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appeila. l’un éelùi des ïatkémens'j & l’autre cr&'
des fyracufains; mais il entoura tout le fpeâaûle
de portiques d'une gTahdeur iprQdigi6ufe &- d'une
* exécution admirable, /Suétone ( imsiaévïe ’de'cet
empereur , tc%: j.ï. ) ’nous afoonfervé la defcrip'tftm
de cette' naüntdehie ; Styles^étuleux7!» •»ouvërbht
repréfentée dans laftxième.planchedè'' l e£ïaï’rrtÿif-
torique~d.‘architecture d e tf îfeher., (-13. 'ffiMwr
Zi N A U P A C T U S , en Ætolie/NAr.
M- 'Gc)rabeattriibue-à-'cett&i>viIIeïuhe mçchrlle1
autonome d'argent' fie Hunter , (avec les- lettres
: cf deffus & le pégafe volant. Pellefin en avoit
déjà1 publié une Semblable.
trijd N AU P L IU S , fils de Nep t une & d’A my mon e ,
, une des^danàxdes y fut toi.fie d’Eubëe./Ayant,
époufé la belledSlymène , félon A,pojlofiare;(3I$i-
■ bJiQti-ük. I . & />. ) . ,3Len eut .pliifleaisenfans,
. .entre tefquels furent Palamède., un des princes !
grecs qui allèrent;au liège de» Traie.i%La mort
màlhetirëuft de, ce hérossjiqui fut l'effet des .artifices
d fclljdfej alluma dans ie-coeur. àü^Nnuptius^
»n g ra adddir de vengeance;"Il fomk j dit-on -, -à
•parcourir toute la \Gjèce.,, & , à ^attirer dans. la débauche
un grand nombre dajeunes gens j avec les|
femmes des principaux chefs de l'armée f td f af- 1
fiégeoit T r o fe , efpéraBt. parklà-unéme kfiaine & •
là diffenfion, parmi ices/jeu-nes,! gens j-qui- re.man-
queroient pals.vie@^nireti^$f*^^*^gs^jà;rnc>rt
de Palamède. Après -la prife de T roy e^la flotte';
des grecs revàhant - en» Grècë -, ,fur~bâttue.-d'-ùne
• farieufe'tërrvpê^eairrîqtiO eh sdifperia uhfeî,pàr|iet,«
& jetta le relie «fur. de& cotes, dlEubeek ffiauplius I
.enrayant,,eu javis^fij; -alluwter la miut de^sfeux,,
? parmi lesr-rochers; dymt-fon .rie eft èrmrannée-,
rdans-le deffein d y attiser lesjvaülïeau-SL»des grecs,
& de- les voir petit CQjitr&jcei/écue.] ; çe qt» ar-
:riva,«n c,ffê,tkiÿiÈs> vaifleaux le brisèrent ,/& lutte *
part'ieidd^éi^pagçs l'autre partie ayant
gagné la terre a vecgiWidespeine , fot-aiTorntméipar J
ordre ,dqNauplius. Mais.le^principal auteuri.de laA
-mort de rPakmède éc^airpa' à ila .vengeancede
rJSfdupàus , tpaaree cfujJ avait? éte^rejecte en pleine-]
mer par la jt^npate , de .quoi pefpt%cpifpt fi fâché 3
j.qu’i&fe jetta dans/ la -mer , félon I lygm ( Fabul. J
Dans la lifte fiés A rgbh a tffos/iheft-fai11néniîdh I
'd’utv Natiphus: Pluireurs',tf8m5^ f ^ûçzcé^tàftt fej
'rnêtnè que'1e pèfe de'Pa/mëu'êd Lé's ‘’eiifâffs d e I
Nduplius 'hérftètervrpè'-l’a h'affre deMlf .bfr’eVdhtfoi
‘les chèfs de ftexfMdîïM^dfe^î't-t^lf ÏÏ^^niffehrà J
Egyfthe pour ls^bâîghir jo n tre Agan^^ffiÿrt5‘ & j
■ lorfau'Orefte at^agua le tyran(,_ceux7e\,coLirpcent I
à Ib'n fçeSpTsj mais Pifà de ' fd ü t]hr lé u B attfrqdes, j
pèrïdânt que fon âmi d toit âfiîx fijâins avec 'Egyfthe',
‘Sf lès tua., ' 1 ‘ ' 7 - _ - |
ii K 41ÎSIC4 A , fillp. d'Alqinqus^ toi ^es phéa I
N À Ü
cfens^étÀii/ ditWôkiêre j»ffâitemSntife^b(ffbîë
aux'déhfles , &-par'les qua1ités d e ! l'e fp r it& ;phr
cellesdü-cê’rpSl' Mirrérve dÜi; itirpira1 pendanttkrie
nuit-té deffein d^âllér le letideniain matin- à'
^vierêSaveC fes fèmriies, phtHfty'laver fe's habits.
’ -Ulyirë^ui venoit déchapper feut'à un naufrage,
'Sÿanle ptis-tei re dans^rile'deÿ'phéàciens, s'étoit
- i‘cmifeh^fûrcle^ Bbr‘d dù-fleu-vë-i '& iécâblé’ dé-felStude
, ’ 11-' sJy ktokjëtidorrnt. Ap ‘brbifrkjtle'ftfferft les
- femmes dé Nà'ujtcda H ‘le -réVeil'a Ÿ mais1 ‘il- (était
! tput *nud , & fi‘ dëfigùré <pai l’étfumèjde la-mer,
-que,fes compagnes de-ja princeffe enfhrenNépou-
Vanrées, & prirent-la*f-fuifb».-Pour Mduficuà^si-
furée'.pat/M-Hierfie^i ,e|ed'#ttdtepfÊSs-fef î l d # Ji
: »'ISÿfifeà. J® 'àdièffé-là-i'^fëlë'*dè'
femmes', envole des habits."à? Ulyffe, & le cott-
dirilfelie m’ême au pàktsdu roi-ion père ; mais“èlle
g'hiipofcfeille, én àpproch’ant déflâ'/yille /de féïféparer
d elI&j.&sd^'nsilà^fuiVFeique de-ldin , pphr
'»pté,venu» les médi'faneés.' Ulylfe n'-a-rrivs-ap’ palais
o*quürfar’lîe Mis'; ileft piéfe'nté au^rofyfat-Neu^kyê,
-q u i, .fiir fas-bÔBFie'‘ni4n t , .ayoir !prts ‘dësJfeiffliiiens
très favorables pttordûk>« Plà'ife à 'Jupiter, difoit-
,i-'>îj-VHe’'.à'-fes femtïfcs , ‘qne- fe- mati-rqU-o"!i*-'-me def-
a'Jtroe foir,>fsitiGdmmê-c6£- étranger ; que dbluNti
s'établir'.'daos'^cetré-it&p &sîq'u'il'-y,'fât
»heuieux-rt .d Qjaelques^Wleqiiè ont- dit qui elle
-é|teiirfàÆéiéînadLié f fils -àWiÿîîej. & qu'etle, en
1 ^à^A^T'Sïcj(Aî*,jhim id'ii’i5£' femrrie’ijn'cénnuev que
ronïtrouve-ftp' les mélaïUef-de ^ISrtilMSü ^
"N A U S IM ^ S N'A4 J-&ITH'OUS ; «feux fils
dê'Oaîypfo f e d ’W^fte^'X
- liMAti &ÎTÎI0I3£§5, fils\dé ^&ptsne ,& de Péçhi-
bé,e", fut p’gÉéld-Aloif|(|ùS^^ des phéa^i èn S i -i-
'i?ABlm,it\ât'é<sï^‘tâ fort-là în'ain-oeu vre d u ÿai f-
, fsSir. -Dans i$£ pr'êmiér-si temps de-Rorcie,il n'y avbié,
'pj^sk; à'aùtlesMd-atelqrs1 ^ e '0 | ife ld a t s ;
: mais'depu,»/fô^qu’-on -eut perfeéïiân^élt-Hrfeièi-
gaanm.", on f i t unipofesjàxpÿrt- des tmatekits, ’dëBt
lesitrnsfuVest«employés à la1 .rame ,?'& 4es ahîtteSd
- dâvaffesj'fenéfidïis. -Vé.gèce ^1V. f e ’én.d'iftingUÊ
<rtro»svfpè<Tes{, ;à ehiabfine'déf^iiellesHlaïiiribtle urfe
i Sjtlalrtéf^SJprè :~ln jt&utiS ditigentia , éh gubernattùnims
pentlà!) in sremrgfbiis,’Virlu'i$<ehgitur£iEfa$ts
.fes..premiers telnps où Edp,j(écnMi>a des-J flattes à
Rame y leic-hêvaïtess r f a ' la'-paie 'des
cpttatglots yqni 'depuis -ktrs'i^urenc- dü'tréwt' publie.
;Qn,me -fais-à quolt-elle'tfe ^lii'o'Kto.i.t ^ .mars- îlî!îh<ÿ:'«a
ipas. d’app^r.6Ùcp' qü'tllê «fficauffi forte que c’ëlfe
-ëfes, trtmpï-srfds-te*re fÀ -raifan-.-de-, -la-âifterénce
iç]U^’JeS* r-amains-orft roujput s 1 fSife entre-les deux
îfmviçps.H. Il? êftr ;cepend^ftt. çertaip- que|iefir- pâte ’
déÿjpf
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devint plus forte fous les empereurs-} & nous'
lifqqs que,,- fo.us l'empereur Anaftafe , lés mate- ;
lots avoiént cinq nummtis d'ofr ‘ appelles’.
rDai3AîUne/çfiip^te *'jes tiiàtét0,ts aboient;; recours
à Caftor & Pollu r, doat les étoiles leur étoient
favorables, & c’éft pour cela que dans la Samo-
thrace ces.dieux aypient un têmple fur le ;p o r t,
où Igs matelots échappés au naufrage ailoient
«facqiiilter des voeux qü’ils ^voierit-fâits; d ih l‘ leS
dangers.
Sur! une pierre gravée de Stofch, publiée par
' Wihckelmann • inediti, 58. ) , on
.voit un mate,lot bu naüta revêtu^ d’un ;gros fijr-
tout garni de capge.hpn., femblab.lesàj pejui des
matelots de. IaMeditérannée, excepté les manches,
La bips b^TmmnrckeTQ AtAirp As.tr if pgARi-
co-ruji,, c ’eft àffdttè, que la compagrriédes navi-
gatéurf de la Saône' avoit défigne par decret ..l'gm-i.
pj,âeement de* la ftatue, dehit la'bafe poTtoit.l’inf-
cription -dont on lit ici jp rçfte ( Cayjus^ VII.
paqt
Le mot nauta défigfioit non-feulemetit tin nrate-
Mï^i'iïfai's âuïfi un marchand /un ricKe "négociant
qui, équippe dés vaiffeauX à fes frais, & ’ fait un
commerce confidérabje. Rjcaroît même par quantité
û'infcriptiqns que Ieymrar« compofoient un
cotps, dont des. magiftrats & des chevaliers ont
&tV,éht' fait jpàr|ié. ■ '
./.'Les, naute étoient dans Paris ‘d’honorables ci-
tqy.ens /.unis &,aflbciës- pour faire le commerce
£>arfeau‘. Les-mTcriptidns trouvées-dans lê'mois«
de mars i ÿ i j , .en-efeufant'fâJtmp'fiaùs fe choeur
de ^BsgêiDajpe de-Paris j.nous^apprenqent que 1,
fous le ‘règne de T ibère',' la cor^iagnie des naute
établie/ Parisyiçleyaunpi^téÉà ÊfuSj à Jupitep.,'
à VulcgtUîà,Càffpr & a Pollux. Voyeç une difrer-
iation 'de M. Leroi , mife à la'.tepé du premier
volume de l’hîftoire ‘de Paris i pàr le P. Felibién.
Il eft affez "n.aturèl 'dé 'preïumèr que*!es-mercaro-
res aqus pariJiaci}iont il eft parlé fous les règnes
de-Louisle G ros se de,Louis le Jeune,.avoient
fuccéde, fçus un autre nom, .a ces anciens com-
'niërçaqs-. Voyei N'Aüt,on ier d’Athènesi^ .<
- K a u t è s ,;uh’:dës compagnons d'Enee; M i nerve
|ùi avoir infpàré' la$ fageffe, dit Virgile,
( Æneid. lib. IL. ' ) , & avoir pris elle-même Ja
éeihe' de ■ l'inftruite. C'étoit à lui que la garde dq
Palladium avpit été confiée ; & Diomède, ap r&
l'ayoir enlevé, .craignant la, colçre fie Minerve ,
rendit fa ftatue'à Nautes^,.qui la ttâ|'(porta en Ita-
fie. :Ç'eft pourquoi fesfiefeendans forent toujours
chargés de yeilter, à la garde" dp pe .trpfor-c &
dujfoms d'Augufte, ils loui'ftbiem* d’eS mêmes
honneurs. C e Nautès paffoit aulfi pour déiyin.
Antiquités Tom'e IV .
N A X x$rj
Lorfque les vaiffeaux d'Enée forent brûlés au
port en Italie , Nantis, avertit Huée que ce malheur
étoit arrivé par la haine de Junp'n, cuî vou-
lo it empêcher les troyens d’aborder èn Italie, 8e
il l’exhorta à tenir ferme contre la mauvais Jor-
tune. V oy e i Palladium.
Virgile paroît avoir crée cet être fabuleux,pcûr
'donner une brillante origine à la famille
N Â U T IA , qdi ten'oic un rang diftinguë dans
Rome., 8c Sont on ne trouve des .médailles que
dans G'olézïus. ^
/■ N A U T O D IC E , officier fubalterne chez les
athéniens. SE es nautodices terminoient les d"iffé>-
rends forvenusentre les marchands, les matelots
8c les étrangers, dans les affaires de commerce
maritime^ Leur audience générale fè tenoit le dernier
foyf de chaque7 mois-.
N A Ü T Û N N IE R d’Athènes. Les nauto.nniers
£ Athènes étoient des matelots- expérimentés, employés
.au trajet de cètte ville à Salamine- Si
quelqu'un d’entc’eux culbutoit fa barque x la loi
ne lui .perimetfoitjvplus îide remontpri for ,mer»
« V o u s , Meilleurs ; dit Efchine dans fa harangue
contre Ctéfiphon, qui avez établi cette loi fage^
afin que hul-n'expofe légèrement la vie des grecs,
ne rougiriez-vous pas de permettre que celui qui
a culbuté volontairement. Athènes .&■ toute If
Grèce , ofe' reprendre, le gouvernail dp l'état ? .
N A X O S N A X Ü S ,.une des-îles p e la d e s .'
Racohus y "avoir un temple célébré» op djfoit
#olïi y aVoit/étc nbuAi. ^ ^ « y éfôlt ^fâomméè
Dfotdjia-., & l'on > y ^^,|®oit* les ot'gyes avec
grande, folemnité. -On y a récuëüli de tout temps
d ’èxçMleht; vîh > & de là naquirent toutes ces fa-
'bles.relàtives à Baccbus, 8c à Ariadue fon époufô.
■ s,W x ^ ' ; i it£- NAam*-
^. .Ses'médailles autonomes font :
Ri/ëh'argent. '
RR. eh bronzer /
. ©s en^br. 1
Lèursiÿpes ordinaires font-tous relatifs à Bac-
chùs , gue l’on difoit y avoit été élevé. C e font :
/feA^tkraifîn.
üti.ê|iète.
SilèsèîVLes
habitans de cette ville ont fait frapper des
médailles impériales grecques en l’honneur de
Sévère ï de Domna, de Gçta. .
Winckelmann a reconnu la tête d’Ariadne foc
K k