^ aihfi que s’appelioi t
î c^ é . l^-greçs. la çéré^onie d e hoiyeKià'la .Xante
' les uçs des' autres. Elle fe pratiquer: de cette ma-
n'ère. JXès.quèJefoi dkVfeflîti:.,, orncèlni qui don-
noi t nn grand m epas. ^ v o it ; ye i fq ci u vin d ans, la
f e >
la gqrfoone
a(qiÿ il :voüloi( .pûrq>^qnns.ur.a, etf.
(q é L ^ 'fe l^ d e péqfc&ilés î» s ufeta enKùvoit ,
éinfiilq coupe
pafto^t clqmain _en main , ijufqu’a cq que touj J ès
'Cohvïés-en eùffentbu. ^ispfciîotefâts fepratignpiep!;
encofe-à l’arrivée de quelque note /mais fl' n e -
tok permis qu’aux étrangers , dÇi bpire à la
wreioellîr.<!feimn'èdd6;V^-dk:fe ttitf?# ï<épfliîi aes
autres règles de cette cérémonie de table ,-^ p é u r
confulter ^le ttre de FfoOtêau à M. de ,Bellièvre.
vèut.dhéXMrkéiïZX :
‘ PH IL O TH E R A , datis la Coéléf^rieX: .
Goltxiûs feul a'attribuédes médaijles impériales
grecques â’ bétteyiiléij - ï
PHILTRE..Dépsis que- la philofophie a défa*
bufé feÿ petiples|l^ïgëns' in il ruits nè*croient {pas’
plus à«/ >pktl^4;iqifotix\ reÿeiiaèsi Ilsfl'éèiitquè,
l’on do'ft attrfbuer i l’irnâ'gmaïibnXeiflë k s effets
ptéténdhs dès philtres, ou breuvages-pour donner
de 1 amour. Mais ils lavent auffi que les'forcières
de Thefralie &'deRome étoiem: fouvîent deÿ tm-
pôifonheufes dontles’ préteaidu»- : philtres, ideftinés
a'proé^er tfêsihaladies ou la mort', ttoient .de véritables
poifons naturels, ccai c l
PHPÏ.US i fû-rnom d e la faihiUq ;Fb r i a .
PH IL Y R A , fille de l’Océan , fut fi fenfible
: aux déclarations d?arridur qui lui lurent ' faites par
Sat^QëMjÿi-elle lafc accorda ; fes, faveùrs^Rhéa ,
femme de Saturne, y fut trompéè'jqueiquê terris.}
mais enfin fe doutant dequelque intrigue, elleéclai-
ra de^fi ;ptès la' ^ndqitir dç%ldeux|aman(sv quîelle
ksfurprit dans uq ^ndeàéycgis.tSatarnë ,,po.ur fe
çaçher n prit la.forme d’un içheval, St s’enfuit à
tqutes jambes, en-Fai|ant refênur toutleTélion de
fqs^en0iffeméns,dioyirgile(Geor^.-/ié.III. 0. 91.).
Mgjs Pkilyra. fut fi coàfufe , quelle auîttaTe’pays,
& S’ en;à1lg:errer ferlesmopéâgnésiqes Félasgès i
où elle acçoucha du cenjaure; Q iiro n .X e regret