
P j .v/.ç «ftroîagfcusjitoh me fertetde uafffeiiè,
des gmffr.s des baignets.
F ax rs artopüuus, étôit un pain cuit dans une
tou rner qu’onTaifoit pour des gens délicats. .
E anis atUetarum. Voyez C o l i ip ih a » -■ /.
P an t s autophyrtis, un gros pain de ménage
aom on n’a rien ôté. ?
P .tN is açyrmis , un painÙLns \&vam, queGdle'
dit etre bon pour 1 eliomic : Stomacko aptus panis
Jinefisrmenio, '* ,
P a n is cacabaceus3 un pain qui.aroit un goût
que contraâaïc l ’eau qu'on faiioit bouillit: dans
une marmite de bronze.
F axis civrfis, eft le pain qu’on diflribuoit au
peuple rofrurn, a la- place du-bled qu’on lui donnait
auparavant. C e t tffagë ne commença guère quel
fous Aurélien, feldn lé témoignage de Vopifcus : |
Corotias eum fzïïffi -de parJbus,' qui nam ftfginei]
%'àcantu.r , & fiagiflh quibufque donajjc , if a ut fU,-\
gintum fium toto pto oevo &• unusquifque reciperet,
of pofieris luis depiittcreti Le même aure ir nous
apprend que ce pain était de deux livres*. & que
depuis * AaréiLn y.ajouta u.>e once > çe>qui faifoit
eii tçutunpuw de vingt-cinq oneçs que le peupler«?«
cevoit chaque jour par tête.^Les empereur s fui vans
1 augmentèrent jufqu'à trente fix.oac.es, 8e fijas"
Théodore on fitles paï.ts plus petits, "& pù^e»
donna fixde fix onces.châcun * .ceqei reVenoitâu
itiècae poids pour le peuple.- Ces pains étoient
ronds, & c-efi à ca'jfe de leùrforme, queVopif-
cùs k s appelle ien>nùf^
F an i s fifcalis, étôit un pàbz dift-rîbué au peuple
aux dépens dû tréfor ; le meme qù’on appêllpif en
' f ° ' j <i^?e'pfa^>riup & civifis, &^aÆgsJ^tiÇequ’on
le donnait d’un heti élevé, ou parce qiie.Le peuple ,
étoit-rangqfor les degrés de ramphithéaue,,ou fur
des dégrcs qu’on âvoit fait conftruire dans là place
de Rome , comme le grand Conftantin en fit faire
à Conftantincpk pour le même ufagr. ..*
»
P a n is tnadidus , pâte dont les romains fe fèr-.v
voient pour entretenir la,fraîcheur du teint, 8t qu’ifs -
mjttoient fur leur vifage en forme de mafque > ce
qui l’a fait appellér cutoria par' lluveqal : >'
Tandem aperitvultum & cutoria prima rependit.
Le if^uptueux Othon âvoit coutume de-s'en *
fsrvir* aînfi que nous l’apprend Suétone : Faciem
quotidie parts, madido linere copfiteverqt, C é tts pâte «
étofijaice dé farine dé fève & du f r ô la i t lé j
plus pu&
P a n t s m r ü ïà r i s , cfoît'un p a in groffiej; tna' faiç
&cuitf,us h eéndVe^’qtie leÿ fojépts faifoitnt eux-
memes, & dont ils aVo*eut broyé le gurâjray^c des
meu.es -portarives, ou qu'fis aboient écrafé entre
deux pi-rres On f e contentoit.de leur fournir le
-bled", & fis ne faifidcnt pas'd’autre façon pour le
• préparé'-. Hérodten rappoite que l’Empereur An-
■ tonin Caracàlla ne mangsoit d’autre pan'quand îl
r. J'arm5 e, que celui qu’il avoir fait lui-même :
v Tnticum e n im f u â manu molens ,hjlàd ipfi f a t i s effet,
. maffamque £x eo conJtçîcTiS j 6? in carbotiibus coçuens 9r
to - v c f c tb à tu r .
PANts fecundus, dont il eft parlé/dans Horace,
v t v i t J i l i q u i s & p a n e j î c u n d ç , eft le .jpdiralqiii y en oit
celui qu’on apoelloit^îéig-/n^ej- , q ji était fait ,
de fleur de fanne, & du froment Je plus'beau.'
F tx is fardidus, eft-leplus mauvais pain, celui '
qu'on donne aux-chiens.
1 l ’AIR ou non , lu d e r e p a t im v i r t Lés: anciens
jouoietitjâ.ce jeu avec desffêves.f avéc/'dës;'p/>i's1
Iavec dés calcùli ru ;y:- -^e^' ^
. noix. Celui qui
de fon -adverfià.'ïë*^! celp^ q k f frôafiqû|vtt à devî- '
n^r -, payoît une quaritifé égalé là L ir.îfc, de
fbn adversaire. Ovide ( De n u c e v . 7 ^ ïl le dit ’
expreffément : ; «
I Eft etiam , par fit nfimtrus "q fidieat-, an impur ,
, ; , F it d i v in a ta s a u f e r a t'a u f itr - opes,*
PAIX. Les *recs & les romains hqnoroient la
Paix comme une gr/nde déeffe i les athéniens loi ?
érigèrent des ftacues^fOusle ftonide Elle fut“
encore plus Célèbïe chezMes'romains^mii lui éTt-'-”
gèrent le plus grand & le pjûs.magnjfique templç
qui fut dans Ro re. C e temple, dont les rûines, & .
"même une partie des voûtés'fu 15/fllént3 .ncoré sair "
f bas du Capitole, fuTcomno.enfé-par Agrippine, &
depuis achevé par Vvfp3liaiT JJmeph°ciit quqjesfi •
a empereurs Veftafien &r Titu s, dépoï&nt dans ce
•temple de Ta F a ix , les riches dépouilles 'qu’ils
avoient enlevées au temple de.JérufalemCC'.étoit
dans lé temtàe de la Paix, que s’afièmbloîe.it ceux
qui profeffbiépt les beaux arts > pour y Hifputer-fur
leurs prérogatives, afin qu’en préfence de la déeffe
de la paix, mute aigreur fût i barmje de leurs dif- ^ putes. .Ce tetnple fut ruiné par un incendie au
temps ÿe i'èmpereur Commode.
Chez les grecs, la Paix étqît'repréfenrée en
cette m inière : finfe femme portant fur fa main le
dieirEiaïûs ëÉhnt.
Sur ane médaille de TitUS^, on voit la Paix ap-
puy ée du bras gauche fur ûïié colonne} de la même ;
main elle tient une branche d’olivier, 8e de la
P À L
droite un cadu^ee de-Mêrcnre^au-deffus d e la cuîffe
d une viaifeie j pofée fijr u p ^ t% u t e h C e ttc e f-
pèce d’noftje fert aTndiqàét que Ta Pa x tis veut
point de f^crîfice cruels C ’étôit au dehors du
temple de cettédéeffe qu on immoloicdes vianner,
« 1 on he p'otfpit fur fon autel que les cuiffes i afin
de ne le'point' fqûille.r de fang,
La Pat* eft ordinairemeni^repréfentéetenant une
branched olivîèr & un caducée dé Mercure, c’eft
de cette înanière qu’on la voit fur utfe-médaillel
de 1 LCÜS , qu affife fur un fiége placé far un
amas.d armes & de trophées , ainfi qu’dh’ 'k : voit
fur un^medai ie de^ Druftsi-. Quelques -mcdlrüts
de Tibere & deVefpafien repféfentent la Paix occupée
a bmler des armes.
•> ^ * e z les romains généraux â guLI
Lon fdemandoit la paix'. Cèux-crèn écrivaient Vu.-,
I(-nap>, fini , loiÆquül^ïfappra'ûvoit, I en faifoit t é l
rapppfr au peuple y pour lavoir s’il trouvoit boh
TÜ# . ht aiIiand® avec telle ou felffe natfon é ’car"
r.ien dé.-çe.que des' gêréraux concluoient âv«ei
i ennemi, ne pouvoir être exécuté, fi le fénat &
të peuple’ne 1 avb?&ntfratifie.
P A ï, A ., shdtonde bagne,
. P4 L £ 0 L;R APHIÉcoiin-oiffane.es ■ d’eS ar\-
T Clea-%- ' * ^>9 trpuye .cette
connoili-ance dev.eiqppéê.aax'aTticIes"EcRtT,UR£ ' |
, Diploma'.t iq u i fur-tout.à chaque
2 ei tn pCtici-Iier,; mais en ne perdra jamais-de
frentqHe B B Ls_.,iegles|dè la pâléogiapRié fbufrrent
ae.-nombreufes^exceptions. ‘
I L ?\ m DJ lP$ïf°M ) » C’ etoit' une flûte t U[
W f f r f f f f w 8 9 m c â & f c n t ,
Lfl£te “ utc avert une, grande étendue y'foit diato-
mquement' i Tort .par / aü L | ,àm m e ( le i | | g de
lltovence i ou bieâfeetmt une fiûte à deux tie»s
sra,ve & ,rai:tr‘tt ai8UÉf- Blen A -
| i | M >a paUomagade, étoîkla nnêm-
^ ° M uela magade , il «paroît ppu.tantqu M tÈ
Tf ' d T c: l) ' m£l^ e Inc5 rtitude ft« 1» pm n iè r^ l
PALÆSTRA, >
P azatlum.
PALAIS gàlienne, Bom d^tjn rlfte d’amohf H WÈÊÈÊÊÊËÊÊm
b. nn ccootrjServve ' Vde Utaotirlse Cceenu-txs qPu3i' ' forn t ^en ]Fér aRnce
û 1 on excepte celui de L y p ^ H
P A L S’^3
faifoîé’près des trois duafts ,de Kédîfîce; ee qui.
' È Ë i M l P P Ü P f P ancienne
tou“eSeV lilî^ t I petites R H N fo n d» 'es » ’ d6 ïro« Pouces de h au t& autant
d Jargê fur le parement de a muraille, eü lemrant
tn-d.dans d environ cinq à fix pôucés. C é pare-’
ment etoir entrecoupé d’un rangUê trois molles
torques , qui regnoit tout-à-l’cntour de chaque
Cote, i-es arceaux despoiües’ étéi’ehlt auffi entre- ,
I M i e ; c é q u j, pour la couleur, eon-
■ fraltoir agréablement avec la pierfie owiinaiie ■ t
i M ü l M B fymètrique & varié
v>esr matériaux étéienç fi fo-tentent unis ctifé'lmle
par leur affemblage & par une certaine "'efpèce d-' '
mment, qée depuis près,dedor.zeiïêo'es il nes’e l
0detachr aim ^^ ié r ré détbÛf’ ce qui refte d’entier
„T l aont oh-j%f-îque cet édifice deio.t
,etre.^ darr céoireJ que bous I^wiôns ertcorè À à v T
I !KiaTre,T er ^ at>’ sSjpjn n’eût travaillé exprè, à '
J - detrajre. Sa forme érôît- dllipt’qi.e où ô,vie.
b^ etoie'qtes., en y-icômpfenlnt Far/he .
e^lt-a-dre^ le lieu où. fë/donnoient-hs co'-jb&kôî
cî hommes bu/d’anunatix.tO-f g trouvé que fa leÜ k
f e ^ e v m r etre de zz<î pieds j 8e fa la rg e^ ^
r L .^ n “S r déco^a$J Sfctme mfcriproa
M ë f • . ïï,r à.,ce fôkt. Le nom ”
k rè8ne de *
Une fable-confervé*par Rodeifc de Tolède .
«trilme I* conftruâioh; dje^&é'prétèndn Pa L s t
^hirlem^ne dm lé d éM â -dit-J, à G a h e rn f A
m ito u r feV éH e de S iM ï 'é s 'i fo i'd e Tolède •
maisyl.jgnorapy; feule des-dermers'fièc’es a Pu
acogthtet c e ^ | | | _ L a forme dH .môndiiKmt M
;dWl«^pcan heu de *douter'làhe. L ë ne J u i f 'm»
. 2d é*1 ftegbrfea d*e ?SaEintrtV S'eevken>. hW é[aoeL eÊn SefÊt ÊvoÈifrÊàëÉ • î
iu, éon* è
nenr ie nom Ù Arenes que li trad-fion luf avoir
- f o n s ^ b n f e r v ^ V o v . le recueilde lùtéraf. ,
Pem.<XII ; in- 4?. (£>. J ,) ' - f i . . „ .J
AMEDE , fils de Nauplius, rai de
fn m les'eubéens aq fiége de Troye. Il s y fit corfi Jérer par h p!U.
denct, fon courage & fon habiièté dans l’art mili-
appr.îr aux grecs à former des
bataillons;•& a les ranger. DA lui atr.ibue l’orieine
du mot- du guet, l'invention de différons jeux
comme des dez & des échecs qui fervifent à amu-
fer egalement 1 officier & le foldat dans l’ennuî
ê m I jpgfieg;. Plméffôit qu’il trouva auÆ dIu
& nrs lettres de l alphabe t grec, fa voir. e -.E « x r -
8e on ayoïite fur dette dernière , q h m f ê fe mb*
-quahdde Palamede, lui dï&rifc qtr’il ne devoit 53a*
fe vanter d avoir inventé lakttre ï ^ pvufqueïs