
ïmnn a puhliéeavantla reftaura'tibnda-ns fes mo-
■ numens de l'antiquité, lui paroït être làpljJsântîFe rt rie
. llafce de ce ftyle. Le tour dûvifage 82 les formes
j des parties y font traités de façon qüe fi la figure-'
.étoit de bafalte, on la croiroit^dte fabriqùeégyp-
tiepne. La tête de cette antique efl parfaitemënt
femblable aux têtes de ïemmé’ qjii tfôuvêht
dur les ancieimes^médailles'grecques ?!,dü;'r^lfte ,
■ on pour-rôit y-trouveBj-aufii ïê llyle étrufqae.- y
* À l-’ilne des behes ‘ûztusstà&Palloeïy tronfer-
vées à la vida Albani, la lèvre inférieure avgncq
ûnfenfibbntéiitT poùptïdeaÿlàn^iérïPaif dëJ gra-?
,yité qui convient- à cette: déeffe.;: ■
l . -Lesrartiftg's-.d-oivebt lèibfërvèr. foiftheufemcfit de
Mt' pàsaaëtâseiifiEDleiBotoeiljei fie Jw&éktteda'téaê
de Médufe avant le temps de la &bfedè Perfée.
Le graveur ' d’une-fardbine de Sto’fcft a fui\d
soette qraxirtxe , i& - î .dansrJa gùërre Aésditaêy, u
■ n’a;mis; qu’un chevàîifar: fe^bôiicliêïde* Mineïv*^
éGët attribut (pourrait lai Taire-rècQonoîiFe -pcMtg
•jMîwrycriElippM ; mais cette dénoniftâtishîrieiüi
fut donnéequ’apr-ès le eombat&vec les titanâÇ'ÏÉcsÊ
la tradition qu’ en a ctiflfefvée -Paufanias: 11 faut
dond 'f$g& èôafâqueàtb »que be;eiJe^f®it!|Pégàïe „
.qu’çlle avoir dompté, &-qufiilfom^û!tqdMqftefois-
fou-icafquècomme dahs 'une médaille de
Çyrènoi parce que la fable veut que Minerve-
MipgfyfkGto £qp*forei$Mt ( idéeiesï 'üAftiqpt jftSÊii
dansycoT^àtl ferré qite;de'chey.d'q«ënous-tt6UVond
fiaqjSj '4 tp eut ' s ’ acborder1 avécdè <pdm4
b ^ j dps- , g,éàiîf£.; s • ; i
3ifeul'emërtt
aiis? ëpaiîles"^ ‘mais'-qnqore. aux p-tédsl
tqmtne ^on le voit dans l’Etrurie de Derafter
( ïàb. i jp S ‘& Mus. ) !,JSc dàqs’ Cfc
i çéfôM'X de Àatiirâïdtar.yty?
. diofcç ‘bî’eh; à tor t^ d^ A féqr'îvàfii''^|6fe â
dit qu’on ne trouve point de 'Si
qu’àutuh- aütetîf n’ae parlé'çfê'çet dtirmiït. '
■ lÎMinerfe foudro'ieilê^nt’aüs- fui "des” médailles,
de Phd'Ms^nTy®fe;“'(-:Pf//«r;/rj t. I I ,
& fur des pierres gravées Hsje la cqHlftibii >de
Stofch.^jL J 1 f t 'M
/,oOp Mie sfUp’un^offlàliué.^èïS^febl MineWe
4ebbufeÿ TteÉànj: lâ ç î i t Jtftain" gâüclie 4S St
boudièt i 1 feifffïlà 'uiaiti'Æc^ltÿé élujügttfé ^
’ ççlle .qu’une petitévfigure de bronze de la' glftëtfte
An collège 'de. 5 a3nt!gna ce’-à'Romé:-Paufanias>
fait mention _ d’une fhtue de Minerve qui tenoit
ùne ebrueillé-fiBn fa main.iLWic-dr^SilIg^étott ifli’d
^enjjeùwÉf®Ujfyqdïôle| tBapVdeputs /que^cét-of-
fSSlft guti scévtft les .-fiîîepdàGéckjpSVMiiürik là5
chaffa , & t-ptkdaicèhoufette'' à-fa ^piâCéi^
JCqyJtfÇ ;pubjjjn^:'{^e,.:4^^KÇ,;pQttéè futéjm
’chàr î avec une dH6Uéttè/;pqfé'e fur'faiîïnte ;
dit : » Les monumens de tëus- lë^ gen'rès nbùs re-
préfehtent fouVent les chars codfacfréè àîal èourfe,
oiiJldëfiinés à ’lâ-gù'eifer=',Maisvla;®otÆtt^pSfée
tfùjr lahàiVé, oiftélci une fingularité'àgréablè.pouc
4»i/C;Ofe^^tion-j & qui"peut nous fournir des
j^Qin^^ues>'bettrl'uféi»-dtir'. l’bbjet d e3cë<;’'monu-
tàffeqs.«En’effet i-elte prouve' au moins que .•!!( dïvr-
fnitë qùi parcourt Tes airs Ibr-fon char V n’efLpotnt
Pallas ni Bellone , mais Minerve,, & j -felonHes
-apparenCjfâ'j Minerve Athènes/ Éhyï:‘lâ f^^ant
aihfi armée contre foh ordinaire , oh pourroit
râniùjë;, & j^ulelle
prend qme très-grande part à -fàÈtion quon Veut
jîepféfeuteriJ Cay/us pA 4-ï , «°è tS*}'
Les mers !fûrmoiân|'Pèiupl|ët'deuPà//iit^)S#rfî
que celui 'de Neptunê. CJeft elle%ii apprit aux
•^eèsll.cq6'ftràïrede'prëiùier nàvl’rë f JmfiMmltat.
m PollacL p. 28. p. 21 llpElléJfo'tilève, ’dans Homère
( ’E. v..ïotj>*& 383. -)- leS1 flots,'contre
la flotte des grecs à-leur retour ^de-fTrm«'^-^
eUe' les appaife- pour. fativer Ulyflfer'Atfffi Voiéoa
au palais liofpiglibzlde Rom'e. fa ftatue avèctUn
tnaipflîrë «llario i i fe s ' pi'ed® Wipèlrëlmânâ >çtoit
q u ille i repréfentexetee M in e r v e qui l'on*aitri-
buorturte cfpèce de puiflànce’-für-la-nief, qu-é^on
fou-lptoit aux .prques ’des’ vaiffeaux’ , 8e qüé Bon
pqrtoit à Athènes en proeèflionle long dutriVage
des la; mer,
'11 y ayoi't'auffi fur, Jé&rômqn.toîfëj(dç!|^isçne
:un5' M in e r v e à laquelle Ies.rriarimer(sIqUi v^Mfent
d’AleVsMrie'pn^doipn^ qn cult«l['ainçulie^Mn
falfâîf^aîs' Ijbatiops de yin.' Ce:te flatue^devoit
rànÿido'ât^ être diftinguée_par^Liefqdattribi)t-re-
là t i f^ j ï ’mèf.j 8e l’ on .poùrWu ’I * reçqnn,oitre
dans' la n’arue du p a l g i s , !
IJans unè pérptûrè des^hêfràès de Titus "(Mo-
iiùm^Mm'dir.->2a?"‘i ^ 1 a. tiù5Mu?ef'cfl“ ^ P$lns
eâ gérge-dfe;ipige?o|i^ èè’llevM^ éft1 &i- H è'ffo us R ft
%3-SïeHfJ de' ’fétr1 Jbrajtî^ement
bleû'ëï’Çà5 ceinture' ^ft'd.e^cpülèSr' 'dé 1 âç)W?':^ ' 1 e
dftfeiér'-de fon^cafqUe , 'rdûeÿ.\omifiëyl^®nique
déltÆous.’'E h f!® | ïà^
dîvinké gue^riè^.-,%5
, Vukqin obtint-les faveurs1 de lPallas^~!rqu‘ü
iHfeiÉsgfl|wfô • '
|Spb: ^ëii^^et^isS^^Û'Êyci^nrpny-pi'ï ê ï ieM0S‘ $i iÿ
Ce fut P-atths 'qui plaça mue vcÔü'Fo'nfîë-fde Iàü«'
rieç/pïila'>têta de Jupiter^'WinqteuTdës^pà'ps
( t)iodf£.iapu.d TertullïïeéihIZ' eérmOijHüitVp'. 124*
Ss)-ç après' l’uvoit aidé'à lës'foudÿoyer. ?&it-
au MuremB!d»<e®l:‘ègérdfnaMôn'eMweK'^’cifélée
fu fi-^ y fe^ ' dtofg'dntiîjj î^ildalfGê la' féNâdtê' B ir'
Bnoelade. i®n’:tyo'{t MiffîerQ£(fëpï,é{entée d^Ôtêiuj
flir une? pierre gravée le :% éolkélfon- deplwfcfi
M IN
- Sue on- bas-relief de la villa : Albani*j_ publié
dans les Monumenti inediti, ft°. 111 , qui repré-
fetite les noces de Thétis;8e de'Pelée, 8e où les
dieux, viennent offrir.des prefens aux nouveaux
époux, on'vqit P atlas qiiipçrte un cafque 8e une
lance. Sur une peintüre antique (TJi|é,ft0.( 1^3.)^
P allai offre à Paris, pour en bbfeh'if la pomhle,
un bandeau!r®yal d|spnrgfe , comme le ;ffm'bole
de kfouveraine puiffance.
Le fuffrage Tàvoïabîe tà Orefle , q u e r P f ^
donna pour départager l’aréopage fuç îe fort de
cet illuftre jnfortuné (.ÆfcftyL Eumemd. v. y88.
68§,,g3.8.')„ faijc le fujet d e plufieurs.monumèns
antiques , (enrriautres d’un bâs -- r.elièf du palais
Giuftinianf , t d’un fragment de cam^f'd®. I» «<dr
leâijin de Strozzi, 8e d'un/beau vafe d’ argent
trouvé dansMésport d’Anzio (Monumenti inediti ,
j»q. m - à . '
LJne cornaline de Stofch offre Minerve 8e Mars
débours l’un auprè.Sjdql’autre. Leurs ftatuescroient
placées de;içétte' manière;à Gqtonée- en Béotie
âJL» )»»: Roi^ç une raifpu myfté-
rieufevi comme ‘pr^tenddient-,les habitans de ce
pays , maisiqueToti ne nous-a poiW révélée.
Domitien fit bâtir un temple^,P a lias dans le
forum du Palladium : fa frife)|‘ deflinée 8e gravée
par Bartoli, fe .trouve dans fon Recueil de ,bastr.
eüefsv antique s. La €gure de Pnllâs, de grandeur
jexéctlféejde ronde-bofle, eftplîçée
au milieu 8e. au-deffus de l’entablement dés colonnes.
GetteLfigure perd par la proximité dans
iaquelle 7on, la'uVGh,, aujoujsd-.hui que le payé ell
#M|é|''iufqijlaH.J'milieu des colonnes, 8e elle ne
fetnblé qu’jjéblpehée en la comparant aux déco-
rations_'&t|f|ig||Me l’ entablement.
. MINERV IUM ^temple cohfacré à Minerve.
I l yi en-îavoit un célebseîà Rome, près-du mont
Coeliùs , .oâ iélfeà étoit -adorée fous le morn- de
Minerva-clpeèapfo&v'iàz CEafti. 3, v. 835. } rend
plufieurs raifons de ce furnom 3 mais aucunè h’ell
fatisfaifante. r
* MINES. F ïy ^ P R i . , ' r
" M IN ICU LA TO R , enlumineur , )efclave qui
ccrivoit én.rduge fes titres des loix, qui employoît
1c mihiwm dans J es ilivr. eVsl ,
MINIS TERIUM , buflfet 8e vafes dont U étoit
tempiL
MINIUM. L e v.érttablë'ciwaîrejÆlonjPiltne ,
itOÏtCt fàng^drAgen-i tiré dé l’îk-de;Diofcotide ;
& le minium, étoit félon le mêmia-auteur i le
eiivnàbré ordinaire î-;tirë ides 'triines.de mercure-:
.c’ étoit celui que les romains, emploÿoiêjJt* On
- Antiquités Tome I ft .
M I N - 1 2 1
||*t?oft»îf cependant â Rome du véritable piqtiutTï*
C ’etoit ùne pre'parati«n dé- plomb,.calciné ; que
I.on véndoit pour lè n^inium natif ou çinnabre.
Les peintres s’en fervoient chez-des anciens
pour leurs travaux, 8e les chirurgiens pour les
emplâtres j cependant'ils le confondoient avec
le çinnabre y 8e Dibfçoride particulièrement ( v.
'«fSPï? dit qaelc. minium fe tiroir d’unë mine d’Efr
pagne. Il eff évident qu’il veut parler du cmnabrej
d’ Almaden en Efpagne. gày
Iles empereurs 'romains affei^oîent la couleur
rouge,,comme un attribut exclufif>de la fouve-
ràineté ; c ’efl pourquoi les infenfés Caligula Se
Ne ro# firent îabler le cirque avec du minium,
pour annoncer qu’ils donnaient! les jeux«-
Oft' p.èighoît ;eft' rouge avec Au mirtiwin les ftatues
des dieux dans les grandes fole-mmités ( Eclog.
iq^ 17.2 ».& foüvënt aulli pour empesher la carie
du bois des ftatues.
C ’étoit auffi avep du minium qae fa n peignait
les bâtons fur lefqueïs on rouloh les livres. L ’oa
faifqit des correâions fur les liyres avec de l’encre
rouge.
Enfin les triomphateurs fe barbouilloient avec
dvl minium jy pour fe donner un air plus martiald
C-étoit l’ufaga des éthiopiens, mais rëfervé pour
leurs chefs. • H
M INOSt y.tsoî 4e Crèt|s^..ét^k;fifiis de : JüpSeé
& d’Europe. Il gouverna, fo.n peuple avec béà'u-
caup d’ cquité-Ae de douceur» Les loix qu’ il donna
aux crétois l’ont toujours fait regarder-, comme
un des plus grands légiflateuïs dêfVaûtiqusté. Pour
donner«plus d’autorité !-:-&$ t é ^ iÜ fef.retiroit
fouvent dans un antre -,idu il difoit que Jupiter
fon père les lui d'iéloit. s il n’ en ;révenoit: jamais
id 'il n’en rappmttit'quelquejnàuyelk loh. L a jf»
geffè de’foh goüvernemerit, 8c fur-tout fon équité*,
lutontfe’itdo'nner-,à-près-.Çimort ,-.par lespoè'tës!
la fonélion>de ju g e fo'uverain des enfers. Mmes
étoit regardé .prop'tement-, comme le préfidetit dç
la cour infernale* 8f les detix autres juges-, Eaque
& Radaman'the , n'étoient pour ain& (iire que fes
afleffeurs. «lE* ■ ■ pRSf ENf rrs,.' Homère
nous-iè reûtéfepie; avect-un fçeptre! à la main-,
àffis au .miliqu. ides ômbçes dont on plaide les
çaufeiSîâen fa .préfete^ ^Vifgile dit qitil îtient'à la
main & qu’il remue l’ urhe fataleéièj eil;renfermé
le fort t de tous les mortels : il.c ite les ombres
muettës' à- fôn'tribunàl‘5 il examine, lepr v i e , '&
recherche >eBSL:4ej«fé. :erioànfét.(9ltf-(Iÿi; reproche
çependatit.une faute qeiiOhcafiopua un- des douze'
trâvaux d ’Hetculei II .àyqitohégligé de faerifier à
Neptune uMjtâut^»lqu'j|%ii-.mroilipfèmis.- Ç e
dieu,, pour l’en punir., envoya un taureau furieux