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»anse »te ohateur, il tant nnnth'ê <*hüoi’<i
que les va\eus duvv'ts « I vi soleil no
$OUî ivvs interceptés piü' des JWaW8 et des
bivndteeds. mais ou ils traversent librement
un etel pue et serein. Connue lo vont: »lu
sud ouest est celui »'jui souffle lo plus constamment
en été et v'n automne, t't que » 'est
ne tous tes vents celui «pu amène le plus
è ? pluie. il tant observer ï ■* comment il ar~
rive dans te ( omlè »te Morav. Or ou re-
martp*era aisément à la vue de la première
carte d'Ecosse » qu’aucune région de
. - royaume « est séparée au sud-ouest de
l’Océan aliâïitejue par une plus grande
tlendoe de terre et surtout de monla<Ornes»
Le veut coi souffle de ce rural) a donc»
svâBt d'atteindre les bords du Moray-Firlh,
à traverser toute la chaîne des monts Gram-
? a s s dans sa plus grande longueur qui est
tie plus «te 4 ° h-nés, et dans cet espace
L-nssé des plus hautes sommités de l’E -
cosse. d a t e temps de se dépouiller entière-
sîeM de son humidité.
i-és arbres qui croissent spontanément
¿sas le Moraysliire , sont le chêne, l’or-
t . i a . le irène, te tremble, le hêtre , le
sagas et te bouleau. Ces deux dernière,»
( p )
espèce?» fonuenl avec le t né n e , fini)* Je»»
vallée« du 11aul-Moniy , dan lorét*
étendue« pour (juoii le« exploite* en loupe-»
réglée«. Dans 1 armée i 7$4 uoe compagme
anglaise acheta au Dm; de Gordon pendant
ai» ans, les coupes de la forêt de G h-ri -
more pour 10,000 livres Herlmgs. il*, éta-
blirent alors un commerce de bois indigène
le plus considérable qu’il y ait en
Ecosse, et fournirent, de bois de construction
les chantiers de la marine royale a
Deptford et à Wbolicli. Ces bois sont flottés
le long du Spey et embarqués a Gar-
mach, petit port situé à ¡ ’embouchure de
la rivière. La même compagnie anglaise a
fait établir dans ce port des chantiers oà
depuis l’année 1786 à l’année 1798 on a
construit, indépendamment d un grand nombre
de bateaux, 24 vaisseaux de 25 à 300
tonneaux, tous faits en entier avec des sapins
de la forêt de Gîeniiiore , qui ne le
cèdent pas en qualité non seulement aux
sapins de Norwège et de Russie. mars
même aux chênes de la nouvelle Angleterre.
D’autres entrepreneurs ont aussi construit
h Speymoutli un bon nombre de sloops»
avec du bois du pays. Q uon ne dise donc
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