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rels que je vais m’appliquer dans ce court essai/
Je ne m’y occuperai guères que de l ’ensemble
des masses, renvoyant avec confiance pour les
d é ta ils , aux ouvrages que j’ai cités plus haut ,
et surtout à c e lu i de Mr. Boué qui renferme
Vessentiel, et dont l ’existence en français m’é pargne
le désagrément d’avoir à entrer dans de
trop minutieux d é ta ils , et d’hérisser ce petit
nombre de pages d’une foule de citations. Un
tableau synoptique , placé à la fin de ce vo lum e ,
comprendra la désignation des diverses formations
dont se compose le sol de l ’Ecosse , avec
leurs couches subordonnées, leurs filo n s , les
minéraux simples et les substances métalliques
qu’elles renferment. J’ai cru devoir m’étendre
sur les considérations de divers genres qui précèdent
, d’abord pour motiver la raison qui m’engage
, malgré les ouvrages récemment publiés
sur la géologie de l ’E co s se , à présenter de nouveau
et sous une face différente , ce sujet à
l ’examen des naturalistes , puis , pour faire
connoître la marche que je su iv ra i, les sources
où j’ai puisé , et enfin pour qu’on puisse apprécier
le genre de critique qu’il m’a fallu exerce^
sur ces divers ouvrages.
§. 2. Configuration du sol et divisions
hydrographiques.
L e s limites de la contrée qui nous occupe sont
naturellement m arquées de trois côtés par l'Océan;
p our le quatrième où l ’Ecosse touche à l ’Angleterre
, les limites politiques s’accordent assez bien
avec les limites naturelles, en prenant pour telles
le thalweg des rivières L id d le , Esk et T w e e d ( i ) ,
peut-être néanmoins ces limites seroient-elles
p lu s naturelles en c o r e , en étant prises le long
du faite de la longue chaîne de collines qui au
î i . E. commence à St. A b b ’s-heâd, et se termine
au S. O . au Mull de G allow a y , traversant ainsi
de part en part cette portion de la Grande-
Bretagne. Prise de ce p o in t , qui est le plus méridional
de l ’Ecosse , jusqu’à Lambaness dans l'île
d’Unst ( île s Shetlands) qui est le plus septentrional
, la longueur de ce pays est de 200 lieu e s ,
tandis que sa la rg e u r , depuis le Cap de P e te r -
head sur la côte o r ien ta le , jusqu’à l ’île de St.
K i ld a , la plus occidentale des Hébrides, est de
g o lieues.
(1) Pour ne pas employer du temps à des détails
purement topographiques, je supposerai toujours
mon lecteur muni d’une bonne carte de l’Ecosse,
telle que celles d’Arowsmith ou de Faden, et mes
indications ne seront que des points de repaire
destinés à le guider.