
distance de celles-ci •, enfin ils sont très-rares dans la
formation de la clilorite schisteuse qui est la plus
haute, et on ne voit plus autour des masses que les
filons de la première classe qui y viennent aboutir.
Ainsi 011 peut conclure de là que le nombre des
filons va en augmentant à mesure que I o n descend
vers les couches les plus basses.
L es filons de la seconde classe, comme ceux
de la première, renferment souvent des fragments
des roches environnantes , et tous également traversent
indifféremment la roche principale d u n e
formation , ainsi que les roches qui lu i sont
subordonnées. O n remarque qu’au point de contact
avec un f i lo n , ces roches offrent parfois
quelques changements de structure ainsi
que de composition min éralogique, et que leurs
strates ou leurs feuillets sont déranges et contournés.
I l paroit en être de même pour les roches qui
se trouvent en contact avec la surface ir ré gu lièrement
bosselée des masses de granit. L e gran
it s’introduit dans les plus petites fissures de ces
roches, en isole des fragments, sa substance pénétré
jusques dans la structure intime de ces
roches et en altère la composition minéralogique ;
c’est ce qu’on peut voir dans la vallée de G len -
T i l t où le granit vient en contact avec le schiste
micacé et avec les roches subordonnées a cette
fo rm a tion , telles que le schiste a rg ileu x , la h o rn -
M en d e schisteuse, le calcaire p r im itif c l la roche
de quartz.
I l est à remarquer que le granit des filons a
toujours plus ou moins de tendance à devenir
du granit graph iqu e , et que le granit et la si'é-
aiite des masses, quoique présentant dans chacune
de ce lle s-ci quelque caractère p a r t ic u lie r , renfe
rm en t cependant dans toutes du sphènê ( titane-
siliceo-c alcaire ) d isséminé , ce qui est un trait
caractéristique de ce genre de formation ; la s ié -
n ite aussi est presque toujours caractérisée par un
mélange d’épidote , et quelquefois d’hyprestène.
Je n’ai plus maintenant qu’à indiquer sommairement
les lieu x où l ’on trouve des formations
granitiques sur la terre-ferme d’Ecosse; et d’ab
o r d , commençant par la partie septentrionale,
j ai déjà parlé des nombreux filons qui traversent
le gneiss, entre la baye de Laxfiord et le cap
Wrath. S u r la côte orientale du comté de Caith-
«ess et de S u th e r lan d , Mr. Jameson a s ign alé ,
dans la formation du gneiss , quelques montagne!
granitiques, entre autres celle qui est nommée
the ord o f Caillmess, et qui s’élève en
orme de cône à environ 200 toises de hauteur
absolue. L a roche qui la compose est une espèce
ra granit graphique presqu’entièrement formé de
feldspath et de quartz ; dans le gn e is s , le même
minéralogiste a encore trouvé des masses de gra-
m t dans les vallées de S h e ill et d’Elg. Mais c’est
Tom. I I I . Æ