
T o u te fo is , malgré ces dispositions, on p eu i
dire que la vallée longitudinale du canal calédonien
présente assez exactement la limite entre
les formations de gneiss et de schiste m ic a c é ,
car on voit distinctement le gneiss dominer dans
les montagnes au nord de cette vallée , et le
schiste micacé dans celles au sud.
L a limite entre cette dernière formation et
celle de la chlorite schisteuse est moins distincte ,
on peut cependant la placer approximativement
sur une ligne dirigée du t . O . au N. E . , commençant
a T a r h e t , sur la côte occidentale , pas-,
sant le long des côtes méridionales du L o ch F in e ,
dans la vallée de Dochart, au L o ch T a y , à K i l-
licrankie, et de-là se dirigeant vers un ooint entre X
Stonehaven et Aberdeen sur la côte orientale où
elle se termine.
Examinons maintenant rapidement ce qne
chacune de ces formations avec leurs couches
subordonnées présente de remarquable.
Mais d abord il s’offre ici une question importante.
Dans cette chaîne dont nous venons
de faire connoître la régularité de s tru c tu re , où
donc se trouve placé l ’axe minéralogique proprement
dit, cet axe, ordinairement occupé par la
formation la plus ancienne de la chaîne , et
des deux cotes duquel les diverses formations
plus nouvelles sont disposées symétriquement ?
Cette formation la plus ancienne est-elle le
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gneiss, ou c e lu i-c i repose-t-il lui-même sur le
g ran it? Enfin le granit fondamental de W e rn e r
e t des géologues de son école e x iste -t-il en
Ecosse ? D ’après les observations qui p r é c è d e n t ,
nous savons déjà par la position et l ’inclinaison
de tous les terrains primitifs écossais, que nous ne
vo y on s , sur. la terre-ferme du m o in s , qu’un
des côtés ou versants d’une chaîne , considérée
min éralogiquement, et comme la formation du
gneiss , ainsi que nous le verrons plus tard , s’étend
jusqu’au L on g Island , la plus occidentale
des Hébrides , ce que nous venons de dire de la
terre-ferme doit s’entendre également de toute
l ’Ecosse. O r , si le gneiss est superposé à quelque
autre formation , c e lle -c i doit se trouver à l ’ouest
du L on g Island , et d’après la direction générale
à l ’ouest aussi et au nord des îles Schetlands , par
conséquent au-dessous du niveau de la mer. L e
granit de l ’île de S t.-K ild a seroit-il le point cu lminant
d’une couche granitique fondam enta le ,
ou appartient-il à ces formations indépendantes
•et anomales , telles que celles des autres granits
de l ’Ecosse ? C ’est ce que nous ne déciderons
point.
Formation du gneiss. L e gneiss ne se montre
très-bien caractérisé que dans les parties les plus
anciennes de la formation , savoir : dans les îles
Hébrides ; là les trois élémens dont il est composé
sont en proportion à peu près égalé. Sur