
O P S O P T
& oppida. D ’un autre côtëylès auteurs en prbfe ,
.les .orateurs eux-mêmes, ont employé ces deux
mots ind iftinâementce qui montre qu’ils» IeS
ont regardé comme- fynonymes. Cicéron dit que
le mot oppidum venoit dufecourS que.leshommés
sfetoient promis naturéllement'én demeurant’ lés
uns auprès des autres : Oppida! quàd opem datent.
Les ■ habitons-étoient* nommés oppidanï,
( D . J . )
OrpzèuM'. Ori appéllôitainfi toute’ l’ êxtrémité
du cirque où étoient les barrières ‘Jcarceres'i, Oppidum
dicitur & locus in circo , unie quadrige,
.mittuntur. 0
< &PPONÈRE sf&dtfoh d’uh-eocher du‘cirque
q u i, ayant paffé tous fes concurrens, fe voyoit
vivement preffé par l’un d’eux qu’ il ne pouvoir
arrêter qu’en ffogéant fon char-de” manière que
celui de loft adverfaire .vînt fe btiféir Contre lu i ,
ou du moins fe-heurter fi vive r^it ;| ,que lééëcber
- ‘fu r culbuté ‘de foft fièg ? • •.rS’eît cette * aSaoi* ^qüê":
l ’on exprimoit par le mot opponere.<
î >OPS!, la liiême divinité que Rhêa ,-ou'Cybèle ;
OiLmêrpe la Terre , que Ion 4 “fürnômmé.eî'Ops, à
caüfe des grands'fecpurs que IfofFen tlrê^potir la
- vie , ou peut-êtré parcg; q'ue toutes 'ies' fichreïTes
(en latin opis),viennent de la terre.» comme dÔf
Cicéron au livre IL de la Natûrètcks dieux.'.On;
repréfentoit 'Ops fous lesx'tràft<^d%ne matrone vénérable
qui rehdoit la main droite' » -comme pour
offrir fan fecours à-toüt lé-*imondéi, & q u i, de la
nhain gauche » dopncit' du pain ,lr'drs-jpaûvres.
T . Tarius* rordês'iSabirfs-jfüt’le.pxetû'iértq^i voua
- èc bâtît uiî'terbpleï '3ans Rome àj cettej^divijiité ;
on y dépofoit ie tréfbr public. T4flusr-H oif il i us
lui en’ ia|tit un autie , conjointement? avec ,Saturne.'
Ceux qui'facriKoiënt à-Æette dëefié , étoient
à (fis pendant ie facr fice , pour marquer la Habilité'
de la tsi-re Oa'laja immolou?, au »mois d’Avril »
une vache pleine-& des,,truies. t*
Dans’ une infciiptîotv rapportée par.G/mer(P.
id . 5. ) ild !t-g u e ,fo 'u & .le eo.nfn!at de L. Mu-
naùus Verus &. dejC. Terent'UsÆelfx , on.de'figna-
un emplacement pour un r ç i i i p l f . y é &„d&.Sa-fj
turne ; & ,-ce qui e l f finguiier , Ops elf ncuÂmée’
avant Saturne. Une autre, infciiprion faife,fous
Perfîrra'x ( Ibid. n ^ ) ,4 üi 'donne lé"’ titre de divine
» & lui adjoint la Fortune :
Ö P Ï { n v i K - i ' Ï T E O Bgjl\v » Æ
P R I 'M ' Ï ' g E N 1-AK S }A C R . Stc.
S. Àuguffin qui, àl'eitàlreit cité réduit tous
fes dieux & les déeffes’i l’ame ou refprit du mon-
de , animus mpndi y en tanjt qu’il a quelque >pf'or*
prféte f dit que cec çfprit du mondé y en tarit qu'il’
prête^fon-. alÉôaitcë .aux femmesénicouehës , & 1
qu’il reçoit leurs fruits fur le lein de la terre, eit
appellé Ops. :
O P SO N OM E , nom d’un magilirat de-police à
Athènes,.11 y. ayojt deux jou.trpis opjpnomes^qixs
-l’on âvo^rireis dù 'fqôat ou du confeil* Leur office
"etoit de Veiller fur la poiffonnerié ,,oii le marché
au poilfon, Si d’avoir foin que .tout s’y fît dans
l’ordre & felpn les loix. ( Samuef P e tit,- Comment,
ad legïàtt. L V. t i t / j . )
OPTÈRES , l
OPTÉRJÉS» ƒ■ prefent que {’otifaifoit-à u»
enfant la premiere foi.s qii’dft -lé voyoit. Ce mot
vient du grec.«srrtptui pje vois,-'Op'terie fe'difpiê
auffi des préfens qu’un 'nouveau marié (aïfoit i'Xon'
époüfe ; quand oh Te conduifo-Lt, cbéi elle, 8c
qu’on le lui ^réfentbit ( Pcyeç Bartholin, de
'puer. veiéK') g &'Ûii‘pfix‘’tks places a’ÿ theatre-.
IO R T 'lL E T J S , furnom de Minerve » & quf fi-
gniffe la déejfe aux -bons yeux. Ce fuîrfom ell formé
du .mot «arrîÂoî, -qui, qû gangue dorique-y-fign .fie
.. OP TFMATES , terme dont 0*1 feàfervbit’âu-
;.trë£ois pour défignerdne dès1 g.brE&fe ,du peuple
r roajain » qui etoix - o g ^ é é f à ppp\lt\res, Vo^ea
Selon'-la diftinilion des optimales, & des popu-
larts 3 donner par Cicéron ^ • optimares l/toièht
les mèitlào-rs'Citôyens (S^ceuX quî ne chefchoiàrt
, dans-leurs ailions- que^l’-approbation. de«îa.pfus
faine pauie ; & Uspôpul&rcs amcontrait®», fans iê
foiicjer de Cette-êfpèçe def-pl&îre'» -lie cjie:choient
pas tait^qç qui .étom j-ufie.^fooa d q foiî» qug.ee
qui étoit‘làgreab!e'liv’p&Sp1e',"&'‘qui(\)o'îiv,04t l^ur
D ’autres djfe'nt quê‘Ité^pJimdhs'éihltéAtAfes'-p!ùs
ardens ciéfenfeufs- de là dignité des - prëmi'èi%'--wfà.-;
gjftrats ’i j 8e les’ plus iél^s; pour’ 1 «r gtapdeur dé
,1 état*, qui ne s^inba'n afloieM pcrm,? quelle s-membres
inferieurs;’ de I’étât. fouffriflent , potirvu, quë
cela ferviu-à^ Augmenter l’ailforité-v cfest;chefs
que-Aes-pbtriilaiés’y au eOrftra'i-Ee » éfoieiit’ceu x qui
i. •• n ta faveur du” bas ppeuple V L& qui
1 exeitoieM&?à Æmâ idTffles plus grands-, priÂ-réges-
pour contrebal'ançër la puiiTance des grands. w
Ce font Us deux feules inforiptions q u e 'l’on
trouve gravées à rhçîniieür de cette déêffe fous le
nom à’ Ops. ( Vaye^ Vairon ,de Lt L.. lib'. I V es
ƒ. Denys d’Haltcarnrffe, l. IJ & l. III. Sv Auguf-
t«l y-de eivît, Hb.-JVfC, r i.;) ijjj
OPTIMUS » furnOm de Trajan.-L'é tiare d’op.-
ttinus fprincep fe trouve fut les foédaifles de Trx-
jau a tantôt fut un ’Eété', fànèot fuf~ l'antre". uLorf-a
que ce titre tr’eft'que fur'le reversÿdÜieft toujours
placé à la fin de la légende, & ce n’glt que le
> fériâ*
0 D U
fénat '&flôfpeupk.qm lft donuënt à l'èmpe.reuf ,;
S. R. Qé-Rc optiAn principi. Auffi-ne fe trouve-t-
%pla^é delà fortè-qiie, dans les^premières.auné.es
de fbnirègçie ;, mais qu^tidî feîimôt opkinvps^U -du
qôté!.^ /WlîqiF- >: rMbuoir^
d^ftinâif ide "frajanl^.- qui fe faifoitihonneyr
de fepmyéritèr, jSÆ iqqi• pérrnéttoic -qu’on vfe ^ra,y|t'
-fui las tfi.
joignoit afreÿ autre,s titres, jhaB'trie plaçoit meme
ayant,-Je titre d’Augufie » qui précédait coüj&urs
les fijrnôjpsttd^ Gertnpnicus , Dacicus „Pàtthicup.
Âuiffi'Cdfii fifcceffeür, Hadrien':,qui, en vertu :de
fon adopjiôn^j :avoit droitïà tops. les-.nojnsï.que
frajap. avojtpôr.tés ,-,a:feit..graver piiifieurside-fés
prppüés-médailles, .& jub-rduc celles biLerr- lit le
njôt/^AW'Tao.j. avgc cette légende partagée fur
les deux>çôtés de la médaille : im p ï.cjês. tr4j^ n .
ZiAD RT AN. OP T. t$itt&. G ER AB.’ptPJ O^, !? I « ..
i'iRAjjtat, au g. F. P. M-.. PR*.i 1?.' ,éascf^j»..©a ne
doit, pas .accufar Trajan de vanité .poilu assoie.:
adopté >una titre fi fi a t te u rd il Je ’’.fit plutôt,îpour
déférer aux volonrè&de’ fès fujets, & pour premfee
ayeq.eux fine cfpèeé d’engagementrpublic de ne
jamais.eefifet ‘de?le naédrer. |
' ^ ) P }T IM V s ih A X ÎM p s ./C tb le nojn.le plus
ordinaire, que les romains donnaient à Jupiter,
cpmme étape celui qui, caraérérjfoit le mieux la
dwmiré qaijis fes,^d|is principaux attributs,, la
fouyeraine bonté;^„làJfollverîipe_puifijançe.
^ S l î l S & î ‘^diéûtefiant que’ ^lè'4 tribun 'des
fçdaats donnoit au centprion poqr l’aider dans fes.
fgpgliçiinf^, & ’ÇjneJ’on noiqtqpiç fùccenAinon ou
mipum fiJtSoptfire ,, & nottien ex}£ài^QP~fqrt{tus‘ ejl.
Ils purent ce nom, parce que., tjansjes.oomnen-
cimens,^lp,s4 e^ÿnops, eurent K liberté de fe les
mais depuis,, ils étoient obligé^ dejesï
recgvoiy^e, la, maip des ^tribuns^., GeSj officîërs
s’appejlpiçnt auffi accqu^s? ï
Ô pti-O' car cens 'l^ïjlpian. iJS.yKI.^ ff. de, bànl
damn. aide dir geÆer 8e d’uNbourreau.
- . chef oujj infpeéleur d’ une fabrique,;,
’
, t PF ^ellariorum ftationis marmorum. On Rt
feripÿpn'jrapgc^rteè, par pppthfir ( Ùe
ojfic. Popz. Augpfi. c e s mots qui défignent
Iç.fiheLdes (écrivains commis à un ënre*
giftremenç.
■ ^nli'PiocqpeéC — S defigne
un -Offlcier charge des details domeiliques de
' ofioÉfiïîH.: ±
Antiquités , Tome IV . I
.. Q ^ % %
1 . î^ S j ^^aplesautonqoigÿ dg | g pieuplç foçt i j
[ téargènt.- 1
■ RRR’. ’es.’brSfl'/.eA,.
J . csl;%dinaireyfqqkis. '.
| Un homme nud j cafijué, debout, marchant, '
[tenant .une épée 8c un bouclier- -
,f iU#^ diotei».-
! Un rkffifi^®2
Une-é.toife.*
r >,QR- A l’dïticTe PJlt^ pai'renvoyé à celùi-t
[f&flu^9.UÊS .recherchés for, les 'naines des an-
cfons. Les jtRΣi»-, ' /
| Les, egyptfeps' 8r les phéniciens- font les pre-.
! mietts peuples „qui ju s A exufofc' Fêsvqwnès. L e s ,
[ fqgçRds^ jdfgiK f
-de fEfpagn&/,&,. c f^T ufla' fonreé cfune grande
[ parçie4 de léurs rfeheffés, ’ ' 4
[ '-Les-perfes poffédoierit abondamment de l’or 8c
de l’argent, Vomme1 il paroît par fes récits, des
|hiftériëfïs, 8è iï'fiilntSrtïiftéqiéfite» qu?iis ioàt
çf&s mines d’or des Perfes-f^ff^tiïèrefiryïân* düus.-
[Jej, de iln d g l Jps^éta^xlp^ci^îcj’ p q ’d'es pro-
Lvinees limitrophes de rAfie-Mrneure.
1 Les ^ ec s explorèrent fojgueufemgnt.lés, mines
: d’argent do r Attique. £ 0 / fm toujours étranger
à leur rerritbke. C ’etoïenc fes- ntacéddnîens '&
f les thraqes,qui le tippient ( Hérodot*-fc ) du-mont
Pangéé " & des’ âùtres mphtagnesae" ra "Macédoine,
des Noriques, de Ja Pannonie , de Prd-
| cqhnèfe, de l’Illyriè, 8cci C ’ell pourqiio'i les
[rnédaulès' "d’or des v ilfls Si dès "'isTes ‘Grecques
'fp à t .fi. rares; tandis qud’dfoiî.en'a abondamment
des rois de MacédxJÎqe. -
Il paroît qpe f e ’RrdcSjgxplprèrelit les mines
d’Efpagne f ’câf'tê plus grânvdfmïTfiBre des mots
^emplqyes. dfos cés .mines » éVofent grecs d’orf;1
[giiié- L ë f‘dgogoe\' gafefjefj ou 'dhFgàty'
f f e t i î ^/ i l * ’^>î ’bP^ofidon à fëof des rb-
[ vie fe s/ Arugid -,'wèrVr probdblèm^l1 de àqvylas, ,
fôjfe'i excavation J Si ogoga de àrpayti , ‘trahjporil
Lgs carthaginois^maitres-dg PJEfpagne ».tirèrent
; de grandes rich'effçs de. fes inépuifablçs fnings ;
tjqfqu’à ce ,q ufo'lgs4. rprp ai ns s’etf empa>èrqht.,À: ]
Lep jffi-e/it, une .d® principales branches de leurs
'revenus publias. ,Jls,jy,4 Y^pToyèiCnt un nojfib'te
: prodigieux' de travailleurs, Polybe dit qu’il lî’y
en,avoir pas moins,de ^»o^d.'danS,'lès mines
feuls de Cart/utgo noya..,tj