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agraffe ( brofsche) de forme ronde, ordinairement
de cuivre, mais chez les personnes un
peu aisées, d’argent ciselé. Ce vêtement
ne manque pas d une certaine grâce et sie-
roit bien à de jolies femmes. Mais les femmes
de Soiiui-Uist sont bien loin d’être belles.
Elles n ont pas un seul trait agréable, leur
teint rude et noirci par le travail et la
peine, prend une couleur encore plus désagréable
par la saleté hideuse et profonde
dont tous ces insulaires, hommes et femmes,
sont pénétrés; leurs cheveux plats et gras
pendent en longues mèches sur leurs fronts
et sur leurs épaules ( i) .
(i) Les montagnards écossais de la basse classe sont
en général laids, les traits caractéristiques de leur
figure sont les pommettes saillantes de leurs joues,
la couleur claire de leurs yeux et de leurs cheveux;
leur physionomie est en général fine et intelligente.
A 1 exception des habitans de certaines vallées qui
sont renommés pour la beauté de leur taille, les
Highlanders sont en général d’uuestature peu élevée,
mais ils sont bien proporlioués et leurs membres sont
nerveux et vigoureux 5 les Highlanders des classes
relevées, et particulièrement les femmes, offrent
par la beauté de leur figure et de leur teint, un contraste
frappant avec la laideur des paysans. On poijrÂvec
cette laideur remarquable, ils ont
pourtant une expression de candeur et de
bonté qni se fait surtout remarquer dans
1 accueil hospitalier qu’ils font aux étrangers;
celui que reçut d eux notre compagnon
de voyage, Mr. Macdonald, nous surprit et
■ nous toucha. La portion septentrionale de
South-Uist, ainsi que Benbecula appartient
à Clanranald, et les habitans de ces
îles n’a voient jamais vu ni le Laird ni son
frere. Leur joie en le voyant ne peut se
décrire. Comme ils savoient qu’il étoit au
milieu de nous, ils se presoient sur son pas-
sage, lui baisoient la main, entouroient
son cheval, ceux qui n’étoient pas assez
grands pour atleindre sa main embras-
soient ses jambes avec attendrissement et
respect. Chacun auroit voulu qu’il entrât
dans sa chaumière ; on venoit lui apporter
des verres de wiskey pour boire à sa santé,
ét on se regardoit cpmme Irès-honoré quand
il temoiguoit de la satisfaction de ces déroît
croire que ce sont deux races très-distinctes. Le
genre de vie si opposé des deux classes est probablement
la cause de celte différence dans la figure.