
Caillacli atteignent à la hauteur de 23o à 280
toises.
L ’islot deS o a V re til, placé à l ’entrée de la baie
de Seavig, est formé d’un grès ro u g e , appartenant
probablement à notre quartz grenu.
Une ligne qui va en serpentant de L o ch Seavig,
sur la côte occidentale, à Broadford sur l ’o r ien ta le ,
sépare le district du gneiss de celui qui renferme
les. plus hautes cimes de Sky , et que je regarde
comme occupé par une formation granitique pu
porphyrique. D eux groupes de montagnes bien
distincts s’y font remarquer; l ’un nommé Redliills
présente des collines arrondies que la décomposition
de la roche qui les forme tend à séparer eu
blocs arrondis ; ces montagnes sont entièrement
composées de siénite. B e in -n a -C a illich , la plus
é le v é e , paroit avoir environ 3oo toises de hauteu
r absolue. L ’autre groupe , nommé monts
Cullens ou Cuchulins offre des crêtes a igu ë s ,
souvent dentelées en pics et en aiguilles , des
murs à p ic s , des faces nues et escarpées sur lesquelles
la décomposition ne paroit avoir aucune
prise 5 d’énormes ravins séparent ce groupe en
diverses sommités distinctes dont les plus h au te s ,
jusqu’ici inaccessibles , forment le point cu lm inant
de l ’île , et s’élèvent peut-être de 4"0 toises
au-dessus de la mer 5 des masses amorphes de p é -
trosilex ampbiboleux , de porphyre à base de
feldspath compacte renfermant de l ’épidote, d une
C 575 )
siénite caractérisée par l ’abondance d’hyp e is tèn e
qu’elle contient , forment ces montagnes. Ces
roches semblent se rattacher à la siénite des Red-
hills par des passages gradu é s, quoique dans le
mont Glamich on voie ces deux genres de roches
bien nettement tran ch é s , même auprès de leu r
point de contact. Q u an t aux rapports de ces
masses non stratifiées de siénite et de porphyre avec
les roches stratifiées de la formation du gneiss, ils
sont encoi’e plus obscurs que ceux que nous ont
offert ailleurs les masses du même genre. L e s
obstacles que présentent à l ’observateur la nature
sauvage du p a y s , la rapidité, des pentes des 1
montagnes , l ’épaisse couverture de b ruy è re qui
revpt ces p en te s , le manque de g ite s, enfin la
confusion qui résulte de la juxta-position fré quente
des basaltes et des porphyres trapéens
avec les roches des formations granitiques et p o r -
phyriques auxquels ils ressemblent par leurs caractères
m in é ra lo g iq u e s , tout tend à égarer le
géologue dans ses recherches. Mr. Macculloch
semble disposé à regarder ces masses comme superposées
à son grès rouge qui est notre roche de
quartz -, tandis que , d’un autre côté , i l paroîtroit
d’après le même auteur que la siénite s’enfonce
sous le calcaire p r im itif, renfermant de la serpentine
, et qu’auprès de la jonction ce calcaire
offre des couleurs plus variées qu’ailleurs et une
composition plus siliceuse.