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la guerre qù’il fît à ces he'roïnes. Elle f i racheta/:
en donnant pour fa rançbff la ceinturefde li'reinè'^
avec feS armes & -fon baudrier.
M é ia n ip p e *, une des rhaîtreffrs defNèptane,
fin honorée a S) clone , o u 'l‘ôji^éélébrbit"ed*fon\
honntùr une fête appellée de* fdta nôn» Ménqlip-
pies,
M énalippe , fils de Th'éfée 8e Hé jPérigone. -
V°ye\^ PÉRidqne. . j
- MÉN^LIPPIES,dlfoy*? ^
MÉNALIPPUS; i" jeuae/homme-,-'amant de
Cdmétho- \ '
« A Patraf.êrî A'chaie-,_dit Paufanias , étoit
le temple de Diane-Triciaria, dont la piêtrtffe •
étoit toujours une vierge , obligée de garder‘la"
chaftete'jufqu’ à ce qu’elle fe mâr.ât, j dans lequel
cas leïatcrdocè ppTolt à ‘une autre. Op +il arftVa(
qu’ une jeune fille d’une grande beauté*, rjémmée -
Cométko,3 ètant rkyêtùè du facerdoce * Mélaniprusf
le jeune homme 4e-f?n tehîp’s 'le mieux fait/Mey
pïits accompli étûtvint amoureux d’elle. 'Vbÿàiltî
qpfjjien ’étoit auffiaimé ,,il-fa demanda en manage'
â fbn père. Le^m|elldes-viëiâard.s, d t lhft''-**;
rien, eft de/s’ opjxifer toujours à ce que fouh tirent
lesjeimès/gens, & d’être fur-tout fort peu tï>u—
lippus qe put,obrqnir de réÿfmje/f|Vcfable,/iiL.
des parensjae Ja fille, nf,d e sm ^ sV O n^ itw !p f’rè'
occafîon , pomme en,bien tÇautn«','jçjifc ‘quand/
une fuis l ’amour lions pôfsède t'outts^lesÿôj|;
divine/8è humaiiyes^ne .nousTpn't plus de rien =.
« Mélànippus & Çométho fatisfirièntieur paffion
dans le -tpthple même de; D i a n e ' l e faint'lled
aljoir être pour •‘nuptial j sfi/lâj
dçeffe n’ a v^ * 3onbo Qesrmarqués‘'ternblès‘ de fa'
colètei ; t>ar la profanation de fomt'empîe’ fut fÜivie
-"d’ une f^ïlisé, généraleemporté qüqj jâ terre-né.
produïïb't aocunffruit'f eïïfttte de£'malaJ‘es
popûlaires'.enippitèrentbejaucqup de'roonde/Ces
•peuples ayant eu^&otftsr à 'l’ora'de de’Deipfiest,
la pythie leur ^ p ffn q tS l’ i/ipiét'é' de Ménalippiès
-& de"Cnméth®-.飮tïlaraide!de tousileurs mïnx,
& que le feitl roo/en d appaifer’la'déeffe rtojtîdSé
îui'facnfieT' à>'lkveTfirîi tôfc'les^’anS,] llfir jiüB'e
garçotï & unsr jêwiè Jlfe duijexcËllaffqnrelijbeau'/é
fur tous les rmiec. A r ifî, p rur4b aune Ht' ces
deux arrîàn/j-'Sp; voySit'péfiirjdfef jltmes^fill'és^
de jeunes ’bqérmêsfcpji en té toléra: très-rJnîioCeiîS':
léü/^fort"& '£emfi‘ ^Je' leur; puocfBf^tto tnt Plï'n
;ciiiels>-,;tarfd'is çfaê MéAàhppusi8c Gondéthw
ciîûp âBlé/i, 1 ü mbloien t :rhr//'fs fin al be &f en x ; ‘ car
du'inmnÿ'.Haîii^’JsMnïepre'kur^efirs , & les
amans fétibUvent heureux de pp& viffrîe*faf&filre,
. même aux dépensdéièur*vie ». 1 ‘ ■
M E N I
Pour •fa’voîr'comment'et ffr cette barbare- êou-
tume def.icrififer des hommes à^Diane-Triclarta ,>
vayepExiRY-p'Æl fife d-’Evémon, & T R ic l a r ia .
Ge*paffage eff- tout -entier. de^Pâufenias j. 8c<pes
béflexjons qui font .aufli, de cet
jjpïotjën.' .
MÉNALfJSî-p,èfed’Atalante. V. At a l a n t -e.
‘ f^M^ÉNASSNyS , ^ d f f p î<mt’:î"’^\roir >una
ftatue a!Corinthe ^daùs le temple^bàxi:en;«|jhon-
; neun de fon p’ère..
1 f bï'ÊN DË',^ ï en ?M‘ac éd oins. mbnaih.
Les méüpiüès autonomes dp cette villejfqnt: |
RR R R . en argent.............Vj;.piïïeri|v/t *
/rWrai\%r-4nt’ÿ.5i H
Leur typ'e ordinaire èft Silène.* ; \ “*
MENDÈS. Geïnîpt défig-nqit un boup^dans la.
' làpg&e antique des égyptiens^,, félon Hérodote
'-{lïbip.tcap. 4«.-)de grand ét™’ologiquè/& Suidas^
au nfol Menées. Maislfsblonski .{P-antheoji Ægyp-
Ù.ic&p. i ^Vfi>aîjamais,trqüyé dans les
livres cepbtes g^le mot mendejs , Jioiu ’ expuniér'le
bouc i,c biLt^iimurs cel^f de Bare.it. iPen^a. conclu
ayec Vraifefoblâihct?qû’Hefbdote' f i [ét*oit_'ffompëj
enj donnant au dielf^ojfft
ëèt;anifnal étoit le fyntbo'.e ;-§£ queuèm érVt ur a^qît
étércîopiée. p^Te^'écriy/ins/gî/îpqdi l’pnf&ivf.1*
î f c ^G^^ponfûnîepx connut UoM^pe de la di---
, viniïefaffi^mf Mertdh , en 1 aiiirn’int puni, le.Tjmi-
bolç de sla. /njjurç|pdmë^î/|‘p^iflànc e créaLricé^ae
toüs l'eV êfrês* fijbiuna.res', & en lm'afFun>Iant'.le
'dieujPân j|»rigine,“lgred,qüë^éroltr4a''même.
•ilse vétfitabl^fens*djÿJpfot|eôpb&- endès eiL, ççlui
rq,ui’ qngendrp; jbèâtçeçnïp. ,
'deSï fymbpl'e s du 'Îo lè îllb ù rb e
d ^ ’Vie pour laïïaturé"etftièt«r.
**tjiÇ^Siupîens reçàtaojjairEe bouc comme, JXiÇl"
imÀlqtplpsrneUs.àd’aél^Hÿ la gënémmji|||dp-
:rap,olkiji \ lib IL ^ .A |j/ iO T ,rc çm e flue^Kk9uc
peut s’y liv-re/{dè/. le^ra^me jour après! fa,rçaiè
\ fii i^^M|s^|M)îÿiêt
fiienj:,, aflignçrpar Ifs uég,yptiens,pou’r le^m^olq
de mantes , Sc pzr^lçsiOEeffy ^poitqcdm.de Pan ,
deux dj emyi/s-quiL t'qures^les deux,* mip.-
<€ ukgi n^|îe’ cuopr/gfe /ç, lajÿatijle^cl'j/e
; déstbuj, prqdbjf/^ , ; -
P a i '1 à - mê m'értffopl, 4é ‘f>1nilliis, emblêmerffëJa
! g'ênerï^où’ nd! 'fy^iMendô 'M'en A s on
de Rarfl ,11® / dans la- \lHe de Pâïiopolis ,’jÿuS
le’ nom de^ÊhiBftriiisPi«
M E N J 7
Un nome & une vike appellés M-end\s, & fitués j
.vers une des embouchures du N i l , rendotent un
culte au bouc -, & s’âbftenoienr, pour cette rai-
fon-, de manger des chèvres De» vers , rapportes ,
par*StraW( LA. X V i l . ) far.t mention d une ce
rémonie 'réligiéufe très-extraordinaire , pratiquée
pit les 'femmes &é-Mende s. Oefles-ci, dans le
detfein d e : fe rendre fécondés , • fe prêtoi'ent aux
approches les 'plia/l/fcives du b-ouc collfacre au
dieu de’Itf’feeoîîdlté.
La divinité adotée à. Panbpolis. fous le nom de
Pa^lyportôit îedcoiê’ les/ nom 'de Rendes-,'â&
Chèmmis, r&Jifckmum , à‘‘Ejmum oUijie huitième',
.c’eà-‘à-dire , la divinité’ ç^ée la- pfêmièr/ap.Fès
les^kfept^ plan^fés^i' tiAniêe enfin, ou d'‘Eudes.
Vôye^ ces 'mois.
M endès , d-ans-LEg/pte-. MENA.-
Cette vîtl^era fait frapper des médailles impf-
rial/s en Thohneur d’Hadrien.
M È N D IA N ï . Les‘Egyptiens, d it^ é fô p o te ,
ne foliffroient ni 'mendïîins qiiainéans aucun
prétexte.. Amafis avoir établi des juges de poMde
dansefiaque canton, pardevànt’ lefquefs tous Jes*-'
hàbitafSs du p'ays ' ëç/ièntfoblige s ' de cbmparoître
He temps en temps, pour rendre- ‘Compte de léur
pro/effion, de l ’ étkt-.de leur farndle, de la ma-
nîlrefüont ifs s’entrefc&jéient ; &iceux’q-uî fejtrou-î
Vÿiçijg ’'convaincus' dojÉaméantffe t étoient con-/
daifinèsfc/igïi® ;^es ra^t/ nuffiblêfeà l’état- Afin
d'ôt'eP t'oùt prétexte d’oifiveték/'foS -mitendans des
provinces êteiient chargés d’/ntrètéfiip, chaéun
dans lêuç|diftriâ de^ /ouyrlges .publics , _ où .
ceux.qui n’uvqignt.,point, d’occupation . étoie’nt-
ôtjlig^ de-tnavailler : ’ n-» i n .c .
di.feieçt5 leurs/ commi|Taires aux Ifraëlites ,t en les'
contraignant de fournir chaque -Jour un -certaih'
noeib-re briqués l| / ?fameufes. pytâmiç'es
fon^eiTpartie ^¥ruir'|es travaux de ctV’ous'^qrs,,
qû^^^ pient. de.meurés fans cela dans l’maéiiori &
darjs la, rpisere., /
t 'ÿe-'/qêfne "e^rit légnoit' chez.les.'Grecs :L y-|f
I cnrgue'lrfeiTpnffroit point de fujets -inutilé/j-i!
I régla- les obligations de chaque „particulier , eor.- !
Ifbrmément à fté'tfo/cés St à fon induftrie. 11‘n’y
I aûwppin’t dans ‘notre état de jnèndiani- is/de -‘va-
! gabond , dit'Platon 5 Sc fi quelqu’ uftVpiind te ‘
| irïét'ib’TjPes gouVerneürs des provinces* île1 feront
iforflr'3du ||ays. Les anciens 'Romains-,‘iattaebés
i auéjjrah^publîc-, établirent -.pour une -première*
î fQn'étiôtî/’de* leurs cetîfaurSij’ de, veiller ‘fur-les
mefidianfSt. lé s ’ vagabonds-3 f& de faîjref-rêndte
compte' saux- citoyens de leur temps. Capebanèike
r,lûîs otiofds -pn urbe ohertarex^ Geux qu’ils. trqjî- <
vabnt enefbufe, , étoient condamnes aiix mines ou
autres ouvrages’ publies.,Ils fe perfuadèrent que'
c étoit mal 'placer libéralité., que de l’exercer
;m , e . n
envers dès mendians capables de gagner leur vi-e.
C ’ efi Plaute lui-mêmé qui débite cette fenttne«
fur -fe'théâtrei De mendico male meretur qui datai
qtLod edat dut bibat ; nam ■ & illud <fat ,pe-rA ct
& produeit ilh vitaffi, 'ad miferiam. En effet, il ne
faut, pas que dans iuûé foctété policée I dés bam*
mes pauvres , Sans induftrie^, fans travail, fe trour
-vent vêtus. & nourri» ; les autres s’imagineraient
bientôt' qü/lî/ft heureux de ne rien fa ite , &
reftero-ient dans l’oifiveté.
C e n ’ étoit donc pas par dureté de coeur que les
anciens puEuffoient ce vice , c ’étoit pat un principe
' d,-équiïé naturelle ils portoient la plus
grande humanité, envers leurs véritables pauvres
qui toihbbtoRt dans l’ indigence,, du'par Ia^vieib>
leffe -, oü par d_s iùftpmités , ou par des évène-
mens ma-meutiux. Chaque! famille veilfoit avec
attènribd fur' ceux ‘ ék£ fe s parens ou de fes aînés
qui étoient dans le befoin, & elle ne négligeait
jjtien pour les tthpëçher de’.s’abandanner. à lameh-
-'dicité qui leur paroiffoit pire que la mort ; maïim
mori quant mendicare, dit un -ancien. C h e z les
Athéniens , les pauvres invalides, recevoient toi s
les jours du tréfor .public deux oboles pour leue
entretien. Dans I4 plupart- des facrifices, il y
avoit unep.vFEion de la viétime qui leur étoit rifet4
tée j & dans ceux qui-étoient offerts tous les mois
â la déeffe ‘Hécaibi-^fr l’es ptrfonnes riches, on
,ÿ joigiiôit un. certain nombre ‘"de pains & de pre-
’.vifions ; mais |çes/Tôi tes de charités ne regar-
doient que les' pauvres invalides, et' nullement
ceux qui pou voiéri t a a gqe v -1 êifr vie.îQuand Ulyffe^
dans, i’équipage de.'mendiant';' fé préfente à Eu-*
rhuaque ,jç|jprijïcq‘le voya.it-fbrt & robufte , lùi
.offre du travail',&' un Çfairé , linon , dit il , je
t ’abandonne à ta ma-twàlfa ’fortune. C e principe -
émit- -fi bien gravé, dans.sfefprit des Romains-,
que feSsâoix p/rfoient qu’il valo.t mieux biffer
‘périr dé film les vagabonds, .que de les entre-'
.tenir dansilaur.fàinéantife. Potius expedit dit h lûi,
Inertes faine ‘pèrire quam in ignaviâ fovere.
M eublant (flatue de ). rùÿe% Be l isa ir e .
MEîjfÜLÇUlld, habillement dont on ne commît
que f& notn confervé dans ces vers de h laine
Quid état indutq ? an mendiculdm l
^Quelques-commentateurs on,t hafardé/cette con-’
|sjeSfqrefe f l faut in&ipnedaiculam au lieu 4e nk‘n-
dicalam 8e alors ce mot féroit dérivé de meddix,
kxord ^d.urf magiitrat des Ofques, félon Feftns»
M EN D O L E , poiffon du gienre des fparesl
Le/Grecs l’ appelloient pHit où* ftiis. 'Euft.athe rap-
'pofpe.qu’on avoit coutume de le fa'crifier à Diane;
à caufê de l’analogie | de fon nom avec la ma