
! » Enfin, auprès de ces confteilations, eft celle
d'un héros qui a trente pieds de hauteur, -il ‘pôite en
t’été un cafque avec lès ailes dé Mercure :;iil tn a
les talon: èrçs <aux pieds, oh déço it pas fon ' vîfagé
", quPeft tourne'"; fa mÿindfeiitétient uri'glahe nu
jS félon quelques anciensmtïe''fdfulxloJii'ün fabre'recOur-
bé ; de la gauche, i! tient vihdtête htdeufe .'Rériffée
; deferpèris , ’qu'il tourne vers fûs rocHerS ^Andromède
f 8c donslif vertu'eft e;i effet de pét'r fier tous
’ ceux qüi la regardent. C é héro’S eft Perfée ; il devint
Amoureux de la; betie pfinceffe, 8k plana dans les
airs',' à l'aide itPégafe. Il combat la'Gorâoi'ié terri-
blëjpfbi coupe la tê ted ’une, rffdinJ'& prend cette
" têtë'der autre', il demande Andromède en mariage, ;
& elle lui èft àfccor'déeîè ;
! » Cèrtainementcetteh.ftôiré eft écrire ehcaraétè-'
resbrillans dan'Më.Çïel-i n'ivV a guère d'apparence
que ces cMrféS-làfoient arrivées fur la terre. ‘Cependant
, commeil ne faut rântr laiffer de doutes,
j'examinerai dans un momentfî ces beaux faits .feint,
r é â s . 'i i i ! ?
En attendant, on ne petit nier que, ftnotis voulons
faire qnehiftoirqaftronemiqUe de tette famille,
nous la forions comme elle eft ; en copiant jé$ptinr
,rures pour les:mettre en tabl“aux,nous annons'une
hifloire aérienne. Ajoutons que Jorfque Per fée .eût
coupé-la tête;de Médufe, lune des Gqjvaney, d
•en fortit deux -.cooftoljations, i. £ Aigle & le cheval
P.égdfe. L ’Aigle eft .nommé; dan,s Hefîode Chryfftàr-,
&efc(pietfQnnage> étrange-uétdjuqe^ête;.de poiftqn
coupée a donne ‘a torture à tous les mtci pi êtes.
.Ÿoâciceique dit Héfofde j CTtryfaon_ ju ^ n fi dominé
, parçtt ‘qu i ! ponoiçdarif 'Jesjnains fidclles une
épée d’or ;JlsjgJl e-riyolé 4ç-deffps' la, terre éJSa rnètk ;
i& i l (fi.flrriylpardii les immortel^. I l habite le palais
4e Jupiteii & p,ortefqnjtpimerre.$tfo^foudrejj^{ioà.
théog.Jt^q. )." Peut- on. méconn^âtrciici J1 Af/nigerât?
V , ig i l& ',.q u ip ô r t e l e s d e Jupiter, qm s*’d t en
v o l^ é dt.'fÇii|Jÿferre ^qufotfoitete oie!, 1’olÿmpe,
, cqnll-a^meaar^ppefté^lfiA.lalÆis^e Jupiter &';des
DieuxJ( .f&ryft^jcÿbjLanC' J’Ajgle^ , .c&nfoellation
voifine è&fegufe fon frère jm le , &■ qui
s*Ji. aufli envolée dans le ciel. Cette h'ilo're tfl !
ÛQnc.^ftijbnotniqué''.dans![lpûâ:s fesp^jÉiësMl.mé \
refte à exjtninqp fi , avant q.ufon ’la uyt dansile ciel*
elle n'éfedît pas deja arrivée fur la terrei
, «e Mais ohjtsfeeut §3s dire quelles grecs pofté-
‘rieurs à'P«r/etra’ëdjipus îdn4jj|loiféi’daViÿres alliés /'
par la raifoîï que' la fptôre'aair'pemte’ &^décrife
te]le-4j5'é|lfr‘eft/,'î©rtg-^is âéanjl'Tép&iufi. ou’Pfon
place Perfée, Lifphere’'eïc’<,u égyptienne otrorien-
tafey, le^fSrées l'ont-reÇue , & n’y ont rjenmis 'du,
leur ’ •
« Il faut ençore Ti^qbfeEyatiÿng^ pqur achevej-
l'explication.de çétte fable. L^<pb%ft«ijpûsjÔB-t *
"toutes^, divers norns": quelq ues-uneS phtchangé(dej,
figure« en changeantûe paya; -enfin la ftgù’re'fle
quelques-unes peut porter divers noms, felon'qù’el-
le reffemble à des objets différons «,
„ « L’Aigle pofte' des dopes d’on, il eft appelle
Armiaer:vojîà ce'.qu’on,nb peutnier,.'Mai$,cet Aigle
eft celui de, Jupitep » de ce Jupiter alite teélus, dont
,, pajd.e Manilius. C 'e ft donc de la foudre qu'il, eft
arnjé.
, Fulmina mijfarefert t & cdo militât aies.
' c MAÇflt ,'lii.j. Ÿ . ) ,
.Mais ce qu'il porte j eft auffi une 'fléché. C ’eft
la fléché q ui, laqcçe par Hercule , tue Péricjymem.e
métamorphofé en Aigle-, c ’eft enqore oe.lj-ç qui délivre
Prométkée dont un Aigle ou un Y,ahteur-.3dé-
‘.VoxqjèJè fojé, ù.
: » Enfin çè font des armes d’opj c’eft une épf>e, 'à’br\
c,e-no,uveau fens vient de ce que aor, quifigmée fo,u~
dre, fignifîe auffi épéeën^qtientaU cAr#.?! veqt dire
.ja u n e éclatant. Voye^ Fa^ninus fur ces deux mots.
ffoy«pMlTHRA ôt pRI.N.TEMjS.
Parmi les ouvrages dirpiâtre-, tronvés’ dans',une
petite "chapelle au parvis o u . au Pefidbjyïjdii tem-
- ê l f d’Ifis de l ’ari6j,enne'(viil!e de Pompeja-ÿ'iL s’en
trqyyé-cette firïgffj|i^é ,,qj|é J.e-,fçuIptêjttr'dûor&r-
ceau quj*^fé fente jPet/eç._&i^-ndrO|mcde, a tra-
•vaiUqk maifidu bérôs.quj^jenf la tête de Medufg ,
ençtèïerrre’nt de relief. C ftte main WÛ* lui tdo.nner
>ç|nt ^ .fa illie i pe-, ,poji%)mj'|tr§, afïujqttie, qu^au
' mdÿéû d’üij fe r , qu'orc voit 'encore aujQUtd'h'uuque
la matn'efttqm^e.^
^ttjq^emtü^i,.SHeiiepj3num, un, bas^qqliçf^du
Capitale.^,quelques autresjp’pnurnenSiTOus offrent
pÿfôe. délier,\pt Agf||juede. Sur l^pas-rèbef, il
porte,des s Ù‘jK\é~ck aux pieds û eaçhe
d e r ri ère, fo 11, çj os ■ fb&âqu.i ïSïgi't armée
fansj doute de Ta red )ù:mie.’ haipé fSîq*
Meptuo. On vrnr^m'nqttttijît tes deux arrrusfa-
'”fûé^ fûrià^liniu’fê ^jrté^manütnv''.
Dans la cblléaion'dës piêfrés gravées de'Sïdfclf,
’ou vo lt for.'uhé'?gîdoiné la té te fié Pèrfte ,!É 8^ïé
“cafque eft orné d'iiri grîffcn, aveb l ’epeéjâe-Wer-
cure, harpu, Çve^cOlq’uélle ^l'^çoiipa la t,êtë ^cîê
MéduTa,, •& qH’énil^}£V<^C: .fqïtir i,,défr/èré i | ’è-
paule; f i mêînésjdee de tête fej,v,q;t</ut‘‘qpeljques
t’ H-
‘««À/..Vnedÿhies_dé“”
sppnd; p%s>^q&|)ëi||,qn, ne '£?(}<pas, reppnn^é
K® .'s'ej.Lbej'dû' à fçe ,^feii.e.n
conje&ufe^f^ivç]^ & fans fopdptoent|i
t Sur unëj'pâte|^to^Mgya tête.dp Pér(jc dans, ja
toetfie idée’, Il ÿ a chez uiï fculptëur à ’Rome ,qpe
,|efê en m.ârbfeide^et/^^fans cafqù^iiavec deux
ailes, .faite fur 'le portrait d’Antinous « ou bien
c’eft-, Antinous lui - même- qui eft repréfenté en
Sur une pâté de verre, Perfée, fôn bouclie#à
fes’pîeds, tenaqi. l'a Jiarpa^At ü main droite , dd’La
paiiche^l%ête=de MédufE^'ü cô'téjf.y^a lès caractères,
AiOcK;,*cû'on nquffbiç prendre pour Ie
abrégé du délèbre.Dioféoride.
>tSur une.pâtevantique, Perfée debout, tenant de
la main droite élevée audeffus de fa tê te , celle de
Médiife, & de .la gauche lâ harpa ; auprès de
lui ,ifnr‘une'colonne -eft,Une figure de Minerve,
pour- fnarqüer que cette déefle le fecohrut dans
fon expédition. (
Sur p ne pâte de vetrq, tirée d’unè'calcédôiqe
du tcabinet de^Pempereut à Florence, Pçrfée de-
b^Ut, côté d’ tjne coîonpé fur laquelle il y at,une
ftatqe'de Minerve j il tient par-deffus fa têfe celle
de Médufe, qu'il regarde dans fon .bouclier, où
cll,è’‘fe,réfléçhmcdifi’nié dans uiumiroir.
, Suq'une’ pâte antique*, Perfée debout à côté
d'une, colonne.furrhonfée d’un globe ÿ tenant de
la piain dronfè la tête qu'il confidère dans fon
Êpuçlier.,;fmîequeltQn;vpit quelle, fe réfléchies
Sur une pâté,antique, jPèrfée debout, tenant de
.J^rmiir) droite la, kànpd., & de 1 tg îuchc une piqu^ ,
deyantm^top,fe|icompofé,dèfoq .cafque , & de”:
« ô u è oe f o r lequel la têtqde Médufe eft déjà
fepféfepfqï.
j'ÿ%ur_it.neiptte, de"verre, dont l'original eft dans
le cfo.nct 1-ari èfe du roi des'.deux Siciles i Perfée
tenant de la main-droite -fonfoouclier, qui eft ap-
puyé-'Füï'ûné' armure, & de la gauche un Parà^o-
nitint, ouvrai^' (fStofik, pierr. gr. pl: 30. ) de
Dïofcoride.
,i;Sëi.un©eqmalfne, Petfée debout tenant d'e fa
'main',gaûgh?f?!tne; pique d é jà maîn’ d'doite loti
4W^KjéÛqëi eft appuyé fur une armure à laquelle
le Parbçohiitm eft'fîifpén3ià'.î\
- Sut’upe pâtè'antiquë, imitant la fardoine ffié r -
ffe ;dé.liy.raot Andromède.
V;Siïrune pâte'de verre, Perfée .debopt avec.Ja
h'arpa à Je 1prds , tena. t d ê ’fa’ miinîtj^ofte‘la
tête de Médufe^foytMàte "lé & , de? rautre'
ÿeÿ.’
'a®ènsé^.],'
jéfSuf un jafp'e#-r'ougè, Peiféet qui délivre5An
dromède s ‘aprMÆVoir 'tue feftm'oniVre* "qut eft
étendu fousfes piéas'.:' ïS'
StrOnriJe-pâte de verre, Perfée .debout vis-à-vis
d’Anâr&riiède.
Sur une pâte-\andque, lc,même fujet.
Sur»une <^irn^line,,f>/q/ee debout, l’épéa à la
mam droite, auprès d Andro.qédq affifé, à qui il
H p f'y bÛ ^ îlté dé Medufe par réflexion dans fon
^ |ôuclier , qu’e lk peoi; d’une qiain, appuyé fur fè t
genoux. J-a figuie d’Andromède qui eft ic i,r e f -
fe’mble a celle d’uhe, ( hîarieitç, pierr. grav. t. II,
p. 1. mi Gy. ) eorqglifle du cabinet du roj de
• France^ioù, ri- y a des càiaûères q,ui n’y ont aucun
rapport,, 8c qui-ne font pas copiés ayea^exaélicude.
Cette pierre eft décrite fous le nom, de taüfman. .
L'ijiée’ dii graveur dé. notre,'.piçrre çorrelpotid
( Mém, de ÇAcad.- des Infcpipt. t. XXIII. p. 3 CG. )
au fragment d’un vafe,. oü Pérfée tient derrière lui
lacère de Médufe ,'p,pnrne point expofer Andromède,
au danger de fes regards.
En r~6 y on déterra à Romè dans les ruines de
l’amphithéâtre VfÇàftrenfe la ftatue de Perfée l
tenant la tête de Médiife avec celle d'Andromède,
de grandeur natufellè. Elles p'aftèrènt à Hanovre
dans le muféum .diifgéhefal!3e Walmoden.
On voît;à ,Rômq'auP|lais-Lanti, une belle ftatue
réftàurée de Perfée ƒ qui porte ûans fa main
la plus belleVIêté'de Médufe.
Perse e for les mèdaiHes.
' , Ori.vqit fes\attrihuts dans,les types d'Iconiûm
en E y c^ ^ K S S f
Sa tête & fon cafque lq-font reconnoître fur
lés médailles de Pèifée „ dernier roi de Macédojne.
PERS^El... Roi de Macédofoe.' basiaeû2
niErxEns."
Ses médailles font : . ,
RRR. "en argent.,
. G.seW|tjÿ®^i,-(;îç
.PeRS^Év Vàÿéz Persa.
'TERS&e , mari de Philobie. Voyez ACAMAs. t
- - BE'RSEIS. Belle nymphe, fille del’Oqéan , dont
d‘e Soleil fut ambureux,& qu’il rendre mère de Circd
d’Aet,èst& de Pafiphae. Voyez'a e te s , gircé
PA.SIBUAE.
PERSEPHONE j.forhom'de Profcrpine.
PERSEPOLIS j aujourd’hui fchelminar ou lés
guarA3K-c0lphhçs. ,Lçs égyptiens'fondateurs de
PfrJ^yûV.quiivpient foiviCaçiby fo, b âtirentcetre
v‘ a s■ \ 4eux b'euesde l’Atâxejui pied des-manja-
gdes qui bqjnen-t une plaine du côté de l’Orient
& Je„,palais* des rois fut adoifé à ces montagnes»