
qui ne sont composées en grande partie que de
diabase trapéenne et de basalte. Ces divisions
d a illeu r s , dans l ’ordre où je viens de les nommer,
représentent assez bien la position géognostique
de ces masses entr’elles relativement à leu r ancienneté
, car la formation trapéenne , pénétrant
en filons les formations secondaires, ést plus moderne
que celles-ci, tandis que les formations granitiques
et porpbvriques sont elles-mêmes traversées
par des filons trapëens et ne pénètrent pas
au-delà des couches de transition. Enfin les filons
de porphyre traversent les masses granitiques,
c e qui montre que les amas de granit sont les
plus anciens de tous ces gites particuliers.
Formations granitiques. L e granit pror>re-
ment d it , le granit s ién itiq u e , le granit graphique
, la siénite , la diabase, enfin les diverses
combinaisons qui résultent du mélange du feldspath
, du mica , du quartz et de l’amphibole ,
sont les roches qui entrent dans la composition
des amas et des filons appartenant à ce genre de
formation. Entre les diverses masses qui rentrent
dans cette division, on peut encore distinguer
celles où domine le granit simple , de celles qui
sont caractérisées par l ’abondance du granit siénit
iq u e , et de celles enfin où la siénite domine. O n
doit aussi considérer chaque amas en particulier
relativement à son gissement , c’est-à-dire à la
formation générale au milieu de laquelle i l se
trouve p la c é , ainsi on voit de tels amas dans le
gneiss, dans le schiste micacé , dans la chlorite
schisteuse et jusque dans la grauwakke.
Dans tous ces différents c a s , la masse granitique
semble avoir dérangé la position des strates
v o is in s , car au lieu de présenter l ’inclinaison,
commune aux autres parties des couch es, ces
strates enveloppent les portions inférieures de la
montagne granitique comme d’un m an te au , en
s appuyant contre c e lle - c i , et en déversant de
toutes parts vers les divers points de l ’horison. L a
sommité de la montagne de granit s’élève au-dessus
du niveau des mêmes strates , tandis que sa
base s enfonce au-dessous d’elles. Dans dép a re ille s
circonstances 7 on pourroit croire que ces mon—
tagnesne sont que des protubérances d’une vaste
couche de granit fondamental sur laquelle les
roches plus modernes ont été déposées, si l ’existence
des filo n s , qui toujours partent de la masse
granitique non stratifiée pour traverser les
couches vo is in e s , ne démontroient que ce lle s -c i
sont plus anciennes que ce lle -là ( i) . D ’ailleurs
les singulières et constantes associations des sié -
nites et autres masses amplnbohques avec chaque
masse granitique p a r ticu liè re , placent ces formations
dans une toute autre cathégoiie que le granit
fondamental.
(1) Voyez totn. 2 , p. 4g et suiy. de cet ouvrag<3e.
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