
relativement à le u r composition mineralogique ,
}es roclies de cette formation peuvent se diviser x
en trois classes b ien distinctes dans leurs termes
idée pour certaines portions de la formation tra-
péenne. Tout en accordant qu’il y a certainement
des rapports frappants dp composition minéralogique
et de structure entre les produits des volcans et les
roches de la formation trapéenne, je ne puis trouver
ces rapports suffisants pour qu’on doive 'en
conclure logiquement que ces roches sont de vrais
trachytes ou de vicies laves, dérivées de volcans
semblables à ceux que nous voyons brûler aujourd
’hui à l’air libre et à la surface -de la terre.
Il me semble que rigoureusement nous ne devons
appeler volcaniques que des produits formés par des
appareils volcaniques semblables à ceux qui nous
sont connus , agissant dans des circonstances qui
nous sont également connues , et que nons ne pouvons
assimiler à ces produits que les roches qui
présentent évidemment la reunion des memes caractères.
Il m’est aisé de montrer que les roches tra-
péennes écossaises ne sont pas dans ce cas, en rappelant
ce que j ’ai déjà dit a ce sujet vol. 2, p. 3 6 3.
et en y ajoutant quelques autres considérations.
On sait que dans les volcans, la majeure partie
des laves se présente sous forme de scories, de
laves boursoufflées, et que même les layes appelées
compactes sont plus ou moins poreuses, et offrent
dans leur tissu intime plus ou moins de vacuoles;
il en est de même des ïéaehytes qui sont toujours
accompagnés de ponces. Mais dans les roches traextrêmes
, mais où des termes intermédiaires ,
varies à l ’in f in i, réunissent par des passages graduels
ce qui paroissoit ailleurs complètement
péennes écossaises, on voit d’énormes amas de basaltes
non-seulement sans scories, sans laves poreuses,
mais du tissu le plus compacte sans aucune
vacuole. Car je ne saurois appeler scories les traps
caverneux de M.r Maccul loch, qui sont des basaltes
décomposés, altérés par les éléments et par le choc
des vagues, des amygdaloïdes basaltiques dont les
noyaux sont tombes et ont disparu, roches d’ailleur
s qui forment une infiniment petite partie des
masses basaltiques. J’appellerai encore moins laves
poreuses ces memes amygdaloides , quand bien
même , comme le dit Mr. Boué, de semblables
roches privées de leurs noyaux par' l ’immersion
dans un acide présenteroient une masse poreuse
tout-a-fait semblable à une lave. L ’idée que les
places occupées par les noyaux dans les amygda—
loides ont ete d abord vuides, puis remplies par
des infiltrations, est une hypothèse inventée pour
soutenir l ’origine volcanique de ces roches, et quand
cette idée seroît aussi vraisemblable qu’elle l’est peu ,
comme l’a victorieusement démontré le savant Breis-
lak, queseroit la conclusion qu’on pourvoit en tirer,
si non une hypothèse prouvée par une autre hypothèse,
genre de raisonnement dont il est temps enfin
de débarrasser la géologie, si on vent qu’elle
mérite une fois le nom de science. J’en dirai autant
de l ’idée que les fers argileux ou bols basaltiques
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