
certitude la copjeéhire de Froeltck q ui, fur la fa •
•brique des médailles de Pkiliftis & le,type du quadrige
qu’on-v.oit-au revers, avait jugé qtfelleS ne
pouvôkot appartenir qù'à la Sicile ou ‘i la^Grandè-
Grèce ».
' « De tous les monumens que nous donnoif
fons de. Phififiis ,\ c plus précieux, faits doute, eit
îme médaillepubliée par M. Swinton dans lestrafi-
faélions philofophiques. Cette médaille, femfala-
ble pour le type & pour le liyle de la gravure à
celle de l'tlede Goae, préfente d’un côté une tête
de femme voilée., avec la légende b a s ia iz z a z s
de l'autre, trois figures égyptiennes avec la-légende
«IAIZTIAOS ( Pierres gravées, du Patois-Royal.
m j s m ' . •
Dans la colleéiion de la galerie de Florence &
dans celle du Palais-Royal on voit des portraits
dé cètréjfeîne , parfaitement feinblables à ceux des
médailles.
«üi^êA^hn , mùl des grecs. Les rois' des parfhes
prirent ce fitrnqm pour gigier la bietfy$^ÿ:e^ès
grecs répandus, en ^rand'nombre dans toute leur
domination, depuis la conquête qu'enavoit faite
Alexandre le Grand.
PHJLLIS. y ’oyei Ph y l u ,s.
PH IL L O , fi le du héros Alctmédoh, fut aimée
d’Hercule,' 8e en eut un fils. Alcitnédon , auffi-
tôt après les couches de fa fi le, fit expofer la
mère & l'enfant fur le mont Ofl racine, près,'de
Ph galie. Une pte, à force d'entendre crier lîea-
fan t, apprit à le contrefaire .: de manière qu'un
jour Hercule paffmt par-là, & entendant la voix
de la pie, crut entendre les cris d’un enfant. I! fe
détourna , v i f la mère & fon 1rs ; les’ reçOnqur
& lés délivra du danger oû ils étoient. L’ enISnt
•ut pour nom Ecmagor.is ; & une forftaine' yoifiné
fut appelléela fontaine de là pie ( ).
PHILLYRE. Voye\ PmiYRB .
PH ILO , furnom de la famille PxTtrniJ. §j
PH1LOBIE. fo y e z Acamas.
PHIi O C T Ê T E , fils de Poeaft , avoir étéuri
des compagnons d’IL-rcule 8r fon confident : ce
hçros,, en monrint , luilaiffa ùs ftèéhes pour hé-
> dr lui ^ P omettre, ay<'C.ferment i ?-de ne
pBiUis révéler l’eadtyjt |™ k* cen 1res ferojent
dép »fées te s grecvrpVêts à putir p ourT rôye,
iÿant appris de l’oracjfe qu'Is ne dévoient point'
efpérer de'finir h.u-eufement "cette /guerre , ' à.
moins qu'ils n’eulîeW'es Arches d’Her'cüfë
en quel ^del'ce.
^ & fes redoutables flèches. JRhiloêietc^ çÿ3h\
eut'hnnfjur. de faîte un parjure ,: , en révélant! un
fecret qu'il avoit prônas aux dieux tfe ne. dire
jamais, eut la foiblaffe d'éludèr'fOWÎefment, pour
ne pas priver les grecs de l’avantage qui dévoit
leur revenir de ces flèches ; il frappa au ;pièd à
1'etjdroit oit il avoit mis ce facré dépôt. Les dieux
l'en punirent ; car," comme il paffoit dans l’île de
Lemnbs, voulant. rhÔntrei aux grecs ce quç ces
flèches poüvoiënt’ faire contre les animaux , il
jaWa tomber, par mégarde y de l'arc une flèche
fur ie -pied qui avoit été l’ inftrument de fon iàîif*
crétion , & en reçut une bleffure d'autant plus
dangereufe que les flèches d'HercuIe a voient con-
fervé tout fë venin de l'hydre de Léfhë/ dans'lèquel
ehesavoient été trempées.' J! fe forma un . ulcère
qui jettoit une puanteur capable de fuffoquer les
hommes les plus vigoureux”^ toute 1 armée eut
horreur de le voir d.ans cette extrémité , bn*en
conclut que c'étoit unejufte punition des dieux s
8c l’on réfçdut, fuivant. k confetl tfU ly ffe y de
l'abandonner dans i’ile..,*
PhiloBéte demeura donc1, pendant prefgue toitt
le ffègede Troy'es',dansofelte î'e déferte, feul ,
'fans fecours,? fans efpérance, faits fouldg^ment ,
hyré à d'homhksApijleAr», 8c expofé nuit 8e jour
a rafureùt des bêtesfarduchès. Urié câvérné naturellement
formée dans un rçcher lui fervoît cfè
demeure ; de ce^oiAer fprçoiï une, claire fontaine
qwiferVoit ‘à fa Boilïon ? tk ces Hèclres ,- ’ayec lef-
,quelles il tuoit les oifeaux qui .voloient autout dé
li.i, lui fourniffoient dé quoi fe nouriü.
Cependant, ’après l'a tnort d’Achille, les grecs
virent qu'ils ne pourraient! prendre la ville dç
Troyes fàniS. les flèches que PhitiaBue avoit emportées
avec lui à Lemnos. UlyJTe, quoiqu'il fût
celui de^tous les .grecs qu-. Phi le Bè te ha fïbit le
plus , fe chargea de’’ l’aller ch'-r her avec Nl'op-
tolème eu PyrThus^ltfiSs:d^At hide , & eu ti âit'de
'i'èbvmener au eanîp. Sophoek fait intervenir Hercule
fur un nuage , qUflui ordonne de Impart rde
Jupiter, d'aller à T r ’oye' : « T u y guériras'','lfui
» dk-il j ta valeur te donnera le premier raijjg.daps
» l'armée j tu perceras de mes'fléchés” lé '’fier
» Paris, autquy, de/t?tnt de .rriaihe'i rs ) tu r,%rfvér-
S feras Troye^ & tu enverras a Poean, ton père,
» les dépouilles choifies qui Jero, t le prix de ta
wjj^raVttuFe.**. J’enverrai Elculape'^drtir requérir
* à Troyes..... Mais foùVênez-vohs-o- :gréc' i
» quand vous 'd’eîtulrez cèl-ie fuperbt^'viîl-e ; de'
v?réfpeaer la., relikion:t:k-sefle^rrioiitr 3 :»|fe ne
» ;meurt. jamais; leskt^ini^nênt)>(|tte
Sbphocle
des plus, pelles , Caris ^contredit de-tout.le /théâtre
grec., r hploïïété , rarrivé à d'atrbé,e d'esr.grecsl, fut
giféri par Machaon , fils d’ Eftulape». Voye^
Après la prîfe de Troye*, il qe ' voulut pas re-
..tourner* enGr'^e ÿ'lajtipaTce 'qué fort p è rè il^ ln
mort i fpit poqr nç pas fe p rou v e r dans des lie«'
pu ifayqit vu nfrour>x Hercule Chn atni ; i 1 alla.donc
•cbitcher urt établiifcnent^aais la C d a b re , aVec|
quelqu'es.theiTaltem qu'il avoit amenés-de Grèce /
& il .y, fvn,ia îa ville de-P/t'lié. C e héros avoit e'té
^tp des argonautes, Seipn Homère j*il rie, fut pas
Jbkffe d'u ie fle.he , mris de, la piqûre d'un fer-
,penciqU‘ d’une hydre. , ’
Les articles de l’anttquiné ont-'td'ûjdurs préféré"
de rapréfehter Phito&he plutôt d'après les-prin- ^
cipés de-rlaTageffe que d'après les images dé la
poëfie. Les poétes le peignenc : « s'exhalant en
» plai t e i , SrNfajfant detentir'l’air, de cris , d.
w.fphiirs, de rafiglotS & de gémiCIème'rts, ». Quoé>
yjulatu'yàfMfiu , gemitu,-fremiti%ïiS'réfiiitdh$pinùl-
tûm , fiebiles voées refett, f Ennius ap. Cic. defi,i. I.
r
Pen Jaht que les figqres de ce héros , exécute'es
en marjore & en1 j0erresr gravées* nous, hoflfient
avec une douleur'.concentrée^ç’qrri’Tie Je prouvent
'celles qui fôn*t pub lié t s dans k s .( Numéro}
1 18 & i^ ÿ ) l'monbijiens»de l'ântrquité. ( Winckel-
mann his, <£e,l‘Art.:livuIF'ch., j , * ?
Dans la jçplleÛîqn des pierres grgvées de S tnf h
on voH‘uné' fêr3bine, pierre fort rar-e, tànt par rap-
Fdrt à fa gravure qui ed de la première manière'de
Irt :, que pahrapport an fujet.PAi/oÔlrey eft repré-
fenté mordu.Par un ierpent, lorfju’il afu'cnercber
( Sovhofl. PhiloB. v. l 6t). Philçft. ^f'un., Leon.
X V H ip . lÉÉ|f- Meurs, comment '. :;iri Lycpptir.
v. f l-autfel - que Jafon ; dan's'fbn ejtpé'duion
de Golchos, avoit élevé à Chryfe, prombn'to.re
de rîle de Lemnos..*
Philoétète paroît tdu avec fon arc à la main
gauche, k dos courbé .& la tête baïïfée , dans
l’attitude,d’une personne qui cherche quelque
elVofe-jrdeda main drojte il montre' l’ aittel dedef-
fôus lequei lfe’krpent fort en fe dreflant, & en
élevâpt la têtélyers Ta jàmbe droite. |S *•
Silr une' cornaline on voit P.hitoBhè blefle à la
jambe drdite ,*qui eft liée avec dei bandagesV il
le fouttént .g’üne main fur uti bâtoh , ttéirt di
l ’autre Pàrc & le' carquois avec lès flèches d'Her-
cuk. ‘ ;.:
.'fÆpt*e^.îftr,re.,nbUSt.rend .c e^ iq s r 'tè l 0qjijtjt,eft,*
péint par .Sophocle,'.qui lui fait raconter fes.imi-
sères à Nèoptolème, & la gravurel paroît copiée
d1aptçs!(eette t^àgédie ihimitibl.e, & fupérieui.é/ à
toutes ceKes qui .ont ;ètéi faites*'depuis ( Perf.
18-6 4 .: I P w * ■ * I p ^ | fa i_ H*
' rÇmërimt put ipfyitn ïp\Hi:$otarc yiBum , ,
Qiiept ar^SfHiéjnyenit'Jeriens columhas : . ;
E t f i - quiet preterea fa g ic ta teligerat,
( lpf£0ifi$ ptptfifiiim àd illud petendum.
Homère fait marcher les chefs des grecs bi ffés ,
ippuyés fur ( I l vers ^8 ) leurs épées. Sur une
■ cornaline , PhibMete paroi: aflis fur un rochs t,
la cêtè appuyée fur fa main ,droite, tenant de la
gaiirhe,l’arci& k caïquois dHercule; ii a encore
le pied & la jambe liés avec des bandages.
La fardo'rié & la première cornaline ont été
^ publiées daps les Monument! antichi de Winckei-
• raânn , numéros 118 & 11^.
Eti Angleterre, le dqc de Malboroug pofsède
une pierre gravée fur laquel'e PEiloBete aflis à
tèrre, chafi'é avec des plumes les mouches qui
s'attachent à fa plaie*
piAOKYMAioNr, ami de Cumes. On lit cette
épithète donp’ée a un romain appellé Labéon fur
uffi marbre trouve dans cétte v.ille.
Les viljes aecordoient quelquefois le titre d’ami
,. ; tes çiiôy'ens
qui avoieot renduide grands fervices à la patrie.
On en voit* dés’ exemples, fùr les ^onuniens. Le
toi.Archelfiis de-Cappad6ceme retufa pas ce titre
gïpjieux qui lui,fut déféré parafes iiyets.^Le fénat
& Je. peuple de» Cumes honorèrent Labéon du
titre, d’aani de Cumes, en reconnoiffance de fes
largeffes envers, la \Vdt ÇCaylus3 II.pag. iS 8 .) .
PHTLODAMFE , l’une des filles de Danaiis,
fut aimée de Mercure, & en eut un fils nommé
Pharis ,• fondateur de la ville de Phàrès en Meffé-
W l*« /
RHTLOGEUS. C ’eft le furnom d’un des chevaux
du foleil»,iH?gnifie qui aime la terre (de<piAr*i
j’ajme, Scdt ytîteire.).Il prend fon nom du fo-
Leil à fon coucher, où il femble tendre vers la terre.
PHILOLALÎS. Efrulape avoit un temple près
de la v iïlf d’A fop e , dan* la Laconie , oû il écoit
honoré fous le nom de Pkilelaiis, c ’eft-i-dhe , ami
du peuple. Il ne pouvoit avoir un furnom plus glo-,
rièux. '
PEIILOLOGIE. V Dans une infeription pn-
PH1LOLOGUE. f bliéeparMuratori ( f 96.
6 .) on lit ces mots : Philologus A og.
La philplogîe eft une efpèce deTittérature uni-
ve>fel!e q;ui traite de toutes les fciénees,; de leur
origine, de leur progrès & des auteurs qui les ont
cultivées, &c.
Es philologie n’eft autre chofe que ce que nous
S f f f ij