
gneiss jusqu'à la gramvakke , des couches de ce
prétendu seliiste argileux -, tandis qu’au contraire
les roches chloritiques et talqueusos forment
dans la plupart des chaînes ; si ce n’est m'ême
dans toutes, une masse bien caractérisée soit par
sa composition minéralogique, soit par sa position
et sa structure géologique : masse qui se
trouve par fois mêlée en couches subordonnées -
avec les formations voisines du micaschiste d’un
côté, et de la grauwakke de 1 autre, mais qui ne
reparoît plus dans des formations antérieures à la
première ou postérieures a la seconde.
- hes roches subordonnées a cette formation, dans
laquelle la chlorite schisteuse elle schiste talqueux,
souvent improprement nommé micaschiste, constituent
les roches prédominantes, sont bien distinctes
de celles que renferment les formations
plus anciennes , et sont tout-à-fait analogues à
celles qui se retrouvent dans des positions semblables
| dans les Alpes , les Pyrénées | et les
autres chaînes régulièrement constituées. Telles
sont ces diverses espèces de schistes que Werner
a regardés comme partie essentielle de cette formation;,
tels sont encore ces mélanges de feldspath
■, de quartz et de chlorite ou talc, qui, suivant
le plus ou moins grand développement de la
cristallisation, prennent; des aspects si divers , et
qui pourtant viennent tous se ranger sous la dénomination
de protogine , et parmi lesquels je
dois signaler cette roche improprement nommée
gneiss talqueux qui n’est autre chose qu’une protogine
schisteuse. Tels sont enfin ces calcaire5
grenus mêlés de schiste talqueux si abondants
dans les vallees de Barége et de Campan aux Pv-
renées, ainsi que dans celle du Valais aux
Alpes , et ces calcaires passant déjà de la structure
grenue et lamellaire à la structure
compacte ,. et des couleurs pures, de l ’aspect
translucide des calcaires primitifs, aux teintes
plus sombres et à l ’opacité qui annoncent les
calcaires de transition.
Dans cette formation, les strates d’abord , puis
ensuite les feuillets meme des roches schisteuses
présentent des contorsions remarquables.
Les roches quartzeuses , pures , micacées, ou
melees de clilorite, compactes ou grenues, jouent
ici un si grand rôle que Mr. Boué a cru qu elles
étoient un des traits caractéristiques de cette formation
et il leur a en conséquence associé ces quartz
que nous avons regardés comme couches subor-
donnéeà au gneiss et au schiste micacé. Mais qu’il
nous soit permis de faire observer que notre
marche est bien plus naturelle , puisque ces
roches de quartz, selon nous subordonnées à
trois formations distinctes dans lesquelles le quartz
forme déjà un des principes constituant de la
roche dominante, ne sont autre chose que des
couches où la matière quartzeùse se sera déve-
loppée plus abondamment en excluant tout ou