
decs avec tine euphotide composée comine celle
de nos Alpes, de Jade Saussurite, de diallage et de *,
fer magnétique. Enfin on trouve dans les monta-
gnes du Galloway quelques couches de la roche
nommée hornfels par les Allemands, formée de
feldspath compacte et de mica, roche fort rapprochée
de la Leptinite de Haiiy, et à laquelle Messieurs
Grief so n et Boué ont donné le nom de gneiss
compacte. Ceci n’est qu’une erreur de nomenclature,
mais le dernier de ces géologues en a commis,
ce nie semble, une plus importante en plaçant cette
roche dans son terrain de gneiss, et en la considérant
comme une protubérence du gneiss saillante
au-dessus des roches de transition qui dans son
opinion lu i sont superposées.
J’observerai à cette occasion qu’outre la très-
grande différence qu’i l y a entre cette roche et
les vrais gneiss, la présence d’une leptinite semblable
et évidemment subordonnée à la grauwakke,
dans des lieux où le gneiss ne se trouve point,
comme dans le Cornouailles, à St. Michaels Mount
par exemple, et ailleurs, autoriseroit deja â la
classer ici parmi les roches de transition, alors
même que son éloignement du district de gneiss
et sa position géographique , à près de 3oo toises
de hauteur absolue sur le sommet d’une chaîne
de montagne éloignée de 4o lieues de la ligne on
la formation de gneiss s’enfonce sous celle de micaschiste,
ne feroit pas sentir l’impossibilité delà
réunir à cette formationr
Depuis le mont Hartfell, situé au milieu de
la chaîne de grauwakke et élevé de 5 as toises,
les montagnes vont, en s’abaissant graduellement,
se terminer au N. E. d’un côté et au S. O. de
l ’autre, par de hautes falaises sur les rives de la
mer.
La grauwakke acquiert dans ce pays une grande
importance par le nombre, l ’étendue et la r ichesse
des filons métallifères qui abondent dans
cette formation. Le district des mines de Lead-
liills , à 346 toises de hauteur, vers le centre et
sur le revers septentrional de la chaîne, offre l ’ex-
ploitatioh la plus considérable qu’il y ait en Ecosse;
le plomb,le cuivre, le fer, le manganèse y abondent.
Quant à la nature de la gangue et des espèces
métalliques qui y sont renfermées, je renvoyé
au tableau synoptique et surtout à l ’ouvrage
de Mr. Boué p..,95 ; ce minéralogiste ayant visité
lui-même ces mines a décrit avec soin leurs inter-
ressants produits.
Entre la bande de poudingues de transition qui
borde les Grampiens, et la chaîne des collines du
midi de l ’Ecosse dont je viens de parler,se trouvent
ces collines isolées qui se font jour au travers des
couches du grés en s’élevant ordinairement à une
hauteur remarquable au-dessus du niveau ordinaire
de ce terrain. Ces collines composées de
couches feldspathiques et d’amygdaloïdes appartiennent
selon moi, comme les monts Sidlay ,