
un.es aux autres sur des lignes parallèles à cette
d ire c tio n , qui est encore celle de leurs couches.
Mais l ’inclinaison n ’est pas un iforme , et en admettant
que les roche s , dont le grand espace ouvert
entre les montagnes du nord et celles du midi
étoit autrefois r em p li, participoient aux contournements
des couches de la grauwakke, on ne s’étonnera
par de voir les restes échappés à la destruction
de ce grand massif, offrir encore dans leurs
couches des inclinaisons très-variées, et paraître
quelquefois dans des positions n on -p a ra llè le s relativement
aux poudingues et aux grauwakkes sur
lesquels elles reposent ou avec lesquels elles alternent.
Q u an t aux hauteurs absolues de ces massesfeld-
spatliiques, elles atteignent dans les monts Sidlay
à 160 toises, dans les monts Ochiels elles varient
entre 5o et 35o toises, dans les monts Pentlands
entre 100 et 268 toises | au mont T in to dans le
bassin de la Clyde elles s’élèvent jusqu’a 363 toises.
Tandis que dans les monts Eildon au milieu du
bassin de grès de la T w e e d elle n’atteignent plus
qu’à 2 13 toises, dans les monts Girle ton au midi
du F ir th o f F o r th à environ 120 toises, dans
les collines de Braid et de Blackford près d’E dim bourg
à 86 toises (1) et enfin sur la côte orien-
(1) On voit que les considérations générales exposées
ic i, m’ont décidé à placer dans la formation
taie depuis Dun b ar à North B e rw ic k , j’ai vu des
roches semblables se montrer en petits rochers à
peine élevés de quelques pieds au-dessus du n iveau
de la mer.
Voici maintenant quelles sont les raisons q u i
m engagent à considérer les roches feldspathiques
et amygdaloïdes comme des couches subordonnées
a la formation de la grauwakke, p lutôt que
Comme associées au terrain du grès rouge.
1.0 L a constante identité de la direction soit
de leurs co u ch e s , soit des montagnes qui en
sont formées avec la direction générale , ce qui
montre qu’elles n ’ont pas été déposées dans un
étroit bassin.
2 .0 L eu r niveau toujours beaucoup plus élevé
que celui du g r è s , qui ne dépasse guères en
moyenne 5o ou 60 toises lorsqu’il n ’est pas re couvert
de roches basaltiques trapéeUnes.
. 3.° L ’absence de ces mêmes roches dans les bassins
de grès rouge qui ne sont pas renfermés dans
la formation de grauwakk e, comme dans celui
des bords du Golfe de Moray et des côtes de Caithde
grauwakke, les amygdaloïdes des Braïdhills le
pétrosiiex de Blackfordhill, et la roche feldspa-
de St, Abb’s-head. J’avois dans la relation du
voyage laissé en suspens la véritable place de ces
roches, et alors, d’après leur composition minéra-
ogique, j’etois plutôt tenté de les réunir à la formation
trapéemie.