
lèvent à pins de üoo toises au-dessus de la
mer.
L a profondeur des filons est inconnue, car on
n'en a jamais vu se terminer par en bas, au contraire
on en voit souvent finir par en baut tantôt
b rusquem ent, tantôt en pointe dans le milieu
d’un escarpement. 11 n’est pas rare que des filons
de basalte viennent aboutir par en baut a une
grande masse basaltique, et cela est également vrai
p our les filons de, diabase.
E nfin les filons de basalte renferment souvent
des fragments des rocbes environnantes, et l ’on
en a vu quelquefois être bordés des deux cotés
de lisières vitreuses.
L e s filons feldspatbiques sont, comme les filons
de b a sa lte , plus nombreux dans les lieu x bas que
dans les endroits élevés, ils sont cependant beaucoup
plus rares que ceux -ci , on les voit également
traverser les rocbes de toutes les formations.
Ils sont ordinairement groupés autour
des masses feldspatbiques et ne s’étendent jamais
à de grandes distances de celles-ci. Ils ont aussi
un cours plus, tortueux que les filons basaltiques
et ils ne présentent pas d’une manière aussi frappante
un parallélisme exact entre leurs côtés.
L e u r composition est assez compliquée , car ils
se présentent souvent comme un assemblage de
filons parallèles dont les uns sont de peclistein,
les autres d’une espèce dé klingstein ou de ba-
SaÎte feldspathique, et les autres d’une variété de
feldspath compacte ou d’argilolite. J’ai déjà signalé
dans ma description de l ’ile d’A r ran le basalte
feldspalbique ou klingstein comme un compagnon
constant des filons de peclistein. Messieurs
Jameson, Macculloch et Boué ont donné
les détails les plus intéressants sur ces remar-
quabl es associations.
Après ces vues générales sur cette remarquab
le formation, jetons un coup-d’eeil rapide sur
les divers districts de formation trapéenne que
présente la T e r r e - fe rm e , et sur la nature et le
gissement des produits affectés à chacun de ces
districts.
Sur les deux bords du golfe de P o r th , les crêtes
de diabase , que je considère comme des portions
de filons, s’éîèyent de toutes parts au-dessus
des couches houillères, comme à Salisburv Craie*;, - : y 1 • J D "
au bord de la mer. entre L e ith et Queensfery
sur la cote méridionale 5 dans les îles d’Inchcolm
et d’Incligarvey à Northqueensferry , à A b e r -
d o u r , à Burntisland etc. sur la côte septentrionale
du golfe. Souvent des masses de v y a k k e
les accompagnent, et les yvakkes q u i quelquefois
semblent intercalées d’une manière bizarre entre
les co u ch e s , forment souvent à elles seules
de grandes falaises en offrant une ressemblance
étonnante avec les tuffs vo lcan iq u e s , comme on
le voit à Inchkeith , au château de Tantatan