
Si: ME R
Wàble à l'homicide Mars, die Homère, C ’eft lui
■ qui conJuilit le çhar d’idopénée.
-MERITORIA. Un ancien lexique défîgne par
x c nom ùn endroit dans les'camps où fe tenoient
des coliïtifanes.
Boiffard ( Topo g. ur'bisRom/t , torn. I. ptag. to. )
dit que l’on défignoic à Rome par le nom menton*
un hôpital butiné retraité pour les foldats vieux Ou
infirmes j ils y étoient entretenus aux frais du tréfor
pub ;c. Ç et édifice éfcoit fitué où' eft aujourd’hui)
péglife de Sainte-Marie Tranllévérine.
MERXEDONIUS. B u m w ? ( '■ «* Numâ.)
nous a; feul eônfervé le nom de ce mois des anciens
romains-.« l-I étoit intercalaire , & alternativement
de 1 1 Si.de 2 $ jours. O» le plaçoit t-Oüs les
deux ans après le 24 février. .Son nom étoit dérivé
de .celui,dé Merkedona , divinité qui prefidoit aux
mircbàndifes & aux paieméns. Mcrkedonias , dit
Feftus ., dixerunt à mercede colendâ.
M E R L E .V a iro n .dit qûlon expofoft à Rome
es public , comme des objets de luxe, des merles
blancs, avec des perroquets -, & c . .
MERMESSUS , dans la Troade.
' Golczius féal .a. attribué des médailles impériales
grecques à cette-, wile. -,
- MÉROPE fille de Cipfdus , YoB d’Arcadie i
fut mariée à Oefphonte ,.un des Héradlides, roi
de Meffenie. Elle eut piulieurs en fans ■ , entre def-j
quels ort nomme Pojyphbnté, le dernièr aeifoùC-
Les grands du royaume ayant pris Crelphonte en
averfion , parce, qu’il favorifoit- trop -Ie-, peuple-.,
& que polir ne pas l’opprimer il évhoifc la guerre,
le tuèrent fui & fes çnfans , par les mains d’Agayé ;
& des baefhantes, & mirent fur le trôné P o lj- j
phonte. Mérope fut prefque déduite à époùfei le '
tyran , meurtrier de Fon mari, pour iauver fesj
jours : elle s’en défenditIo'ng-rtiilps , parce qu elle
avoit fauvé du mafTacre un dé fes fi's , qu’Arif-
tote nomme Télépbon , Se l’ a «fit envoyéfçé'tet-,'
tement en Etoliç, oà il fut*éfèyé,'inconnu à
tout fe monde , & atfr-fbnt'sfu tyran , qui le’fai-;
£bit- çhçrcher par-tout. Elle tfpérbit !ç faire’-fe1;'
monter un jour fur-le’ tiôrie delôn.pêie , par la
faveur du peuple , qui lui paroîfloit' toujours’
attaché à fes intérêts. Le jeune prince devenu
grand, s'échappa des mains. de fon gouverneur
St vint à la cour de Meflettie , oïl il fe vanta
d’ avoir tpé pe Tçlépb on, que le tyran faifoit
chèrchéfi L q râ^fiard;'àqui l i f« t e l’ avôft,«bh-
fié j fe rendit. àufli a ’.iprès d e Mêrqpèf peur lui
apprendre l’évafion d e f o n f i l s : elle -ne ï douta
plus cniede jeûné homme fn e fût véritablement
i’afîafiàn de fon fils $ §ê un jóut qu’ elfe lé trouva
M E R
endormi dans ühe fj'llè du palais ,- elle fut Ûir le
po nt de le tuer d ’un coup de hache / ’lopfque le
vieillard rtço'hh’uf fort prîntè, 8e retint ifé brw
de la mère en lui nommant fon fils..
Ils înilruilirent alors Télépbon de fa naifiânce, I
S i des Crimes d e l ’ u fu r pat eu r j il n b fat p'iSjqüef.
tion que-dé$ tobyenlif qe Fe yenger & de' 'recou.
'VUér- -lè’-ttoôhê' de, Mt.ïféuie. Pou f ‘y 'pâ^'éni:,
Mérôpe feignit dé fé ïaccdisiwdd^-ûiijiBC ’ le tyifajl
8 c , c o q lent it à fon mariage, qu'elle aér'qij fi
longtemps rejette. La reine 8c'Polyphonie-ft
rendirent au', rempli?- avec tout.Le tiëumMmput
offrir aux dieux des fac ifices d’aét'ons de ïtaces, I
8c pour célébrer les noces en leut,préfi.ncq.,Pen.
dant Its cérémon-es du racritice, l’ipçopnu',s,’avau-
•ça j armé d’ une hache,'çoroineh01111 Ç airPer ■*
v.étime , .tùa le t> rata fur l’autel même , 8? ft I
déclara fi'sdq Crëfphon'e. La teiie le fit record
noî-tre au pVUir^f; & jalîéoir Yur k'"trorfe de ni ri j
pète, f l’ell ai'nfi qu'HygUi ) ™pontel
cette hiilojre s qu'il, dit- avojkjtiree d'd&fftotel
(E^kic. 1. II I . Pàia'fahialjnç dit rien de
ttrnt ce merveilleux , qm, a fa t Je fuiet de deux
belfés'tragèdiîes.'j l’une de M .ffe ij e n S lié n ,
dqnnée en ayao-'j &c l'autre *de Voltaire Jpn
.1^40; X, ,
Selon Paufjn’-las j 1 éfëiine-hommej^ud-l; nommeI
Epytus,, fiit J?S-l J^15 af,e,uj Paternel.
Lorfqu’it fut’en âaÿdé régne5?j'leijarca-l
'dienS le -Mlefméie , à’-la*1 tête- dpiel
àftnéè , & trdfi'él d’l^né .feftifj
-paspLtifôt le mahr-e , qûê pouf vënger la mon? de
ror^fieie 8c>de fes"'frèfeîs’,'il erî'pün'it les'Suteurs
8c tous Ceux qui*% avôf&nt eu quelque/j/atft E n-|
fuite' ij careffaP^es ’grands', llbétâL envers l:
p.euple , affublé’dT tout le” trondeil"s-*acquit|l a-
thout & l’eft i hi‘# :u ni ve rfe l le' H é fes- -füje t s , ‘ 8c ft
îebdit-fi iHûftre\, "qüê jfes defcéndand iffifirestl
glôire de quitter-le^çom d'Héraclidês ^Hgoutl
■pfdfi’drè cejui d ’EpytideS.
M é r o p e , une dés pleïddës ou filles d’Atlas.I
Ellé époufa S i fy phq/q u 1 jn ' e’ ro i t point-déda^femille
dtÿ Titans j randi®1|e fes’ fix foeurs 'êpausètentl
.enacüne un de ces ciiâûbr 5 & cqrr.niè d|s |pt|
étpiles qu’ on appelle pléiades il ÿ en 'amne cjifcnl
n’apperçoit gu’ères dêpuis, long temps'Jfêb dit
que1 c’ étoit Aféro/ji“ qui fe' cacht^Bf^'dè honte
d’avo'r epoufé dénomme mqrtel. Elle eh eut'uni
fi's nommé Glaucûs. »
S optima mort ali Merope, tibi ÿ S ify pk t,
Posait e t , & faSisifcrla p adore latet. s
i (àpvjd. TaJf.'.liJ). IV. V. 171. )
C ’ eft aipfi qu’Ovié e ,’ explique'pduTq'ûoil*1)1
avoit coûtutjie de ’dire .qü’îl y a . T e !
quoiqu'dh-ndbdifiifigue que fix à la yue fimp'e'
M E S M E S S S
1 MÉR.OPE, fille d’QEnopion. P'oyt% O r io n .
I M érope , Une des foeurs de Phaëton.
IHeliades.
B MÉROPS , le plus éclairé des devins du parti
Mes,trqyeps, ne. vouloit pas que fes deux fils ,
fÿ Italie 8c Amph’us , allaffent à la guerre de
Broyés » parce qu’il avoir vu qu’elle leur feroit
Kinelles miis il? n’obéirent, point à’ leur père ,
par le De liin, dit Homère, les conduifoit à la
K o r t. Il Fut aufllî père d’ Arisba, première femme
l i e Ptiam. P’oyfi Esa q ü e . '
B M EROS , montagne fïtuée entre l’ Indus 8c le
E o p h is , au pied de laquelle étoit bâtie la- ville
me Nyfa , donc on attribuoic la fondation, à
Bacchus.
■ Le nom grec de cette montagne étant le même
Bue celui" dé la cu iffé , } cette équivoque
B t naître la fable que Baçchus avoit été renfermé
»ans la chiffe dé Jupiter { Quint. Curt. lib. V U Ï.
wap. là . ). ’ •
■ M E R V E IL L E S , les Fept? merveilles du monde.
Entré-les merveilleux ouvrages dç ^antiquité-, il
' en avo.it fept- qgi furpalFoient tous les autres en
eauté 8c en rnag'nificènce j & qu’ôn a appèllé
Hepuis un. grand nombre de fiècles les fept mer-
weilles du monde. On eft affez. d’accord fur le
liombre dï.fept;,’; mais’ fous, ne rapportent pas les
Blêmes 'mei*v£iUcsf Voici celles'qu’on . nomme
lirdiriairement': les jardins dé Babylonê i fonte-
pus par.des colonne.s ;,’ les 'Pyramides. d’Egypte ;
la ftatue dé Jüpitéfl-*Qlyrripien ; le coloife: de
Khôdes ; Nles mur s "de Babyfbne lé templé de
■ fiane d’Eph'èfe , 8c. tombeau de Maufolé.
feuèlqües^ùnè y bnt ajoûtéTÉfç|iîâpe d’Epidaure,
la Minerve, d’Athènés, l’Apollon de Délos îé
■ apitoie, le teiiiple d’Hadrien de Cyfique, Sic.
W^i/OERVLA la famille Cokspjsja./
^^açlés. rént^ins, un poHTon
Be l’^efprèce d ësf aljfes , appqMé aujourd’hui:mrr& ,
n a is qui eft moins eftimé qu’il ne le fut autrefois.
H M E SÂM B R î A , en Thrace. m esamb pîanün.
& METAMBPIANX2N.
■ Lés médailles autonomes dexette ville font :
RRR. chargent., .-v v .Hunter.
RR. en bronze.............. ..Pellerin.
O.-en or.
B C ^ t e villé;a fai| frapper desmedatUes impériales
fcecques en j ’hoÀeur d’Hadrien ,, de Sévère yi de
C o r lien , des deux Philippes-, de Caracàlla
mEckhel),
MESARNI/M, impôt de la valeur de la moitié
d’une brebis. 11 en eft fait mention dans une nouvelle
d’Ifaac Comnène»
MESAULON. C ’eû ainfi que les grecs 8c les
romains appelloient, félon Viiriive, une petite
cour qui éioit entre deux corps de lo g 's , St qui
faifoit le même effet que font aujourd’hui dans
plufieurs palais de petites cours pour éclairer les
garderobes, efeaiiers dérobés 8c autres pièces
des doubles corps de lo g is , qui fetoient obfcuts
fans cette commodité* -
MESCINIA y famille romaine dont on a des
médailles,
RRR. en argent.
RRR., en bronze*.
O . en or.
Le furnom de cette famille eft R v tv s .
Gottzius en a publié quelques médailles inconnues
depuis lui. .
MÉ S E eft dans Y ancienne mujique le nom de la
corde la plus aiguë du fécond Tétracorde ( Voyt^
mêfon. ). Méfe iïgn'fie moyenne , Si ce nom fut
donné à cette corde , non pas , comme- dit Brof-
fard y parce qu’elle eft mitoyenne 8c commune
entre les deux oétaves de l’ancien fyfléme ; car
.elle portoic ce nom bien avant que le fyftêrre eût
acquis cette étendue ; mais parce qu’ elle formoit
précifément le milieu entre les deux premiers té-
tracordes , dont ce fyllême avoit d'abord été
compofé ( E), 3. ).
M E S IT IC UM , redevance que l’on payoit
pour occuper une place dans le marché Le
marché lui-même eft appelle méfe dans les glofes ,
»y«|4* npùey).
MÉ SOCH O RE , (Ctai^oç. Les méfahores
étoient chez les grecs & lés romains ies.muficicns
qui dirigeoiert & conduifoient lés concerts, qui
en réglbîent la mefure /en frappant le pavé avec
leur fcabillurny ou fandale fonore*.
/ L e méfochore , dans les jeux publics 8c dans les
auditoires publics ou privés „ donnoit le lignai
.pour les acclamations , afin que tous les alfiftans
battilfetit à-la-fois des mains,
M É SOÇQ PE ( mtfjîq. inftrum. des anc.~) , ef-
pèce de Sûte des grecs, dont Pollux ne rapporte
que le nom , Onomafi ( H b. I V . cap. x. ).
M É SO CU R E , I nom-que les ancieit$
donnoient à une afltrice des tragédies qui avoit la
moitié de là tête rafée. C ’ étoit une jeune efclave
ou fuivantei on n’en fait pas davantage.