
de la conjuration de Ca^iUna Cicéron alors con,-:
fui , poita en divers endroits du•-(&$' ',des,.1^p* '
vains habiles à écrire prpmptement, 8ç auxquels'
il"av.pit apprjs l'arc, des »d»#, qui étant çoùi- •
pofées (^e caractères menus & abrégés, avoient
la. valeur de. beaucoup de 1 et très. ves:,|jcii^ins ;
013 i Comme; Pliicatque lès a g le î^ y
écrivirent^ harangue, ae^Caton V a me Cure qu’il-
.. Iatprpnùneqït, ‘ô m i q ^ ' ï j r ç j î j j j . . C e rixe ,
la,pçemie|'es foi^-que p ü û ç ë r ii'i^ en,.,
nocesj & cet év'éfiçfrtehjt commença jjiles .mettre er\.
vogue : plis* y«p dVks» o.uh K ^ ’KÈsISïliii
vùoç, tr%M£tùype&(ù0 v afÀA# t <?tê ‘XçcùTQy vos Tt
lefaoeu Ig p joe g L'art ; d ’Çcriijé mjf des, solfC-fi,';
abrégées & 'fi expéditives* qu’on pouvoit écrire* 1
un difq|iiÿ auïÇé p^mp|ffle,t}î qivoÿ Je pronoa- j
Çoit, ’çoti^èùcïidpife.à Rome du tènæssddl E fc >
ceron. Il s'en 1er vit l-$èfivêwjï.i çonidie il païoit
par une d,e fes lettres à ’Atti,cics 5 ceux qui'!'exercèrent
depuis furent appelles „nqtfifii^ _ comme
Jobïerve-iS» ^.uguftin^Le^njêmes nptes ayant été",
. en ufage dans les minutes des aétes publics, nos.
notaires.en cmtjÇpnfejtx^IelÈ^^,, qti'ds permit,
aujourd'hui «
« Pour 'p^q^qpj’fUi.ejx^riyn^Jes ^tréjohs eâçWk-.-
tères , 'dont", çe4,^ofçr,, fc^if»qompqfées, , on çbu-».
x Viendra, pure^en^grpçsjjq!eft
c e qjiï d p ii^ j^ ^ adfc préfumer que les romains
©îttjftpçris'd|s gikcs I; nam,. ^y:^gnq-i
phon émule de Platcin Sé'diîçlp^ de Socrate ,niS&;;
fut pas l'inventeur, il elLle premier des greçs'‘qui *
s^eq-feitt feàti'y‘G®mwe l’attefie Diogène t-aëcc^-,
qui • ^Iqrîfcle's,jôssldes anciens Les
g ré es firent grand, ufggq dlces^orer.pêndaiit.plir-,;
fieqrs fiècjes. Sj B^|fî||Ç^l%d^s^ddépitr^'i.,7k,
à un notairç. Dansypur i’empjfq >,°P montroit aux:
enfeu,sjçécrifç. de la, fqr>ç,, çoronje |*on enfeigap" ,
l'écrituie ordinaîre, Th^odoref ;d^t, q ueffroto-
gene^ pre^e .d’Edeife, fqt£ha)»iiç jferij^ ïfeçf d'é- ,
çriçre ep l’enfeigna aux jeunes gens
inftruifoit dans le lieu de fon exil ; iï'lepr. fitiéprJtç, ;
enL;cescaraiâ|res,o.u;çgnésibipggs/le pfeaiunes,
de David qu j l leur, di|ïai S, Jean .Cbryfoftome !
«’ignorait pa^cet art;. Apr-èiLamofti Conftance ,
prettCi de ‘ l’églife 'd*Ao^^nf , trou va parmi fes ,
papiers,^ ,1|& JymigljifS fur l'& itre aux. hébreux-»,
: cernes feulement en no{f Lpipfiane. à ja . ftp ■
de fon Panariam dit que cérwivrage aûffi bien
qUC fon: Atuornt.. avoient été écrits, en-fièfex-j >pj r .
un certain Anatole, & qu'ils furent eafifisç"
s a net p a ï.lè îfp ^W ^ i l^ p ^ ^ ^ “ ü
s* La pdupaïS ^at|$go is veulent,que Pemperepr^
Jullinien ait défendu Ifu^age deç^n^rf^.tisonienes,
- en jatiq^-
ALiSr péut-êtçédeSrqoufpnjdçntdls 4y¥ç y.S]chiifre5 • !
&,les lîgles j auxquels; le nom de ç^rsr.a érp dpnnq-j
>ât les anciens,
’n*a banni des. livres de. droit que ces dernières s
mais n'eft-il'pas plus.vraifemblable qu^ fon intçn-*
tmn étoît d’en écarter toutes lesye|pèces d'abréviations
, qui Ouvrent on vafte champ à la chicane*
ipar*L'obfcurité & l'équivoque qu’on y voit régnés
iafieç, J^éflu|tnmgnt ; «. mj - ^ ;
« Les no(er tironienés Lucent djun ufage très-
étgntyi en Occident. Les empereurs,* «ogtype les ,
derniers' de leurs fu]ets * s^çn fer voient. On les,
enfeignbit dans les .écqles publiques „ comme nous,
l’apprend le po^te Prudence dans les" vors. faits
à la louange de $• Cafiàen. célèbre martyr du
ïY .6. f^ ç lè | v ^ Y j j f v ‘*1 ,, f
Prifuemt puerAibus^ & grege multo
' Septus , magifier ütmaru^^^af:^,
'■ Verbû-ïfatis breviius çomprtniirt rnulta perituff
. Rsptimque punctis diffief propetibus faut.
« O a fetivoit, én les, difeput?> fes tefldf»
pijqns de les autres aéles publics * ,avant- que de les
teettre au net, S. i\uguilin nous fait qonnoîçrq.
; lui-mérne XîHé fèS auditeurs ^‘ecqeillbient çn.?tpr^c,
ce qu.i|<fifidt en chaire. Les évêques avoient à leur
fer vice de&éerivainS|infirq^S'dètçéttètachigtaphie- -,
prijen a unr preuve certaine dans lailettte qu'Lvodft
iéGriyi^ en- âtuglil eft
parmi celles de:<^;^int;:dopêur d e f églife «. J'ayois,
j » .mifÿrès de- moi ? j^|^vade * un jeuae hommq,
» fils d Arme'nus * prêtre, de ^ le lo n e • •*..fi., avpit,
» ,eCe,aupresdp l'homme-de,Iettres du proçonfiçl«,.
» & il (çp iffjt fous* lai..... AffuUç au travail * il
v c'criyojt tres-vfte en -nvtçs i »ïSfi faenès, d'Arles:,
piJtifl|liqfi dans-leur ^rem}ef-"para%.
avait ém un(ds ces exç’epieurs ou ^gréffierspuhliçs»,
^qnfi J«* J9BWWI1 etgmf tùjtfg, lés.inr
terrogatoires des criminels 6i les fentences des
juges
Qimiquè-cetteforte d 'éçritmeabrégéefutà
la, mode * efie.n'étqit ni affez.éfC9mrpune.3 jjii éje^t
fure pour qu’on put fe paffer, de léécpture,. ordinaire,.
Lorfque les: notaires avoient écrit à mefuce
-èjujon padjgç* it,rafioit, epfujrèitranfcrire tqut cq
qu ils ayoïent ecr-it ou- noté y afin. queJ'fon, put
■ i'en fervir dans les affaires publiqüès. C ’efi ce que
j'oa, vrût dans des 'a4 ^s- dè.la grande cotiljerenge
tetûte à .Cartfiage le. vendredi-. 3. ;dfe juin de l’an.,
^ix^érmJes-d.çoatifils/démàndètenrji qw4an,#anfr.;
;Êrmîtles*aftes4 ei la conférençq précédentoécrim,
çq
«e Les nafes. vulgairement, appellgef titonienes i
futqopj ç^e'n^n%emplp^ées; à.tranfcrjre des livres
entiers ,n témÆuq, les pfeaqÿers de. Strasbourg *
dont parle Tnçhéme 3 de la bibliothèqijç du toi 1.
N O T
.«fhmé durX* fiéelev de Habbayé dé‘Saint-GerJ
main de-s-Prés, beaucoup plus ancien, & celut
de S.'Reu»:de,R’eimS. Au ÏX e frècle, S. Anfchaire*.
, moine de Gofbic au, diocèfc ,-d Amiens, apôtre
de Danemarck, premier archevêque de- Hatn-‘
bourg, Se enfuite évêque de Brême, écrivit dé
. fa propre main iplufieurs gros volumes en nom.
Eckhard le jeune, chapelain de l’empereur Ottori I.
donna-des preuves de fon hâbiletë dans Itart de^
la taèhygraphie, eh écrivant en rCates les conté-j
^rentes, des Ottons xouchant'd’élbétioaide.jl'^Dbéj
No tk é r ., Le' dartiiiîal Bembo dans fa^'lettre à?
Jules ;IIa rapportée «paf G ju te s^ 'ÿ^ e d'un |qa-|
muf^rtf0fi-)*w#?î envoyé^de Tranftlvânie à cfe'pape»
.& ^jui^eontenoit une partie des commentaires)
d'Hygin fUrde cours des aftres.- Le célèbre An-j
. t o i n e - L o î f e l d a n s , » f e s ; do'Beawsarr, ifidtj
»mention-, d’-uh rnanurfcrjt'dela jloi fàlifinc écrit cn|
notes, &-<gardé de fdn temps parmi les'inatuiforirs!
de la càthédr-ale de-.(!ettelyiB<»''Lé;
.-â.mbtofienne4 de Milan compte .parmi fès ri-,
chefies» plufieurs srnanu&rits^endette. ecritUTel
iantiqueii IL y a dansrles brblimbèquemdd
de S. Retnt de .Reims,1 dés recueils de*;nvtïÂ
fuivies des méts latins qu'elles exprimènr. .(Ses?
-manu feri ts* ne dtfïer en trppi n t de cemi, dorrt janusi
Gjuter s’eft fqfvi .perur dortner au public’ les'
quiibattribUe à’Tirdn 8c à Sénéque : on ne (Mmk
pas qu’.éll es» fôientfto uîèside ces .deux auteur^<OnS
y trouve -tïop -de mots barbares, tels c\ue~gek'ehjta,
nrchifynagogus^ tttprafeatap, ciufeckr^atasïUèïci On
y ilit tous des noms desjOéfats jufquà Antonin,
qui régna* jttfqü'en:‘iS |’- Reinefias regardoit cette
•lilié ,4^iï*®®£# ^ ^ * J u^esï ‘comllie unêîp^dé du
-VqfièclevSaum&ifèiplus hardi'la ctoysoitt ifabriqçré’e-
Hfttr la> m»ïdtr j ce>qui paroibçer'èin ,
c ’efi que-plufieurs perfonnes y ont mis la main en
divers temps'»i,
- >‘ On-voit des manuscrits , dont les feuilles de
parchemin qtâ-iÉiennent à4a coaverture, & ’Ce!te '
qu'on a icoutiimë .®élai&Éien bianc , 'sfont pleinès ;
de notes de fOirons On rencontre des lettte'SîéfcfiteS
en .partie en ces- notes , l8s‘ en' pàrtiè 'eit écriture .
-Ordinaire. Ce ^ufiëft.en notes eît vifibletnent une
efpèce t d;è }c»fc i ffr e. qui r e nfe nne ■ d eà -c ho fé;s qU'on
'îaiWn l® cà tbfr au.publie'dans le -temps- même :
elles 'font par-là p]§s,ptjopres-a piquer notre curio- j
-fit-ébTdle elVune lètroe trôuvée â'ü'Pui-'efi-Velai
par l’abbé Lebeuf. 11 >êft Itrès-corrirtiüni'que des
manuferits.renferment- entaureJ"marginales crû in-
te rl^n éa i r es fplâ (î elirs :ob ft. rvà tio n s-j-iqîi e les-''fa va ns
mêmes uegarderst comme riôn-avênuës, pat-rim-
pB-ffÈbifitë qù .i^lFongid'e-’î'es "expliquer.,’jG‘eft aü-1
m'Mïîde>-,;pÀ,daÿ:poVitû;{fcrré|^ des lettres ,•
Laute'?da^èuïs-qur#'ÆéSt Idtslwl tejjl'-j t
r>_«!■ .■ Ilyd^ dans lés biblroditquVsii'-finftout dans
N O T
»- de Protocoles, ou formules en noies de Tiron.'
*-Carp.éuier-.'ëiila .piêblil, cinquante- qiiaére', appar-
i,tenant auirègtie deiLouis le Etébbnnairèj faoe parler
d'un c^J-èbrédapitulaire de éet empeceur. Comine
1 anciennement-:#iactm fe faîïoit fés fiïrniialisïjjoUE
j i le befoin, -fur-tout les notaires 8é ceùx qui etolent
; obligés de dreffer des a êtes;, jls les pvenoient où
ils pouvoient les trouver ; les premières pièces
qui leur* tomboif rit fous : la main leur fervoie.it
..dé .règle ; quoiqtvils èüffent dû’ren retrancher içs
faits yr fbuvent ris en JaÜfotent fiibfiltèr plufieurs *
-dontfi^'ffojreypéfflt* profiter.».' H
t , îicc; Si'les notes dcTiron furent employées'pour
■ faire des-.obfervations fût les iTumlfdri'ts'foriîén fit
.à-peirpr.èsdern-êmeiifege1 fur les diplômès»G'étoît
- d’abord -fens idonte pour fa it, qu^Oû
i'P’éo ’fervVok prèférableiftèn-t^à l'éér'iture ordinatré.
- ffire peUt-êfe%réïèndf{*-Ê‘fi ^ o fe r e d i t to e
■ d'uiTe iefpèèâ de* chiffres-; -cè *fht apparemment,
. lorfquerrart d’écffrt lâi' hâtes vînt làuomber, ce
qui arriva en'-ÇrâfîêèStfut ftf déditi-da IX e fîè c ié ,
en -Allemagne vers-4a"fif) du X e.’-Les diplômes
' de nés roiS'nSé'rbving'ie'ns 8é càrlovîrfgiehSj Si ceint
des rcÿVSè ertîpéreUMidlAllèmagiie jüfqU’au X F
jfièéle j -teÆfbent .dans Ja^çucfie ou à-éofé , dés
l^rej^de-Tiron ; o a en,,trouve teimqte dans lys pri—
vi&|sJWs'jbfe|)?®ftêhe ^911Sf%^li fiède.
'Lèf§M®|l||^ dès^rg-,,
"marque^ à|a’^nr§é & dans d'autres,places vuides^
^M!Ièa.rïa,èrès'iîrqnie,nsr; ou a ehTrapce des chartes
pfrlkéès^du, X e fièclé, où ,ils font employés
danïllftst t e ï^ jip l iftffitf tqu,-
jqùrs mis parmi les chofes perdues ou indéenif-
^ ab'fes'pf;,
Il n'eft pas furprenant qu on ait fait fipeu de
progrès dan$*i2L connoiffance* de cette ancienne
tachysrapbie. Dans la Licnre; des notes tyxo-
niqnés'cçmme dans tous,les autres, il n’ejt pas
poflîble de réuflïr, fi l’on nc.découyre une lionne
tnéth'ode pour les expliquer par principes. Il faut
favoir d’abord qii’ elle.eft la ^ jil^ e^ s ugnes cpnf1-
titutits de ces’ notes, enfuite les diftmgqei les un$
des autres , les décompôfer & lés anatomifer. La
ferme perfuafion où l’on a été jiifqù’ à prefent j que
la plupart ne font pas. des lettres, mais des Agnes
pu remeiifarbitr aires, au moins dans leur première.
inftttûtîon, a été- caufé.q’ue i’orifs’cil contenté de
rechercher leur fighification dàhs quelques anciens
-manuferits où elles font rendbçs en i a tin, & d’en
coihpofer des litîe's alphabétiques , fans expüqu&r
nj pourquoi ni commènt telles & telles figures
ont la .valeur des lettrés quelles expriment, 8c
des mbits qu’on' leur fait lignifier ».
' te À" la ’vérité, plufieurs anciens auteurs ont
déclaré que les n o t e s ne font pas des lettres. Notis
fcrjptè tabula; dit Paul ju-rilèon-fulte-, ‘nàff'teotiti-'
R r ij