
■ P rîY XIEN , < J |p , furnom de Jupitér , dé-'
itvé de Çvya , je me réfugie. Ce dieu étoit. jçenfé.
Je .proteâeur de ceux qui cherchoiçnt un afyle
dans fes temples. ' ?
PIACULARIÇ -porta. Voy, Po r t e .
V IA C Ü LUM , ïicr&c& expiatoire. Piacula.,
ch.ezrtelatins, étoientice qaeles grecs.appelloient
*»r«çfîOT« les. purgations dont, on & feryoirîp.our
ex pier ceux qui a voient commis des crimes. C e
mot fîgniftoit suffi les parfums,
ployoit pour délivrer ceux qui étaient poffëdés de
quelque démon. Horace (,.Epift..i.,‘l . I . Xfait un
bel ufage de ce terme aii figuré; pour défigner .les
remèdes' de la philofophie propre à (purger l'ame
de Tes vi«&., ( I>. J. )» .
. PIALÏES , jeux, combats flefeësiiafiieéés par
'Antonio Pid4?à la mémoire d'Hadrien. Les piaïies
fe repréfentoLenrà Pouzole, & c'étoit un combat
ïlélaftique. On lès nommoit eufébies, mot grec
que Saumaife a traduit par .Pialia -, qiù;.rie>ie
trouve dans'auouh ancien. Koy. cex auteur , note
pénultième fur là vie d'Hadrien par Spaxtien.
P IC A , furnom de MifiUtius, ’qui défïgnoit
Paffeftjon .qu’il avoir pour.les pies,.
P IC A R IÆ , lieux plantés d’arbres réfineux
defquels on tirôit la-poix &,les réfides. ,Les Üfa-f
pereurs romains lesafi&ijettirent.à un impôt. ■ ,•
P IC A T I O ,Sappliî?àttôn de poix & d ê ré fin é '
pour arracher t e psMi&âiP^.* ©ÉBitE&f f 7
j? ICO U U & 'i féconde divinité des.anciens ha-
bitans de la Pruffe, qui lui confacroigtit la tête
d’un bcrtnne. jnOrt, ou > félon ' d’a'utres , la tfte
d’une .bête morte. Auxjoursdeleurs grandesfêtes,
ils bploient du fuif dans les maifons, des grands ,
en rbpnneur de.çe, dieu , ,qui,iê.,f^gî%.voip
lorfi^ù il moiïtoat quelqu'un. Si alors on ne ] ap-
paifeit par- des façrifices ^ijTJ'eS ’tourmentent ^def
différentes manières. ,Si on hégligeoif d ç l,e fatif-
faire, il fe.préfentoiî une, fécondé fois lorf-,
qu’on lui donnoit la peine dçparoître une troi^ènipr-
on ne pouvoir plus l’ app$jfer .que, parie fangjtiu.-,
main; maisieur prêtrp-éa-étoit quitte-pour fe
Élire une içcifion au bras t e en répandre, quelque
goutte, Ils connoiffoienr que lç dieu Piçollus émit
fatisfaicj lorsqu’il? entendaient du bruit dans le
jfèmplpi#. j
. .PICTES. |p& ||M e.ati & Muraille. ,
" P F C TO R , furnom;dqnné aux Fabius, parce
que l’un d'entr'eux, qui excelloit j'dans la. peinture
, peignit letçmple de SaluSjl’an^îp de Rome,
fe o p flin e ( 14/4. ) , moreau qui tubCifta st-pevp
I prèsi jufqu’au temps der çet.âutçur t Qut pleura
duravît ad nofimm *d*tifyüt4%Ljpriaei3
patu exuflâ. :
. PICUMNUS 8r PILUMNdj£â®tept deux
frères, fils de Jupiter-’& dedainynjpbe Garariiah-
tis. Le ’premier avoit inventéltpi(fige'de--furïvet les.
terres, d’o d il futfurnomméS'terqiùJims,, Se P{~
lumnits celui de moudre,le bled ; ç’teft pourquoi
il étoit hqnoré particulièrement par les/nveûniers.
Tous deux préfidoientaux aafpicesqu’on prenort
pour les mariages retors on dretfoitpour eux des
lits dans les tempbjs. .A la narflance d’un, enfant ,
lorfqu’on le pofoit par terre , on le recomtàandoit
•à çes deux divinités, de peur que .le dieu “Sylvain
ne lui nuisît (Servent iirÆneid,. )■ 7
: :PICUS , 4 l? de Saturne , fuccéda à, Janus-1 au
royaume d’Italie., Oétoit un prince, qui* joignent
à une grande beauté tons les agrémqns de l’efprir;
il n’avoit pas errejpre vingt ans, qu'il avoit attire
fur lui les regards de toutes lès nymphes du pays»
II donna la préférenpe à la - betle Canentp y- fille
de Janus. U,n jouij.qu’il étoit à la cbalie_v.il teq-
contra Viircé^ dans un bois, où elle étoit . venue,
cueillir des Herbes pour fes.opérations,magiques*;
elle fentît d'abord un yiolepf 'ampugpaïte'ljui ; mais
l’ayam: trouyé.iqfeqfible ..’ellele 'frjappâide fa baguette,
8e aulfi-tôt tout le coms de Picus.fat;ie-
yêtu déplumes , 8e ne,cqnfervâ de ce qu’ il étoit
auparavant, que fon nom-Paeitx ,^en françois Pivert.
Ses gardes étant venus à fon fecoups ,. furent
auflï'nfètatnofphoîfés1efi différentes" efpeceà d’ani-
maux. P/ciij:, après fa . mort j ,fut-n)is“au Laqg,dçs
PIE. ‘Pétrone ( c. . ) parle' d’une Pie qui f&“
luoit, en difant **7/>e, ceux qui* eritroient mn^Ja
ûnaifon , où elle étoif placée fur k pbrtei dans une
çagè dorée. '
t«La fable difoit que' te's Piérides, fillestd® Piérift^
avoîèiroétê changées en Pies. Voyez;eflf la'fâïÉ&n
à r'aftiêle des Piérides. -
■ PIED pMtéréfien ■ ,’5nfelure linéaire1 & îtînéranre
dfel’Afie-Se de 1 ’Egypte;'E!lé valoir, félon-M. Pau^i.
totf ÇMétrologïei'y H p o u c e s èc de Fr-ajiçe.
Il valoit èd mefures anciennes des mêmes pays»
f .i -fjicoudée1 commune.
- ’ ou i pied géotiiétiîque.;
. -bu.- 1 f zér&thl
- ou r£ f , liehas»
ou 5 tophaclu- -
ou iq i ’ .côtidyles. •
ou a.i -j esbaa.
»
Romé de^ l’Hle évaluera 11 ponces 10’ lignes
18 Sçentièmes de ligné ce''pie<is'phrlétérien , s4?u
,ro y a l, appelle auffi palmier* , oui etéit'enlmage
dans' la PEoculey l’Illytie , laiTheffaliè's^la Ma-
cfdoihe , la Thrac'el, chez Tes phuctens'd’Afie
& de Marfeille en Gaulq/j 1
Pied pytthiqbevou de ni'èfq,rq 'n jM jé te , , riiè-
V 3&ÎI * xfë laj
l,a
ph^Jeffi' ed A n é , & dé M i-fillft 'en' ’G iwT/ Ilj
*v,l*o r ,1 M Paiiéfi)îi''( f \ n m ^
fuie, de Fiance o'pouces & " 11 valoi^ên
mrfure des mêmes' 'p’a-fx,, 4 palellJsV,1 oufrffj
daâyles. ,
J .tRome d&! l ’Iile’ ljévalue a, 9 .poqçes nnejligne
48 ièîn^j||dç' iigfies. * £
P iÉ D % l y r f i p i jq ^ a o û ' p i 'g d V g T îc '^ m t lS r e ? il- ,
r e i ré \tt c e , 11 PeU pon^lé fb i^a Sic !e ,
de Ia"gr 1 nd&Lf'ie^e. R va oit , 'le on Kl P.iiehan:,'!
en îm’fure ÆÎFç^icevé i i . p o u c l s , , & t§£-<s- ,
h ■. It,val^it-î en mefures des mêmes pays :
1.
^,'Romé de ITile* F évalué à 11 pouces 4 lignes
80 'centièmes désigné.., J,
-, Pied géométriqjie'ou.nautique, .mefur.e l'néaire
PAf i e d è l’Egypte. Il;valoit, felpn M. Pauç-Ï
ton ,.i^p^uçes Se £§§3 de Fraiice,, •
Il valoit -en mefures anciennes • des mêmes
pay4^ v
*|eieth,
1 p u> -v
: ou '41 tôphacjh’.; ll •’
g*|ou ^cotidyles..
’ ou v6 esbaa." ■ '
Rômé, de Pille 1 évalue à 10 pouces lignes
31 ?cennêûiës'.dé fi g fies.'?i’ ’
P ied di^pl-tit. fiade,. v a lo it fé lo n Romé de
P lu e ,, 6 pouces une ligne z8 centièmes de
k *y »
Pied du ftatledeQéomède),valoit, fjiôn Rome-
de l'ifle ,' 8 pduces z lignes .ééspehtièines de ligne.
^P-IED du ftade ‘d’Etaftqt^èniè valait , Moà>
Romé de Pille-, jkpouces,9- lignes 69 centième^
de ligne.
Pied pygon valoit j félon Romé de l’ïtle , 1 \
pouces io lignes y y centièmes de ligne* ;
PïEp ptblémaïqueî lé mimé-, félon Rbmé de
Pille ,-que le, pied olympique. Jjj
Artiüieide Romé de Fljle-dam ja Métrologie fur tou*
ces/pieds, i';ï
« Le pied de Dru fu s , dit Hygîn , avoit 13 r
pouc.es romains. Ce pied de Drufus valoit donc
12' pouces.3 lignes ^ de notre pied de 101 y c’elî-à-
dne qu’il étoit d’un demi doigt -plu.s lcuigrqije
k fy y °n V & d’tiéi doigt plus Court ;qtred'e pied
' fhiiètérièn.' Il' cft évident que Hérohf^ttfèfelise »■
'■ ®i4fqû’d donne zq, aojgtôfjâ, pygon, & 1-6 feulv-
l'ement au pied royal, ou philéÜçicn , car i é djoigts
^fen/tî vî n'éooteflabkment la mefqrç, dïiÿ/e^nfentiqup
ou géométrique , & non celle du jwWphjlépérien :
7,ç;e; dernier, pied,étoit auffi très-certainement de
r’ zp- doigts 5 cg, n’écoit donc paa le pygon qui n’en
a i8ji|.fM. Pauâon ne fe trompe pas mo'ns ,
-lorüqh^il’ prénd ceue dernière mefurg pour le pied
gréb/ 'oCyippîque , - qdj eft de 17- doigts | , tandis
f^t^'fffait de ée dernietyfoTi prétendu pieu romain,
. qui devient, alors aine, mefuré. grecque , quoique
d’ environ l de doigt plus foible que le vrai pied
grée ®lynipiqp$(»,.i 1’>('
<* D ’un autre cô té , le même auteur adopte; l’er-
irept de .Héron ,? en prenant la mefure de ’vingt
doigts pour le-pygon, 8c même pour le pied de
Drufus , Quoique ni l'une ni l’autre de ces dénominations
ne conviennent à cet'te, mefuré, qui
eft celle du pied royal ou philétérien «. , k
«, M . Pauélon s’eft,fncoye mépris , en rapportant
à la coudée pythique ou de’phîque ( qu’il
dopn’e faulfement pour le ’^iW phile'térien ) , ce
;^qu'Hérodote dit de^la coudée commune, de 24
rdo'gts , que ce père de Phiftoiret.appelle coudée
moyenne A .ponr, .d'iltinguer doit de la coudée
,',’pythique ou petite coudée , qui n’avoit que-21 §
doigts Toit de la coudée babylonienne & de la
yfoudfefperée , qui k furpaffoient en longueur. Hérodote
s ’exprime ainp \ « La copdée royale de
» Babylone ell plus grande de trois doigts que
3 Rcoudée moyenne *>.]Or cette coudée royale
de Sabylone ne1 peut être la coudée de 24 doigts;
car fi Poh-ajoute 3 doigts 'à ht coudée pythique-
de ix f,doigts, on a u r a ^ f , 8c ce nombre eft
d'un tiers de doigt plus fort que la coudée lithique.
La coudée moyenne d Hérodote elï donc celle
de 24 doigts, plus foiblq d® 4 doigts que la coudée
(rçyale de Babylone ou cojidéè noire des arabes ,
qui étoit. de, 27 ' doigrs., C'eft donc à tort que
M. Pauélon donne.à la coudée pythique ou petite
coudée de 21 f doigts , les noms de coudée moyenne
8c de pied/royùl ou philétérien , ;puifque le premier
de ces noms-appartient ,à la coudée de 24
doigts , 8c le fécond a une mefurq grecque de 20
doigts, qui étoit la*.600e. partie du Bade phi^
-Jétérien». j
m m mm m i ' • - ., • y.,.;