
P E T T E IA . ( Mujîq. des anc, ) SuivantEuclide
dans fon introduction harmonique , la petteia confif»
toit dans la répétition réitérée du même ton? ( F.
D . C . ?)
P E T U L F p t e d^s,)./^qlqups auteurs
appellent/?« & s pétulant, unefêtpgnijfe céîéb.ïpit
èîi Greee par des l'act!ftcés & des" ^cérémonies que
les hommes fàifôienfc en habit ' dé *fe'miries, 8è ‘les
femmes en habit tfhoirjmes , pour hqnprer.-Yfntts,
dont on faifqit un dieu; où imé déèife ] ou t*üo &
l ’aurirè.
Macrobe pàtle de ces facrificès- dans lès fatur-
nales ( A. I I I , c. du commencement. Ousbien
c etoit une fête qui Te célébroit à Aj:g.os:& pendaRt
laquelle les femmes îs’habiiloient en hommes; &
infultoient à> leurs jtnaris*fiest traitoièfituavec hauteur,
, -La populace de :Romq.,jquf4 ftie pas'sCtsn-
j : foudre avec leperqjZê, proprement ditipZcf-ri.étcgqtUï
] des vagabonds, fans-feu ni lieu-,.toujours prêts à
i exciter des troubles' & à commettre des feintes.
: Tite-Live mqqupe' cetjte troupe vagabonde;,, turba
I la troupe du forum, parce-.qu’pile Je teno-it
! M?n^-l6§plicç^pubh,qu,es, demandint îôqjDursque
! llon^atçageât |;e£-!tfereswfuivanif,ja loi agraire.
! Oeppon d appétit plebs urbana, la populace de la
avecempire i enroémoire d e r e quesies dames
Argiennes défendirent: autrefois leur 'patrie j
avec beaucoup de valeur costre Cléomènes & De-
naratus Rofidehacé. Plutarque le rapporte dans Ton *
traité des belles aérions des femmqs. i|df3UdfQit
mieux appellcr ces ietes. les Hybriftica, èpçpnlèr- |
vant leur nom grec, fans luidonnerlaformefran-
çoife,
PEU C R O N . Nom dJuii'hbmètè que lesfabléifl
filen t avoir été fils dèla Pâlùs-Médthîe'.Tl fu t/ iS
dans la guerre de la CoIchide.Cf'aZe/-. h'tacçus, (ib. j
d-v- pS^1)
PEUPLÉ. Les Grecs & le s Romains qui,fe-con- -
noiffoient en hommes, faîfoient un graniÿraPâfe
peuple. Chez, eux le peuple donnoit fa voix- dans les
éleâions des premiers magiflrats, des genféraux» &
les décrets dfs proferiptions ou des trioiïipfies ,
dans les réglemens des impôts , dans les déqifipns
de la paix ou d e là guerre , en u rvm o td a n s
toutes les affaires qui concembieitt' 'fes grands
intérêts de la patrie. C e même peuple entrent. à
milliers dans les vaftes théâtres de Rome 8r
d Athènes, dont les nôtres ne lonrque dés images :
maigres j & on le croyoit capable d’applaudir ou
de fiffler Sophocle, Euripide , Plaute & Teteneç.
PxuPtE romain , phbs romand. Tout ce qui,
par l’érabliffement de Romulus, n’étoit-, pàs fétià-;i ’
teurou chevalier, étoit peuple, plebs , habitant •
de la ville oU de lajêâÿupdgùè , riiftîàdye 1 nÀ>ana.\
"Le peuple de la campagne la» cultiyoit, & , teneit!
le premier rang , d’où il arriva que , dans les
commencemens. de la république , les patriciens !
eux-mêmes , dans le fein de la paix j travaillqjqnî: \ ■
à la culture des terres, parce que chacun culti-
v o it, fans déshonneur, fon propre champ ou 0 - *
lui qui lui étoit afligné fur 1rs terres romaines» ?
Une partie du peuple., qui habitoit la ville , exer-
çoit le trafic, les arts, les différens métiers 5 & les
plus diitingués d’entr’ eux s’appliquoient au minif-
tère du barreau pour s’élever à la magiftraturè.
cj)i.llum lunicatum, la pppulaeè il
tunique parce qu e!(,ç pe portoic qü’çnèiÙSÙpîér-ïù-
Wquefans toge. Pobcfoulager la ville de cçr.ipiîfe-
rab'es , on‘fe$ qnvoyroi.t tjaFis;fes- cl;unpVitte:bilks ;
maïs une partie les? quittott pour retenir àvRonje.
-que.lès féd.itiçux , ,qu,ij ne, cherchaient
qu à troubler l’érat pour envahirJes bieps d ç s ^ -
coipmegdeSî» è/JuiÉs quip’avqiept
neni à;Rerdie. ( p . J. )l, i : ,
s-1 P É p K jË S ( Méd.a|jes des),.
PEUPLIER, arbre ebnfacréà Hercule., LoiT-
que ce héroS’dffc.enciit aux,-enfers jiiljfit une» cens
cha la têfOj-.cctsferv^la couleur- blanche,* peùjii’nt
qu? la parti? de la feuille y,qui étoit-e^dehms , Tut
noircie par la fumée; de .Seè ttifkjféjÆun.âPe.-là
vient, dit oql''quelfe peitplier, qu'r à voit autrefois
fe-s feuilles blanches çtesfdeuX' uâfés, léà'à’ maiîîte-
nant,noires Jn dehei s^Les >Philok)gue'S qui »croient
qu .Hercule, a gxifté , difent,.qijTl trouva cet arhrd
dansTes voyagesJ*&’qtf'illè'*,par®dans îla'Çlèce j,
c’ èftpourqÜôi Iurl|ref’lui;futçonfacre.'•Bva’ndre
roi de Pallante ,iypulapt offahiunû!|,4tîïïe,éa". Hercule
, dans ^tgiles'csint fa’ tête, d(e brandies de
peuplier. Û
PEUR..Voyez, ppra f. '•
, PEXENÂ^aPiinjë en fait ‘rneptioxi, fous le
nom Pifcenoe j il loue, fesj laides de ces. eo.virons', la
teinture, qftiw leur donnoit i 8s.las étoffes durables
que 1.on.enTaiffet,
PEï. ffififfltuet:la
dans les mots dérivés da grEc V parce quM ÿVép'ré^
CètifkU d'bu^jè^èlçldlècquè^ , & qu’ il cdnlèt*
vêla trace drrèu.i1 originel"
PHAECAS1UM ., chauffure légère quipe s’éle-
voit pas jufqu’aux jambes! Elle étoit‘de ‘cuir noir
pour Tes "philofopfies ; de cùir BlafniJ poùrles grées
efféminés , & ;de toile-de-cot.on-, ppurFles; poebres
égyptiens. On n^faitrifn/ur leur, forme, ;i t
Héfyehius dit‘.qbélee»4^^'dtdknlim'èjchàuf-
fure de payfan ou de laboureur, p f autres difent
qtre c étoit feTmilief dès* phîîoîfc^hès 5 d’âuèr’es feu-
fin veulent que.ee fût une ?fpèc« de brodequins ou
«
chauffes de. tbilé^ Sénèque;'^ Ep, iiigt)''défîine un:
phitofbpheffi|r le»; pptsl
& blus.sçjairçméht encore an VII
A l * où il apprécie lesZ&feÿjfejHàoqpacre deniers.
.Af j f tpj èfyÿci v, ’■ ffafj-, 'Fijiéit.iqadl Cvétôit-■ la'
.chauffurè de^iprêtrés d’Athènes & rdAlexandrie,
.timent d’Héiych'ïùs.j mais-d'fe pourroit faire que
les phi!ofopbes&lés,prêtres, quûéivrtoient lelu’xe,
n’avoient qu.’une chauffure igroffîère & femblâble
,à Sfelle. des gejisSde la campagne-qui portent d«
p{iàçà$eM:_-. c;
. -.©n^prétebd- que ce mot veheutide :
qui'ifigtijifie 'Léger-
'PHAECASIEbL On.donnoit à’Ât^f pes ce nom
àquejqiîès divinités ,;feS{jpjrce qu'ei'esfetoieutrer
ptçfentéés avec Ae&ph&pafie$ .jaqx pieds c parce
îeu-spiêties eu portorent,, 8fequTIsien> preqeuent
-:|q;l%|iil.s bî|rîbi^i|]||3S . a g p ^ ©îetqt: ;'Ge. ;
.mot-fe xrbuve clans J'qvenal ^ SjUi.ILf Hvi. uffi- ;(ï
PH A E N N A ,d ’une des .deux glaces-que les.tfà-
c.edem#u teg^rçcpsi 15 ai fîj),i ent, felon Paufamasf 'E4-
eop. > l'autredtotjtdita. DénQmiferiq^Ed'kdhiffdJt;
convenable aux grace^-: en,effet,-Pkaepaa (jDsfà-
mîf %e.4d ^ e r i, jbrillqr tk-4$i *^i«*«r>cfiél0bte)r£-
lit
ƒ HAEIylAilSuAJJe d’ffp roi- de,Chaume, (fat
douée.djl'don def prophétie, dit Paufanias0 qui la
Fa 1 t (v i v re dit items. qfit A’$i t-iqsqhjis t PémétnliS'Ri’i-
Tangior & 's ,etT!.'llaraldu itJÔ.-vè de. |la. Macédoinê ^
cîditiàodi{.e.,, vêffelSîÇtnt t tt pt q-iiiièm e, ol-ym p i ad c
oui deux.cents ans ayant JtfusrjCbn«, Qn a voit fait
, un recueil rde fèj'pisédléiions ; $k rh-ftorfeq gteçuu
rapporte une au fujet de lf«;sup<î|5n)d^s gaulois en
Afi^ii&PkQsitnis, ditÀy tHi.qit pfiédiqlç déluge des
v bacbare‘sf Nous avons seissore fa^prq^ie^e en
vssfîèi ; Ufiqynqltir
»3 rude inniombj.ahJte de gau'ois jéouvrifa^l H«dlef-
p ’ptont’, & •viendra ravager T Afie.: majhpucffp^ î
» tout d ctiuï'qîd fe.trojayerghç fyfleur .pjf^g,§ , fe ,
» qui habitent le long des $qt,4s. Mais biyuôç, Ju-
» piter prendra fo;n? dedçs^yè-ngçf. Je voisifortir
F*V0t»tf Taftruf'jq(^.épf)|^».^{içe>itqiy. jg», >|
” te»minç,)a.fc?s Nirba^ess--fJÀa*WH'f iiouloit' défi-,
” -geet Attalus-jiifo; de'5Rf£gilTiela qu’elle appel!?
PHÀESflUS^ en C iè te * .*Ai£,"ikaÀÜ.ièc^iJL.
&
Lés fïiédaill'es autQnoluès dé çètté ville font t :
.: C. en.argpflti-.
O.en-bf.'
i R.en;broi)za. . . q ‘ ' I
. i Leurf.typesordinaires:fonte
J' Hérwi^ltçfbbattant l’Hydrê. |
Un .taureau dans différentes attitudes.
Urï'chieh. .
PH A È T O N , fils du Soleil & deCiirr.epe, ayant
eu un Aiffçffipa.avtc Epaphus , qui. lui reprocha
jde qjêt.rê pas le "fils du foleil, comme il s’en van-
to^t^Çâ !^Çn,.jlIàindre ,à fa mère^qüi le renvoyu
1au,;^lf;.il;>'/'0ttE apprendre de fâprapfe bouche jm
«y.çrtt,ç.Æ fa; 'nalffanqe., Phaetoh Ce. retidit doric au
expliqua (e fujet,^Ça venue ,
,&|e'içqn,jpr;a .de lut.accorder, „une grâce, fans la
j. trahipottêdè, |’anuiur paternel»
jjçèia. p^r,^ Ûyx.de ne lui !r’ien rçfufef. Aforsîe jeu-
jJ^té^ë/airêij^l, deiqa||iàéTa,.péÈmjflioH d’écfairer
M a^fcdfcpCTdaat uh. |bur - féiffe.mdn,t f çji çqrîdm*
^qrts^qû^'detourhèï' !fçth.
fi Æ ^ ’qi^^'roqis .rqutiremeru-
Phaçtùn, qyf.'jie.connoiç pqint'de.qange^ , perfliÇe
; ,'Le.scTreyauix dnfol^iisapperçolvent: bientôt do
.îehàngéoeéafr^ii^nsly^qulÿ^e.ïeuonnjoijant, pliis
I T»m»i|jfljyMe;mdîtirq^^4 éiâ^aqne.'dfeh|ir e c «
l^rdiflaiceî^itanfétscéjéyiâot erop h^uti ils jméria-
( ,cgut Té'. ciel-fdbiUiémbfefeiiîetlj’ inié,yitahl-ei;'tantbt
IjfefceodaLOt.tEopbas , ils tariffeat fesriyièreâ(&brui-
,Ient les montagnes- La teVre, deffcchée jufqu’aux
;-eutraffl^espOrcUrfeS, pftffntes à. Jupiteraiqui , pour
j :p.révenir Iqboulevetfggfent de l’uiuvers, & appon-
i ter BS i|Ujf J | ;à ce d^foçdre, renyerfe d’u»
icoup ptéeîpitedans
lléridanu fu.iVebtlQviâe^ KoyeiEl.Ept B.IDE..
t'Ç^httanÿié.: * eu véritabferpâ?
rlt iaiB!Éêfe<mqmiiçégnft!{uf. le§ -M©tQffes.»i &
i.qÙéià» j ’afii oqorhîe, qu'il .âv.bit prédit, ube, char
.leur èxt^qrdhfeirq,qui gefiva de-fei» tems , &,quî
.cauHa daxxx
ee^uiqàt cet écrivain explir
^iojfe 1^ fable ,dé . P.haémnr. a à
, ». ff’aiàKaqtéTdïtM.îRabaud^e-Sa'dtiËqeiine-,
, qt|r4çsfdnpjeiaT. feifoient: v^ÿa-gçr fep Sfli|RqÈ^w.ons->
,fcd tte ie.es 'Vé}ia|^s :.ext
jOW.:nafvje'dq|é»nsc<^urlès 'adtiennes'j.jevai9,-e.xpr>--
.ffer.nûftjféïft.d’uni-voy-afieiat tn fo r tu p eq u i àlatlfé
a^tèslduiv'desvtiléfes^feij^mirfées de Ta- route , 8e
des maniurienV éterpgls dé fon imprudence & de
f» v.ais.raêoutei Thilloire deiP/ideipp »i,
; c«-:C’é ll dans k s Seré enchanteUrs.d’Oyrile qn’iï
^iïdtqit£liçé ceiteffhiltoir?. CeÛ-Jà,qu’on yoit le
,6&ddUÂot«4:T?,çt^iurjr de.lui confier fep chàr.i
Les’ voeux impatiens du 'jeune homme , & .k sp ü e s