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vail de Mr. Brémontier, cité dans ce mémoire.
On y verra que les côtes de la France
méridionale qui bordent le golfe de Biscaye
présentent, sur une plus grande échelle il est
vrai, les mêmes phénomènes qu’offrent les rivages
du Moravshire O ' J ; envahissement des
terres par les sables et les dunes mouvantes,
changement du lit des rivières, formation d’é-
tangs, et enfin ensevelissement des édifices ,
des villages et des arbres par ces masses de
sable sans cesse en mouvement, et l’on se
convaincra que les mêmes moyens par lesquels
on est parvenu à arrêter sur quelques
points de ces départements, les ravages d’un
si redoutable fléau, peuvent être employés
avec succès sur les côtes du golfe de Moray
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Le climat de la plaine de Moray est singulièrement
doux pour une latitude aussi
élevée ; on prétend qu’il y a dans cette rémais
il a résolu un problème plus important, celui
de changer ces amas de sable, en terreins productifs
et fertiles. Il indique pour cet eiFet les genres de
plantations les plus convenables aux sols arénacés,
et il entre dans des détails intéressants sur les précautions
indispensables pour le succès de semblables
entreprises.
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gion quarante beaux jours de plus que
dans les autres districts du nord de l’Ecosse,
c ’est aussi une des contrées les plus sèches
qu’il y ait dans tout le royaume % et souvent
on éprouve au mois de Juillet une sécheresse
et une chaleur -, qui peuvent être
comparées à Celles des pays méridionaux de
l ’Europe» Mais les mois d*Avril et de M a i,
où souffle le Vent d’est, sont en général
froids. Les hivers en revanche sont si tempérés
que bien des plantés q u i, dans le
reste de l’Europe, sont réputées plantes
d’orangeries, passent l’hiver en plein air
dans les jardins d’Inneshouse sans presque
perdre leur verdure.
Il n ’existe à ma eonnoissancè aucune
suite d’observations météorologiques faites
dans le Morayshire, par lesquelles on puisse
déterminer avec exactitude la température
moyenne de la partie basse de ce Comté.
Mais à défaut d’observations précises ou
pourra s’en faire quelque idée par la nature
des végétaux qu’on y cultive , et des fruits qui
parviennent à la maturité soit dans les champs
soit dans les jardins. Dans les champs les
principaux objets de culture sont le froment
, le seigle, l’avoine, les pommes de
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