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queTaiïfâ'Hüfio’n: à; e.e no’mbre , quànd'il d r ■ ]
rJna non fufficêunt fora, Jiçînicien etî commença
depuis fine quatrième $' que l'on appella tranfto- !
rtcu/t, • 'qui* fut achevée,,par Nerva. . d o n t.
elle prit le n dm ; ,& enfin -, Trajan conftruifit ■ié foràm'}Trajani, Les places .marchandes ëtojjènt
environnées.1 de portiques & de anaifons gai'-'ni'es ’d’étaux & de tables, pourt^y expo fer, & :
Vendre -les'mafchandsfes.'Le mot dèfortim qtie l’on !
a donné à cès places, Vient a ferendo , parce que,
dit Virron : eo' ferèb.antàr cqnirôÿirfe., & ‘res yt-
n a l e s . '}?. \ *
agonium,'où Ton vendolt t du tes 'forte? 1
de marchandifes , .eft la même cliofe que campus \
'agoniils.
F orum 'Ahinobarh , étoit dans le" neuvième :
(fûWtièr ’dê’jPV illÿ y ou le cirque Flaminius. Elle.-
piit fon nom de C. DomitiilriAhenohardusl-lèëîF-
féur^ P pÿ i.
Fouir Je Antonittm 'j où‘etd.it Ma colonne anto-
nine ; il y aVdit dans cette -place un temple , des
portiques & un,e bafiliqüe,:
F orum Augufti , la jVtfcé.d’Augllfte étoit 'au*-
deifus du forum-rbmcàturn>j'.'éc^ un* ïùt^édtfçfâïTê'ft '
de l’un dans {’autre ; elle étoit étroite mais î?És"
béllë , & Suétone la met au nombre des plus magnifiques
ouvrages d’Augufte. Ce> princeiut g’fpe
pour l’étendue , parce quùl^nt la délicateffe de ns
vouloir pas h i u tp er.quéjques, maifons de’ par tiïu-
Iisfs : non au fus j eft, extqrquefdfp'ilfeffptibijs^ppçafpt
mas, dçmos •; il la fit environner d’une double galerie
qu’il onnad’un côté des ftatues de tdusjps.rpiYlatins
depuiSs.Enéç, 8c*déd’auttç de toutes eellesdpsiois
de ,-:EQmerr6cdeSlempereurs jufqtt’â lui. ; -
FifyiWM i Boa'riujn-1 - ainfi appelle par.ce.fqu’ il y
avoit au tnjlieji la , figtire ,d”un heqù j\d ’ai,rd0v N. a
ÿçtÿo -Boario , dit Tacite, ubi eneum taufi fimii-
lacrpn 'çonfpicimus. Feftus donne une autre rai fon
de cette dénomination v-quod ibi venderentur baves,
C’êft âiijÀurd’hui l’églile de Saint-lSeôrge. dans, 4e
Vélabre. ’ t,
” , foRpM, Ç/pfaris, fei gtéfejysïit à-iga|iehé^qijand
on idèfçendoit .du capitole dans la place romaine.
A mefure que l-empire romain étendoit fes limites , ,
& que les habitansde Rome fe multipliqient _, la
place j r ivenoit trop étroite; & comme on
n'anroic pu l’agrandir , fans,-r^fiyerfer'heMi(y:oqp de ,
çè-mplfis & d’édifices j .CéfaïXe-.dérermiria à eu faire
une nouvelle auprès de l’an ci en ne , & y dép-snfa ; i
plus de cent mille grands fefterces ; qui, font plus ,
dsdeux milljons ctnq. qents, mille écris; Ilm’étoit
que particulier lorfqu’il en conçut le deffèïn', &- il
commença à l’exécuter étant proconful des gaules.
J}y ht epiiftruiïe un temple magqific[ife à Véaus > |
P L A
■ ; .dans Ieqtiëi il-mit' une excellente- fta-tué de .cettâ
• déë'ffe-que Gléopatre lui avoif eüVpyée.
-Au milieu de la'placé & devapt le temple s on
;
voyoitla ftatue équeftre de Céfar , 8ç tout le'con-
, ■ tour de,la place étoit orné de • beaucoup d’autres
]
l'llâttfes.
'F ÖRU3C Cupedinis , le -mafcaé’- aux friandifes f
ou .fé'tëhôient les ébnfffeürsi îê S 'patiïfjers & les
rotiffeùrs. Feftiis dérive fon. riom dtcupfs bü'cupe-
IAæri j qüitfignifipit chez les ;ah.ciens,''dés .yïan&r '
quifes & friandes1 s 8c Ÿdr-iqn le Ôit y enîr de. Ç4vei 9
i clievaliè.r romain qùi 'avoit fon palais dans cet endroit
où l’on établit depuis un îhaVché’. Qqélqu.es
auteursle confondent avec le marché auxipOTp3^*
1 fo'runi pifsüioHdm | mais Varf 0 fex tdilf'iigue 8ç
ajouté feulement que tés 'noms de ces deux
■^S’oublièrëfit ’dans Igwiöt*, &,pgomne
j plus 1 qlïë'fo’u^éé]jri 'dé WaM'ètàtA dont il donpe
"deujt étimolôgfe^ taKqnatri^cmiirdSld in
unum t s i ü m G ? ed'ifi-
■ catùs 'ilâcus %uppeilaliim ' 'macèuLifn, utfUMamfcri-
, b anti, quôdihifûeftt'c 'if'.o'si ^';rraf mjT'fflè-
■ t H ’ fùi'tofr db rvn ft.trit ^fî.cll. - r ",‘‘qF''ïyA'ph I f f e
rAiruta \ è quâ ^3fcatum'ho'cij^tlùil •yosabatur ai, co
JfbKrr,fe*Nérv-Ƨ'l4^?3î:i'dëlNerva'fut'eorïirrien7
eée par Doqi i tien -frdónttl'-'^ffaffi i * Cr va
lcifôm<deTach^er & de lacleÜiàr : eij'é étoit' !dëS
rière hrpfô#<éd’'MigtEftfei, igi^è^iue5éèI!ë-
^ ht’ôéîa'p'éiîie.róöfatn?.•©nHemV^lencore1iâes reliés
au pîed du m®^i^ÿMîM*lre^^é-glife’'d'é1S#i^!t?-
-Bafile. lOn l’appeüa d’abord tïâhfîtorMni-,'pâ(rc%
qu’elle1 fervoi-t-cle paffigàïèhqr à'!lê-r--l'dqils^1Jss* trdié
autres, gïàrides places. Qn yTa^n'-qüéiPqufeföïs
les exécutions publiques coitime nous le voÿôhs
daifs Lampride , au fujet d’un èeiîa® .PétrontÉIà
' ^hhsiecürt fervi dp Uotiifdfe i ’ëitfpèreàn'jyo'ür-tShe'r'
d e l’atg'eàt de-' eéux c,uî'detïian'dojent'iâès1 gràc'ek-Y
ir^Sfotii 'ûApÊfic^ ad^jlifitéfh dllurn 'lïgd'ei-prAcepit
Alexander, "v
Le ritême empereur fit orneï \fglace, de ftatues
boîoiTâles a pied Sÿ à- cheÿaL-en i’honneür des ejpè
pereurs fes predêceffëurs s avejc •qtSjcpfqn^es,d’ai-T
taiq ou érpi^nt grâtV‘ép&{e,urs belles,a^îi^ns.
JEQRVMoti.tpfj.g.rri q le maicfié où fbyveodoient
lès légumes étoit au-delà de la porte Ca/meiftalp,
entre le theàtre'd'e-MarjcellusS & Je T ib re : .ou y
faifpitfauffi Içs vendes ài’l’enqa,o^< dé rmê^ie^qu'au
; ‘câpitôlé ïcomme nsüs'rafjprenpns^d&.Tertullien s
' fic 'capiiùlium,fic olitôrium forum petMur , fub-eadèm ’
■‘ vbetpracàn.is j ftlb, eâdem ftafâ j fib, eâdem annota-
' iîô'he, quttjlpris, 3 divinitas addiita condicitur.
j, F orum pifearpam , la p'qifionperie , où l’on
[ yeqdoit auffi d'autres chofeTque- des poifforîs,
P L A ,
‘étoit yoifine--dn màrchéjaùx'légmnes & le long dû,
Tibre |j|c’éft; le lieu ou, font aujou
de Saint-Eloi &’ de Sàint-Jean-Baptdie» ](
iV • jiï à R Rb ixti s . I
jFoEtfjiç pz^ôrfaOT s le' marché au pain, étoit fur
l’Aveutiu dans^jçj.trepièirie quart'èj de Roiutj
bc dans cette partie de la colline où1 ëgQÏêjnit les
greniers de Galba-. !©n. croit qu’il fut corofa^'ncé
fous Domitien &, âphjvé, par Xrajanv pëndant ,1e
règne duquel fut établi Le pr'emieh . î ,■
Boulangers ; c’eft ce que nous apprend Àqiéhtis-
\lQ.oi':,Ronji a Uomitianô coeptdforé. , atqueia'/a
multa mdgffideîçolluix,, orndÿ.itque CJsafnosnÆper-
petus, mire çonftdtiim % ripa co -firmàtoquë pifçrum
cojllegiô,,.On conftruïfic depuis un feGond marché
au pjiipefitre le capitble & le 'ga,ijëky auprésj^du
■ t,2-mple^dp.
FoR-tp^^^maMim^y, la place romaiOe ainfi ap-
pellée.par difti.o.âion , parce qifëlle étoit U plus
oro&eXlai- pluA Irieqùê.niéèj &.que les au ses uL i>
ne fuient ajoutées que pour lui fervir de j ' 1 '■
men t, fe pou?nO'jencore MagiiiQn, à caufe de,fa:
grandeur Se Vctüs i-elatiyemeiit auxpiusnjuvelles.-
F,Iléêtoit fituée -éntre 1« mont Palatin &Me capitole
3 8ç compréi o t en longueur tout cet efpact
qui s éténdoit depuis|-Farc, de ,Spptîme-Sév«re -y
jufqu’à pg-fife, de Saintl-Marie la neuve , où eft
l’arc dë'Tife „ & en largeur ’le^ptns'le " i
latin jufqu’à l,a^ 'p LT-yJ; ^ ‘ si, de Saturne ;
c’eft cet, énidirq&i'qh’on- appelle-<4u]out'd'huL Campo
'fkidççïno/piix remède Romulas^çe ne ruf qu’un?
grande plaçef<c)àVrrrdf^%x fans édifiées, ni ornemens.
T ni 1 us-Hoftil XLis.fij|ïfe prë.rûer ciii 1 ^ de
i galeries; & de boutiques , & fes fùèéeiTnhrsScon-
ttibuèreht'.à.Tt’ehvi à i’èmtfellitu ids-mêrhé que. les
^conlqlslffu fems de îartpublique ; ainfi elle devint
une de|'rj5Îùsîi'bfe'lies places 'd-u‘!m»ndé \ orfréê. de
plufieurs temples J entourée de portiques j ghrnis
de?bontiques;Oü l’on yeiidoit toutes forces de rhar-
■ chandTes. Il ne faut que liréce-qu en ditSti-abon,
pour fe former une jufte-idée de la magnificence
de h.plaie , & de la beduré defefe|«rnerriens : at
idem fem'fàYuih vêtus j défile 'progrejfù's , <alia'alzis
. :herentia, ii] co nfeq h en ti a videat J b a f ilic a sportas ,
templa • tum capno'lfum. ipfiitn, & îiijeà temp/a f ilo n
pàlatium & Livia ambulacra , & is facile priAettm
i oblhpifcaWr & omnium, que viderat extra ujkem.
' Cette-place ' fervoit. à ' plufieurs- ■ éhofes ç-’étoit
un-marché où l’on vendoit toutes, fortgs de-pro-
vifions & ‘de iharcjiandîfés les édiles & les pré-'
-leurs y d-onhoienf -des jeux au piiblic ; cdétoit-là
que fs teroient l*s aflèpiblées du peuple , dans le
lieu appelle comuiumj le préteur y rendoiffa jul-
tice le jçune iVJdtcèüus ; fils d’OétaVie J.Toeur
d’Augufte , fit couvrir,ç’et endroit de,toi!es pendant
’y p n édilité,ipoai;>da cqramqdité des p la id e u r s ut
•fdldbriùs licigdntes co n ffe ien t, dît Pline. On avoit
P L A j . j f
ptatjqué, dans là-p/d« un endroit couvert Jr,où 1 on'^
..jyoit placé la tribiin'e. aux harangués qÜ oh- nq.mr
' m b i i y p à f q e . q ü ’ellé étoit orhés des ép.éfhn's
deshâîgres qui avojf nt été prtfes fur les ’ÿ
d'ans la première bataille navale que les romains
gagnèrent l’an 41(3 dé la fondation de Rome. On ÿ .
jaifoit àuffi l ’éleébon de certains rfligiltrats : -il y
»voit des écoles publiques où les, jeunes garçons 8c
l?s-jeunes filles I B S apprendre les le ttre sfl/er-
r- èïélelfkofira , çtoic la curie ;à'ppèlîée hqftTlia 3
où le fenat sjàlTemBjhfr -fprt, fpuvent ; à i’.un .des
coins' deia, plérê',; on ’af^
fieufe pir'ïfon que fit faire Anéus-M.art'iûs, & ;que
Sspviùs-'i ullîus augmenta depuis, de'plufiéurstéa*-
chots ; céiqui la fit appelier tuflidnüm. Â rentrée
delà,placéf, l’empereur Augù-uè fit pofer. ’cette fà-
meufe-colonne TéappèJlée milliarîum adtêum , rte
Uquélle on- xo.nfin.en çoijl à compter- les ,malles -de
toutesÇlgs diftiapVês der di’fféfens.'lieûx^ d’Italie
cëmmé du cehtfè',déla'capitaSe’de.I empîrq.'
M Fok-ukf1 -©iitifur,le mont Qüirinal, où
eft à .'pjéfént l’egiifé de .Sainte-Sufatine. Saltifte
acheta, c e terrein après fa prétiire d’Afrique, &
eh fit un m Ache qui portta fon nom.’
F orum Suafifam , le marché aux cochons , étoit
au '-fcd du Qüirin'ai , près'le-i fentier qui conduit
aux chevaux de tïfârbre’. ©h y vendoit des cochons,
Si, c eft de cëtnarche qü’a pris ffemnom 1 églifë de-
SKji t-Nicolas‘(/«-Porrsi'err.t. A c e rte vente présr
fido?tï»Ti friSiih chargé- d’empêcher les fraudes,.. /-
-■ Forum Trajani, la- place de Trajan étoit .voir.
fine, dé celle-dq.Nsi va p& fa fituation-eft encoiè
indiquée àtijourd; hui par 1a fameufe colonne ,quj
étoit au milieu ; & que le fénatjit élever en l’hopj-
n e ur îd^çpfia j a n ^ lo;rfqii'i( faifqit la guerre, aüirparj-
thes. Cettê colonne pb,rfe centrv.ingt-hyit pieds d e
Ha.ut , & on y .monte par cent qùatre-yingqcinq
maiches qiiii font édakéès paÆq ha ijant es c i nq fé-
pêtres. Au'odr1, font grayes les exploits du " i n-
'ie les victoires quai avoit ;rénif)ôrtées, fu
Tes: ditess. L’ejppereur qui'ltioqrut à Seleuc ie â :ur
flux'de fang, après fon.expédition ;Cô:ritirè .1es par
thes-j ne v it jamais ee-mdongment }; pjfe- ft:s cen
dr, s -ru j:em-àppaftées ,à Rdmë , &. ^nifßs dains uni
utoe-d’c)r'-iàtv haut de.-da-r éolbnne. Trajan fikcbSj
tmiredsf; place, pât -Â pdilîô'dd'jÙX*;'trè^-;fer6euxar
qhltefte, qui en |i t utic-èmeij edlt: félond’ex p.rqflîqp
d? J k rq& iîv il,a ffïd uita te
•videre m-raculum :cjl. Les -lieux mêmes , .ajoutf
•Àr - r Afin, j ne la regardoient qu’avec
etonneméne, ne trouvant r-ierr après le ciel de plus
beau ;*&■ qui en approchât davantage : Singutarem
fub^omtnl eoe:lb fruflurqm t, u t opitlamur , tnummurh
ctiârm’ dffaifonR mirabilem , harebat aitonitus per
gigantsos' cdntfxtus cirçwffcrdns. inent em^ nec nia it
. effübiles s hec rurfiis, mortqlibusi appeteridp.s..
Le cöjitóuf' d é la y/ucs étoit orné1 dërco.rhiches