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Ochiels et Campsie, et comme les couches feldspa-
thiques intercalées dans les poudingues de la côte
orientale,, à la formation de grauwakkc, tandis que
M r . Boue a associé toutes ces couches à celle du
grès rouge sous le nom de roches feldspathiques
et trapéennes du grés rouge. Nous verrons à l ’instant
pourquoi j ’ai cru devoir m’écarter de cette
opinion.
Soit qu’on prenne ces roches dans les poudingues
ou dans les grauwakkes, ou enfin dans les
collines isolées au milieu du grès rouge , qui eu
sont presqu entièrement formées, on reconnoîtra
Bientôt, maigre quelques différences purement superficielles,
que leur composition minéralogi'que
et leui’ structure sont assez exactement les mêmes
pour toutes. En effet c’est presque toujours une
argiîolite ou feldspath compacte te r reu x , tantôt
g iis , tantôt jau n â tre , tantôt rougeâtre, quelquefois
verdâtre et souvent d’une couleur violette sale.
Cette argiîolite est très-souvent pure ou sans mélan
g e , quelquefois cependant elle se mêle d’un
peu de fer magnétique, ailleurs elle empâte que lques
cristaux de feldspath vitreux et de quartz ,
et prend ainsi la structure porphyrique ; mélangée
ailleurs d amphibole e lle d e v ien t une diabase
de transition, elle renferme souvent aussi des
noyaux arrondis ou ovoïdes de calcédoine, d’a-
g a th e , de qua r tz, de terre v e r te , de chaux car-
bonatée et fiuatée , de baryte sulfatée, et forme
alors des couches d une amygdaloïde de transition
b ien caractérisée, enfin elle présente souvent
1 aspect d une breche composée de fragments
angulaires d argiîolite , réunis ensemble par une
pâte de même nature.
Quelques-unes de ces variétés sont souvent fort
difficiles à distinguer par le seul examen minéralogique
, d avec des domites ou trachites volcaniques.
Mais s il pouvoit y avoir quelque doute à
cet égard , l t structure et la position géologique
le léveroit bien vite.
E n effet nous avons vu ces roches feldspathiques
dans les poudingues de transition, intercalées
entre leurs c o u ch e s , se conformer à la
direction générale de la formation e t à son in clinaison
au S. E . ; nous les avons vues dans la
même position lorsqu’elles deviennent plus abondantes,
et qu’elles paroissem presque sans couches
de grés ou de poudingues dans les monts Sidlay
et O c h ills , ainsi que dans les monts Campsie où
elles sont plus difficiles à reconnoitre parce
q u e lle s y sont recouvertes d’une masse épaisse de
roches basaltiques de la formation trapéenne ; nous
les avons vues enfin se p lie r dans les montagnes
du midi de l ’Ecosse a toutes les inflections de la
grauwakke à laquelle elles sont subordonnées. I c i
elles forment des îles élevées au m ilieu du dépôt
de g rè s , et prolongées dans le sens du S. Q . au
N . E. Ces îles sont aussi placées relativement le^
Tom. III.