
‘ PHOCÉENS, de la' Pteéidè. t o iÈ î îïï ; '&
4>ÛKI. &'4>. ■
Les médailles autonomes (^ c^peugle f o n j; ,1
R. en argent.
O. en or.
R. en bronze.' 1
Leurs types ordinaires font ÜPi
Une ou plufieurs têtes dé taüféaù, Vüës cîë fade.
La tête d’Apollon.
Leurs légendes ét leurs types Les diftïngU'ènc
des médaillés de Pkocéè en Ionie» .1
PH O CU S , fils d’Eaque 8e de la Néreïde
PCunmate.^ jouant un jourlavec Pelée Se Tüla-
morj ^fesdepxifirèfceéjdtiipjieinier lits»;.'!« palet dé;
Télàmm* lui cafta la têxe &I© tua. Eaqae vinfûtL
mé de cçc accident, :&aaydht apprisenmêmieterns:
que ces», jeunes princes avâient eu^aupanâvântiqueti
que différend, aiéec >lear. frèrei; 1 8et 'qu’ ils-*'aviiieUt;
cdmmâs eeüaflaifiri'àt à l’ inftigajion>de leur -mère , I
les condamnai à unlexil p erpétt^.Fflyef EjsoeèiæiEt.1
P elée 8é T é l am o n . .
t PHfEBADE^Lï’ëfts le nom qu'au donnoieràrls:
prêtstefie d’ ApoMotfià Ddlphesi sSe aitous les’bâi-b
ulitres .de fon temple, tti
?PH ‘3EBE-0 n dortrtéj cfi.nom à ©iane'i confi,;
dè-rée .conàmerla lune.,-qui erffpfunte .fa lumière dû ,
fofeil, au éotnine ioeur; d’Apollcnt .
- La4mère de Latâoé s’appellpitauiri P^ëbée\,}
foeur de Saturne & de Rhea. Voye^ L a t o n e .
& fitL A lR E
cures. Voyzfc / ...
PHOEBUS. Ç ’eft le nom que les grecsjdgnn/'ient
à Apollon, pour faire allufion à là lumière dn,fp-
leil & à la chaleur qui. donne la vieàtqudes-Vhô-
fes , comme fi l’on AïCoit pis
de la vie. D ’autres difentciugje nom azpPhoebus
fut- donné à Apollon»par PJoebé, .mère de Latotîe.
J$ .B , ToàtfCe qui Juif efi,tjréyd\uue dijèrtdtîen
de' M . le Blànd^qu?a méritejÿ'jlîjl1 de Jacadejne-
dei injlHptifotis & billesfletjn/eii VfÿjX J.
C e qui avoit rendu Apollon une divinité très- "
importante, ' t ’èil qu’il'excet'oit 'dafts-qtffit'Fê’ arts
prinrfpaux tlotïcJ il: pafii>?t ;fWUr
lé* Grc-«,comme chez lfs Romtifii ', fiwMpftw* 1
v ination , lamuoqiréà
ciné &' l'arc de tirer l'arc.■Les'poètes- hous e l f e * <
p^éfentèrtt'o«iinaireiSenitd'avèé^ûniidïi .piyf?ëff#b
îles attributs dépendons de ces arts, $e qusî^ÉPIlM
ne foiént pàsf rangés dans le mêijiè!ôrdre paf fôüs
* l*8’ fioëtfes tjui feront décrits, Cette différencié ne
peut venir que de la ntèfuïe déi vefs ,'oiV tlé la'
| fantaifiediipoëce. Dans C.al|jm\que , x ’.ejl,]’art^^e
( tirerTare qui tiént le preMiéHràrig^eftfuléé'Ia^cfê^
’ fie , la .divination 8e la médecine. .Çallim. hymn.
; ià’ Aèoil.y. 44. : 1 i
Pinrfare qui femme a^çiyrÇ«jjgris'ialégjflatïonî
| dans les arts, dont Apollon étoit [’inventeur » n’a
1 p§>iqt fait ;ij]ÈntÎQift de .qeiui de Jançer dés fiècbë's.
i ( pyth. , od.. v . )>(
Dançja tdéfcriptlpp de ces farts, ^peijfqhie n ’a
| imite l’ élégance Se la précilion d’Homère comme
(Ovide. C ’c iï ainfi qu’il,fa it »parler lesdieu i»ir
[même. ( Métam. i. jiy . )
j (.i jn|j|. . • . . Per nie qitod, .truque Jiiûque é,
j jÆftqKeLpata: per mè concoréqnt dJrmiiftâ.aerVfcd
1 Certaquldem nofirh èjtj-ndftrd tarkenurta fàgicta
1 1 vaaifo 1W
i / Inventuni niedictndJtrituth e^ jbpijè'r^p^te^'^rèèhi!
i , J^ifprj J j kerfeqwip.Jfol$fjlai gtfatfffotjpîifj« w
i ^,Ce ^a^qtx^hlah^em^çtÿpvepnfîdéption des'
! quatre amÎÆaatjApqllqq. p |^ i t ;pour
! gj|j|. kuç î«;ç|(»ç^rtl|n®nigfts»
j nqb'.' i . 14. ) avec quatre’qrêiTles & ayjaflt.de»
(mains. On voit fur une médaille de GordienTjap-
; pifs A TheflÈ^
j ^ e )def ^diac_uu d^rJ ^ ÿ a y J illReJ. fupplv 4, ) ,
<ïptt.fiept^^e.e b^ê^fg gu dfnfeçdusj
réijnis j,,cç3qui la rgqd tréSrpréri
\ cv $ h ir, , à
r l’ armi tt^ÿ Içs^prîfcqîes iupqti^iplus
[ fameux &,q'acquifêst .autant d^çâ^tpisqrte )c^ux !
XèjÀgpUoJ.jZe. . ytjG la^elgg^té. pçijp
IffsMac^p. qu^ie,%a_nt;f,tg^r4e?ÿdn|i,ilfejedïePde,
; la; <Évi & , ggifjgi . j les .
iépu^ètés ^ ^ q p j p 9 ^ i i i!^jp9na. ,
! ..Qn~^ a ymc que;;jfup'«rtle
!-erpl^di.?ü';'deV ôràçlës'^ .
‘ fôitf a’inflVijitit lés^moftefl^ da r * cétte1 vmeC 'qCil "
^raVpitcbrfftifné Jon^Vopnete, e t 'cü’il'duî!i'|voit’
teïffiSgre la diyîijàtîpm ‘1 !
| ; D ’ÿdirés^difeWf. éfÿn'dv'oit
art p a r'( ApoUoUor^ lih. 1g digu L a n fils.d e
ïLijptèftSe d e iia*idyfepné ,’î }hyihB|ÿ5 >> Jeifirip. je.
i»< fëtd'ète’tous lés dieux , cWi 'i 4pWiiM'}d3pV
hfèfé'i,'.quf1èbb;po#éfe 18# 1
- ; •
I II païloit pôu^fràl-^^iiuSé fwi^uêtée inëàpa-
P f l l t f
blé de tromper, deux raifons fuffifantes pour
exciter ta connance,qu’on avoir en lui. Chiron le
Centaure |§gndé .J „Pidd. fyth. od. I X . des
queftions que !e dieu'-lui fait fur l'origiqe de la
nymphe Cyrène & fur le fuccès des proje s qu i’,
forme fur elle, lui répand en ces termes ; » Vous
due le mènfonge ne peut approcher» c’eft votre
douceur narure le qui vo'us fait tenir ce difeoprs.
0 rJ i , vous m'interrogez fur! l’orgme de cette
nymphe, vous qui prévoyez lia,fin dernièré d é toures
chofes'*, qui comptez' fès' f< uilles que la
terre produit iu piincenis, lainfi que les grainsde |
fable qp’ag'tent les vents & que’ roulent les 'flots,
vo'us qui coünpjffez lî bien les" caufcs 8c les'qvé-
riemens. »
C ’ eft parla corinoiflance des cauf-s & des évé-
nemtnsqu'^o/Ä>« fe'çn Pindare ( Pyth. od. HJ,^) ]
dëcouvfe l'infidél.té de Coronis.
> Telle Çoronis par un coupable ‘ égarement
»> rèçut dans »fön Jit un. héros étranger, que i
» fAicadie avoit am naî;re. Apollon, connut fpn |
4« crime’. D^n* fe temple de Delphes o ù i1 régne
4’ oûles viétimeslui font rffértes-, fpn intel'igence
» le *ûf découvrir, y en crut ce t émVn-' - irr cpf o- ]
» cTi jbîe à qui rien.n’clF caché, que 'ei menfonge j
H riiapprqrhe-prum Se^que ne peuvent trbmp'ét- lès
» hommes ni les dieux.
Ij» prefcience,qd*Apollon lui fit'donner les épî-
thçtês>de mtmt 8c de tiww«5r»r j fa véracité *îtqi|
mérita celle de Mttyne , de gç dev
«AifÔJi? Ç .Binder. Herodot. Æfchyn. CpLli. '-PFry \
phiad. )!.Qn voit ce dieu defigneftfus le nom de;
dans un partage d Efchylë', épithète tarée-'
-de 1 ambiguïté des ’oracles }m1 reçut aufli comme :
préfi lent de cesr tnêmeîs oracles , 1 celle de À»y<or
jqt&a .lié dans lèhiloltrate. ( Sopki apud Pkilàfir.
Hbf IV . cap. ’f tiû
II. a été fiurnàrwnpë pqur la même raifonv^vrap,
Ç Hefy^kiûi. Skrab&y ïib. p )' comme gn, le^^git1
‘dans 'Ho'mèée , a u ô ’app|l!e amfi en parl/niSdes,
‘r;chéffes da temnfe dé Delphes. ( Homere. iïiad. ;
IX : y, 404'..)^ ' ‘ ‘ ' , ' 1
’Et quoique cette epitpgte .piii/fe fe rapporter
aux tayons' lançés par le^folèjl Çab enuteendis
radiis x | | - p o e r e 1‘ e rp p.lgya r i À l'occa'fîoq tJ4,' ce?
dq 'templè de'Dëlphes fernb’è en fixer1
1 acception ,'|3p(pr (e-s "oracles”. »Le.föäidu fqrhom'
de K^xv.tryô^ts fyj; une Jpftnptjon de
Mucjçori, n eft^ naS doutèux , d e^primeàÆl'
'bienfa .vertu prophétique du dieu,. £ Murkior. inf-
’ erlpt.'p. z j , r.'‘L j>
Les fu.rjloms de qù’on^ fit d. ns Aj^o.ï-1
lonius ( ApolL arg. tiy. z. v .‘-495 . ) de vohfcm-,
us d^ns Èfcbylè ( Æfchy. Qicepk. ) de patmcti-
9 Antiquités' , ' Tome J P .
Mt dans Oppian ( Opplan. de Ven. tib. 1 . ) 8e
de fffffy’tty dans. PirpfaqiaÇC Paufan. attic. } font
égalyjrjent-relatifs aux oracles Sc à la divination.
Apollon tüm Je dernier auteurqVph un autel fur
le mont Hymette en Attique o^. il étoit adoré
fous le titre de Trçtojtes qui défignoit fa conaoif-
faneg-de l’avenir. •
Le laurier confacré à Apollon avoit rapport i
Ja fable de.Daphnéqunfuyant pour fe dérôDCr i
fe^;ppur fuites^ Lut chansgèie én? çer larbse. Disdore.
de Sicile dit qa Apollon fut le premier qui
trouy^cefaybufle , 8Cfelpn'Nicandre {Alexipkarm.
m. zoq. y c ’eft lui,1 ;gui le premiet en a éqé couronné.
Virgile a fuivi cette tradition, quand il
a, dit i (kg£/.- I I P )
i .......... aï ...1 Phéebo fua femp'tr apua me
'Le,laurier, félon P l iq e ié to it agréable à ce
dieu ,.p.orcetq^'lLçn crqlflpir beaucojUR.fLir IqPafr
naffe. Eufèhe ( ’■ Pikpàr. evangel. ) affuré - que le
laurier érojtuCorîfaejé.XApollon ,c parce, qçe cet
jrbre étant pfe:'iî de feu, -{etÉyuip ,vif qu’il rend »
lor.fqiÿûn.vjert à le brûlez „ produ t 1? veitu de
dey ner. L à , pç^Tiffe du, tpipp/e de peîuhes en
mâ hpit des’ felul|e*,hq>fÈ;cxç:ter en dlp Pen.thpq-
fiafiue.avt'C |equpLelle rrqdo;t fes oracles. ( Pgtjp'
clus apud Pkot. p. ,98^ J J =. ;,
Enfin il y avoit des fêies nommées Adftwptgmee
quev l’on celébro'.t en Béotîe.tou* les neuf ans'en
Vhoçt}&fï,r’cA‘Apollon ifménien Sc g daxien ixdans
lefquelles Jes p'êtres portoiert des rameaux de
laurfcï^. Il n’en Lallnît.p^. d’ avantagè pow; jpirg
donner ;aii dieu le fitrnom, de À«é>* qu’on fit
dans Anaqre'op. ( Od. X l I l . i j J
. Plufieurs tnonumens nous préfentent le laurier
cômnve attribut XApollon ; on le voit fur un médaillon
de Commode, fr.appé à Magnéfie fur le
Méandlie. ( Cabitt. de M. Pélltritt., )
La mufiqqe eft vénérable en toute manière;,
dit Plùtarqpliei^^tsttqp^i,,' de w«ywt. ) .ùuifqu’elle
eft une invention des dieux. Ce n’eft pas d’un
nommé., ajoute-t-il, ’aup nous tepons cet art
pryçigux, c’eft dMpv/éc,!? Jui-irê'i-e i, ce dieu orné
de .-toutes igs qualités les p.Jus- eftiiT.ables. Ouci -ûe
plufieurs auteurs (’, Paufan. 'Edh. Kunh. p. 767. )
atcribu,enf |’ inyénnon de la'J) ( Voyt^ L y r e )
à Mercure -j, il eft conftant, félon Plutarque ,q u ’-4 -
po/lon éft .l'invehteuf ;de la flûte &c de la cithare ;
^^|^^$'tl.par^|t'q^||bn a quêlquefois-confonda
IHyrë.ave'cla cithare, 81 c’eft ce qui a fait don-
ner au dieu tantôt l’épithète de x^çaeçy« comme
dans t hypjnëd’Orph£f celles de xu^ydis 8e 4e
^dans d'autres auteurs, 8e tantôt celle
de,8<'(p«#sM|. ( Ej.igr.nor.tt. Fior.ys. eplar. lib, 2 .)
T u t