
ancien Macleod. « Elie bénit, » dit Pennant,
» ce drapeau et lui donna des pouvoirs
d’une liante importance qui dévoient sé
déployer dans trois occasions, Mais après
que le but de la troisième auroit été obtenu,
une main invisible devoit enlever pour
toujours la bannière avec le porte drapeau
lui-même. Celte charge dangereuse étoit
remplie par la famiile de Clan-y-Faiter
qui recevoit en retour trois terres dans les
environs du Loch Brakadale. L ’étendard a
été sorti trois fois, la première dans un
engagement inégal contre Clanranaid , à
cette vue le nombre des Macleods fut miraculeusement
décuplé. La seconde fois il
sauva la vie de l ’héritier de la famille ; et
la troisième 011 le sortit pour me le faire
voir, mais il étoit si déchiré que Titania
di erant ex levi ligna parafi vel ex salicibus plexi et
pellibus taurorum cooperli, vel etiam ex pelle taurina
duplicata vel triplicata concinnati. P e lli s nngue-
batur ut glabra esset et cib humuribus proemunire-
tur. Meditullium clypei habebant umbonem ; margo
autem, ne clypeus terrae impositus humorïbus infice-
retur lamina ferrea cinctus erat. Arch. Bibli. p. 3 / 4 .
11 est carieux de remarquer que les Albanois, les
Egypt iens, les Arabes et d’autres peuples de l ’O rient
portent encore à l ’heure qu’il est les mêmes
armes que les Gaëis.
ne jugea pas qu’il valut la peine de le reprendre.
o II paroit que la famille l\îacleod
d’origine Norvègiene , aura emprunté celte
superstition aux Danois chez lesquels
suivant Torfeus , elle étoit ires-rependue >
et s’en sera servi pour animer son Clan.
Les Clans étoient presque toujours en
guerre les uns contre les autres; dan-^
ci en nés haines entre les tribus, la rivalité
des différents chefs, des déprédations
commises par quelque clan sur le territoire
d’un autre, étoient des motifs pour
prendre les armes ; mais un seul combat
ne terminoit pas ces querelles, les haines se
perpétuoient de génération en génération, et
la cause des chefs étoit défendue avec chaleur
par leurs plus chétifs vassaux ; de là nais-
soient non seulement des guerres générales
entre les Clans, mais des rixes non
moins acharnées et non moins meurtrières
entre les individus. Des ressentimens héréditaires
se perpétuoient dans les tribus;
les Macdonalds étoient ennemis des Camp-
bells, les Mac Intoshs des Mackays etc.',
et les partis différents qu’embrassèrent les
chefs des divers clans écossais dans la longue
lutte des Stuarts, s’ils n’ont pas