
on îuidonna ta permiflîoifdê faire qhe' la porté de
fà maitott' S“oàVrîc dàrfi?Ta>réë > aü'siea- de 1 s’ouvrir
en dedans/ Céfar jeuiffoit de l’fthnbeuï'iiu i
■ pinacle , que le fêna| n’-ofa pas lai refufer , 5c qùi
diftinguoit fa maîfon de toutes lès 'autres. -A u- relie ‘
Te piaacle^éloit décoré-de quelques- ftacues des
dieux', ou de quelques frgUi?es -de:la- vfdïb'fré -, pu j
d’autres ornefnèrîs felon'le -rang , oh ta qualité ■
de ceux à q'id"cë privilège'- rara fetoit-accordé Beatles
maifon's à pinacles étoient regardées confiné )
■ a ^ îÿ jtéO TEÇ A ^ x& Wblèau,
'& :de-Ste vùÿêpôf i■ (:'Fvÿ'l G a ï^e%ï& ■
• »*> ïV afp,a lien ibdit^W'ihokeltnânn , ( hëfi. dé‘Tarn
liv , 6. du 4. } après ''savon fait bâtir iè-'tertplé
-de h paix, 1{fcWfléc6ra d’ une p»rcte„des *fîâtt#s
-que Néron' a^pit-fait' Venir de: rS-'Gfèée.' Il "y'‘fit
expo fer fur tout «l'es'-'tàbféaux des plus télèb-*és .
peintres de tous' les têm^yVler fortéHquib ce^fiftJà-,1
co;jime l'on" dltpi't. aiVjaum büC, la plus grande
galerie pubhqiié fié peufthre. Reparaît cependant
que ce< bt'uitures ijfetoteîft pas*ppKées dârs ïe
‘& ^ îè rn é ify3’ , maïs .dan^iéy/aPes cRèp hattta'u$|
q ^ iî^ ^ q r f mdlîtoîrfffar Jqn‘ efcalref, efj ’lipaçorf’
-coflfçrVé jl/fqV’à' C? jé'ur^Là^ Grçée .âyoit auflï de
' ces1 temples , n dm triés pindcrtotênt *{’S trâffôh'uîvf
14. p. 044. ) 'ç’èif-a-dïréV gâterie de tableaux. v
S PINAMUS datiü l’EgÿpYe1. nïNA. )
"'/ 'Çefte/'Vdlè'a- faùyf-appèp dés ïfîédàftlles'impé-
•riafes^reequês'eïi TSoUnéur d’Hadrien. < ’
. P IN ARIA , faiotîle-roipaihé-donton a desmé-
d.iitfesé''^'
O . pkqr/*-,.;}.-
R. On; àrgb&'ti' P*
R. eh’ pT q g z,^ . ^ „r&jm£gjj£ 1*$.-
' -''lès*'furnoms de cetteLfaîriilfe font N A T T A ,
SCAWVÜ- '
’Goltzf'iîs en à'pubiié qüëlqù'és médailles 5r.connues
depüfs ltfPïg*
P IN AR IEN S , ■ pinarii' y prêtres d’Hercule.-jls
fu réktlatnfi’nohlrtîés *m rw vww , 'jàcfitriA', i'3è ' la
fairrry pour marquer quSfcifeîeW.iéVQit pas.;perm:s
de goûter, aux - e n txai lie s-bdes viéhmes , dont les
feuls potitiens’^Koieut ldroitrdes manger , & eejaî
en'pîfmtron de' sîètre* rendus. wofHard aux faiiif;
ficesrdQBbHercule léuravoit donnèvle foin:-; ;cette
punition futidohc 1 effet deleur.théghgehée,;:
ï Par la fuite le facréi miniftèrë c.effa dans ioésl
’ deux éïdres de plêtrgséjiicân., du temsa de. Denys
d’Haliçarnaffe, c’éfoit des délavés achetés -des.
denters ipwblics, .qur a^oi,ène -fôin des facnfîcé*
d'Hercuie. Voici la chiifc. de ce -changement à
âs^pèàséé fû t 9B8»
foire. ' .iViityn-ff.
*> Tandis que Çtaudius^Appîus faifoit-je^ fon.c-
'tions de centeurl^l engagéajes.potiisep à, fe d^é-
chaiger du foin des façxifices dot>t ils etpient les
niimftres, & à linîlfuire des qérçmpnjés'dont ils
avaient feials la>conndifT.itice j mais ira r irva , dit
1,’hift.otied latin., qqe la mérpe, aiuKjf“ de^douze
btàncné§\lônt' ètoït'awSVtompbiée hf fa nu 1e des
‘bèîiîi|^i^#à0joi»a&' âa*niwé^f«i^q®wwes“- ®n
âae d’avoir ‘postérité , & que fe^tp .la rgee^ut
■ ètéinté. 'Appius'.Iffi-îtnême pouraVbir' doufiê ce
"confeil, devint-at'efigrê eorftme li Heroeulei eut
voulu vengerïur Appius ■ & fur f°us les-pô^tisijs ,
le mépriè qulils avoteht fait de fès'fà'CFifitës, en les
rqmertant en d’autres mains., t D- J- )v.“ î 4s
IëS‘ 1 jîr?queS**On" 'ràè'onfé t d é 'c ë 'p |e fe ;"o n “ au1
cor?’cl a ns* 1 â'^reiriièrl^u^llfe ,:bn;f|ü l d été r qu’il
â l îo f â Thefpiesy^ F g tmqVa'fi fatigué de“fâ char
fë'ur', qüll'fe'cbû'clra à' tertófarès du:!grattd
fr in r & s’ebdüS'rnlt.' Oi'i'ajp4tb qffe ,^wr ïht fan
TSMmetïy' Ws_ii^>éPie‘s vinrent^Wt&ofël '^t-Tes
■ Wv’i î f g 1
fut côfbmé uh aOgùrd de ce‘ que* Poil déyjsir un
/oür^atténdré ‘de’ lui. Son nom devint' biemb^ceS
fëbre^ dans * toîat%!lâ s çe^Ui mièïïe
ce'filtfcètte'faM'dr#üèclàra-'
'Delphes de dônndr à'PiriâdPe la fe^i!?é cfè^tbitteS
i:®Vës-%u^d’bjî jb.Kmit à^poUon-Æp-^djt
fiôh en dbrmaqtVPtofer-pInë ^ap^uta^tfiLfe plai-
gh'irit”d^êPr™!'^ fedle’dîyfriit’é';1 qè’i||i/eût' pas; Cé-
Febré ë ydâsv Ceï ' Vers 5 ' Vn ai^s f ajollra-t-é^e '‘f f î im ù
éabn tour : ;qttadd jd'yous dténdrai,'s'il faudra‘ Bien
que vbuls faïE^^âufll^ufi: catltibué’ a inoiï htu-neur.
PirMdrc apîèi'ce Wnge: Il
y avoit
du 'pqei^î'lirie rtuit’dU dle^ïorhriQi'f^elfe Vit en
! dvoit f|itJ 'pôitf Pra fttpitifï Mrey.fenHè^à-yôn
réveil fe rappëlîâ^ canâqilè le'luit par éérity
i T o û té ? tfeit'é#ue'''%ü'fat^asÇt^
PfNOË,, montagne-Idë+Ïï Grèce entre WptVe
& larTheffalie;-eile ?ftr célllfëe'-(5a'r les poètes,
p^bcê • qu’e lk : &. aîi*
rtiu&S'.:-«!
PiNMÆr ( F'oy'eçÆé.âTE dé cafque.'i i l , ê ■
PiXNÆ. { FfeÿSeçPlNACUE. )
PINNE MARINE, coquille marine- bitalve.
P I O
âont !e ver file un,duvet que les aBcîens ont tiffu
quelquefois, 8c dont on fabrique des gants & des
bas.â Palerme, à Meffine , & c . ,
P IN T A D E , ou poule de Numidie.
■ ■>4t » La coëffure de ces deux figures égyptiennes
■ mérite quelqu’attentiDn, dit Caylus (Rec. 1. \ ju )
On yyoic d’abord un oifeau, dont les aîlçs' i déployées
accompagnent la ’chevelure 4 au-déflus de
l’oifeau eft une couronne de feuilles, du milieu
de laquelle s'élèvent deux grandes cornes, qui
embraffent le difque de lalune..........
•/ Dans, la table Iliaque , & dans d’autres monu-
mens égyptiens., Ifis paroît 'plus 'd’une fois avec
la dépouille d’un oifeau fur la tête.
’ Kîiker'.f CEaip.Ægygt: Jÿntï i.p t <)i.de menja.
Ifiac. p. 45. ) & Pignonus ont -cru quq c’étùic
la poule rde'ÎSfotnidie, ou la goule pintadç'^a yi
par la diverfité dé fes couleilrs1,' fetqit regardée
Comme le fyùfbojè de la variété qui fe faît remarquer
dans les productions de la nature, que l’on
bbhfôndoît fouvent avec Ins. »
MÆntre les auteuré îofnains qui ont pàtlé de 1a
pintade, les uns T ont confondre aveeja méléàgride
& n’qiy*oîiç' fait qu’une feule efpècé1.'T e ls jfbt|i
Varpon/'Cbluïnelle & Pline. D ’autres les ont
’diftinguëes & eri’jont fait deux diyerfes efpècés|
jtel eft SdétbneTuîviipaf Scaligel'.îtyéc’ cffte dïffé-
renpe que ScalîgtT,îpretepd trietgre Varron deïbn
'coté , efi quoi il eft ahandennë’éde^ ceux thème
quSiSlveiu fon‘' >feptimect'fur la divtilîté de la
p!'nï'aiù\8c fcdlj'rfiéléagride , Àc.en particulier de
Tontamni ifi^héÿiqqé tltulàifq dJAncyre, leqbel
a donré-1une','c)îlieufe dilfeftatr|n'l>fiîf'la pintade,
^btit'"o,b?trouVera 1 êîçtfijp.dahsjes mèm. deTre-
'anncé>'\-fif 'aptnois de juin-5 cependant
^Maégaéa combattu Te ientimént ue Fontanihi ,,
’dabsée recueil des lettres hhjiuhtes,,
. La pintade faifoit chez les romaînsTes délices
•des meilleures tab'es , jcqmrrieil .parerîè par glu-
fleurs paflages dHorace , de Pétrone , de .Jûvé-
mal & de Varron, Ge dernier' prçtendîflù-dlq û’é-
ftbft; recherchée par les gourmands que' pnxpter
jëajîidiitm hbminuiri , c ’ eft à dire polir piquér leur
gbût 5e les remet're en appétit. Pline' 3it _, ' p>e-
'Ptuni maghqs prêt,*) iAgratum virus , expreffion
alfez difEpile à entendre, rhais, qui1 vraifembla-
bdement hé veut .pasTh-eqùfon .yendoit èfîér, les
pintades, parce '-qu’elles éroier.c déteftabks*- au
gofit. CD. J. )
P lO N îA , dans l’Æo'lrde nioNiTîiîî.
' -ÿC,ette,ville a fait frapper fous I’autorjté dp fes
préteurs-des médailles ^ impétiales grecques en
l ’honneur de Julia Pwnn.a- : . i
P IO N IS , un des defeenda ns d’Hercuie, fonda
la villede Péonie en Béotie. -
Les habitans de cette ville lui rendirent, après
fa morté.l.ës honneurs dus aué héros, &, facri-
fioient même fur fôn: tombeau.
PIQUE. ‘ i( Vvÿei' La n ç ï . )
Celles qu’on voit dans les monumens Faits du
temps des empereurs romains, font d’ environ fix
pieds & 'demi de longueur^ en y comprenant le
fer. Celles des macédoniens e’t-oient infiniment
plus longues, puifque tous les auteurs s’accordenç
à leur ffoener quatorze, .coudées., c’ efi à-dir’éij.
vingt & un pieds dé longueur. On conçoit diffi-
cikméi't comment ils pouvoïent manier avec dextérité'
& avamàge^urie arme de cettè portée, -
Oft voitfur une pâte de verre de la colleéb'oti
de Stoch un .cavâlier à-cheval, vu par defnère,
po’rtarjc deux piques pofées en tfavefs fur fon che-
va1. Xéhophbn vëut qué le .cavalier foirarmé dé
deux piques ; afin qufil ltii’en relie une, après
qu’il auradafncé 1 autre Go'n'tré léhnemi. .
■ Ceux quîicombattoient à pied ail fiègê deTroye
en avoiehc pareillemenct deux , jufcfù’ aux chefs
mêmes de l’ àrméé. ’(* Koyeç 'Agam-emnon dans
Homère. ) { lliad. A. v. 43-. }
- PIRATE S- On aura de la pe:ne à croire que
la piraterie chez Iqs-anciens ait été honorable,
qu’elle ait été l’emploi des grecs _&‘”'des barbares ,
c’ eft-à-diredes autres peuples qui cherchoient des
établiffemens fixes , & les moyeux de fubfijler.
.Cependant Thucydide nous apprend, dès le’com-
piencement>’de foi% hiftoire t , « que-, lorfque les
grecs 8e les barbares , qili étaient répandus fur
Ja côte & dan|#ls illes, commencèrent à trafiquer
ebfertibje. ÿ-ils firefit-ïe métier de pirates fous
le c 6rmtiaailejn.enc des pi:jncip^ux?. autant pour
^.enrichir'>1 tins pour fournir à ia ’fub.fiûance de
ceux qui<nepouvoïent pas. \ivre par leur travail;
ils attaquojent les bourgs, -îçs filles qui n’éqoient
pas ett'état 'de fe déferid/Ç , & les pillo ïent tf'tléj-"’
rement 3- en .foyte cfue'. pa,t cè 'tÈo,yen , qui hien
Ibi» #êtrfiicriiiîin£l, - paffqjt çphï. h°horable , il*
fubfifloienr & faifoie’nt fubjlUler leux nation, » i t
L ’h ftbrien ajoute que l'on- voyort encore de*
peuples , qi>i fe fihfoier.t gloire, du pillage ; &
dkns>fes»'aneie'ns p® mes on voit de même que
lorfqu’on.r-encoîitroit'dansle cours de-la navigation
quelque navire , on fe demandait réciproquement,
fi l’orÿét-oit: pirate. Mais il y a apparence ,
que le métier de pirate , -rfa pâs été long-tems un
métier honorable, il<eft trop contraire -à toutes
fortes de.-dxtâts, -pour n’être pas odieux à tous
^îpeuples.quijen foufEcent des dommages confi-
déxables.