
$. 6. Animaux.
L à Zoologie n’a pas été ju sq u ic i cultivée eil
Ecosse avec autant de soin que les autres branches
de l ’histoire naturelle , ce qui fait q u i l
est encore possible que bien des especes aient
échappé à l ’observation, même dans les classes
les plus relevées de ce règne, les seules sur lesquelles
je dirai ici quelques mots.
Outre les petits Mammifères communs dans
toute l ’E u ro p e , tels que les rats et les souris
de diverses espèces , les liè v re s , les renards, les
b e le tte s , les fouines , etc. , on trouve dans les
montagnes de l'Ecosse le c e r f , le daim et le
ch e v r e u il, la marte et le liè v re blanc (Lepus
variabilis). L e s Lapins habitent les dunes sablo-
neuses des rivages de la mer et les Loutres les
rivières et leurs bords. L e Phoque (Phocavi-
tulina) et le grand Phoque (Phoca barbata) sont
très-communs dans toutes les mers, et je ne doute
pas que d’autres espèces du même genre np se
Plantes des Falaises»
Sagina maritima, Crithmum maritimum, Ligus-
ticum scoticum, Statice reticulata, Silene maritimat
Dapidium latifolium, Cochlearia A n g lica , C. D a-
nica -, Sysimbrium monease , Lavatera arbórea ,
Rrodiieui maritimum , Inula crithmoïdes, Garex
arenaria, Asplénium marinunt.
trouvent aussi dans les parages écossais. J’ai observé
, de lo in i l est v r a i , bien des animaux de
c e genre qui offraient de grandes différences
dans la grosseur et la forme de leu r tète, la
seule partie de leu r corps qu’ils montrent souvent
hors de l ’eau.
L e cbeval marin ou Morse (Trichecus ros-
marus) a été dernièrement trouvé (Décembre
18x7) dans le L o ch Seafôrth entre Harris et
L ew is , et il paraît que ce n’est pas la premiè re
fois qu’on a vu dans les Hébrides ce redoutab
le animal (1).
L e s Cétacées paroissent être assez abondants
sur les côtes de l ’Ecosse et de ses îles ; comme
i l arrive souvent que ces animaux viennent
échouer sur les rivages, on a eu occasion d’en
déterminer quelques espèces. L e Marsouin (Del-
phinus phocena) est très-commun et parcourt
ces m e r s , en troupes plus ou moins considérables.
L e Grampus n u Epaulard (Delphinus
O/’co) se voit souvent à la poursuite des bandes
de h a ren g s , et l ’Epée de mer (Delphinus gla-
diator) paraît avoir été vue dans les environs
des Orcades. Comme on confond en Anglois
sous le nom trivial de Porpose, le Marsouin et le
Dauphin, et ce dernier avec l ’Epaulard sous le
nom de Grampus, il n ’est pas improbable que