
GAELIC. LATIN. FRANÇAIS.
S ’écrit : Se prononce *
Airgiod. Argid. Argentum. Argent.
Bris. Brish. Briser.
Clog. Clog. Cloche.
Treud. Troud. Troupe.
Suipeir. Souiper. Souper.
Dinneir. Dinner. Diner.
Mil. Mill. Mel. Miel.
Scriobh. Scriov-. Scribere, Ecrire,
d’où scribo. Ecrivain.
Fiabhrus. Fiaorus. Febris. Fièvre.
Bacholl. Bâchol. Baculum. (Bâton.)
Luireach. Lourâch. Lorica Cuirasse.
Claireach. Clerâch. Clericus. Clerc.
Modh. ilfó y . , Modus.
fMode,
(Manière.
Meadhon. Mechón. Medium. Milieu.
Luadh. Louày. Laudo. Je loue,
Leugh. Leu ch . Lego. Je lis.
Righ. R t Rex. Roi.
Maighistir. Maliistir. Magister. Maistre,
Maître.
Ramh. Rao. Remus. Rame.
Gabhar. Gaoer. Capra. Chèvre.
Roth, Rath. Ra,Bo. Rota. Roue.
Nochd. Noche. Nox. Nuit, nuict.
£)chd. Ochc% Octo* Huit, buict
( W )
GAELIC. LATIN. FRANÇAIS.
S ’écrit : Se prononce :
Bean- Bennâchc. Benedic- Bénédic-
nachd, tum. lion.
Mallachd. Mallachc. Maledic- Malédictum.
tion.
Intleachd. IntllaChc. Intellec- Intelligence.
tus..
Lachd Bâche. Lac,lactis. Lait.
Deachd. Djachc. Dicto,are. DicteE.
Ce tableau comparatif offre une particularité
assez remarquable, c’est que les mots
gaëlifes qui appartiennent en même temps
au latin et au français, se rapprochent en
général davantage des mots français par la
manière dont ils sont prononcés, et des mots
latins par celle dont ils sont écrits. Ici se présente
une question qui nous semble d ’un
grand intérêt. D’où proviennent des rapports
si remarquables entre des langues dont
l ’une n’a pu évidemment rien emprunter aux
deux autres, puisque cette langue (le gaë-v
l ie ) , est parlée par un peuple qui la po
sède de toute antiquité, et qui, parsa position,
n’a pu recevoir ces locutions communes
d’aucun des autres peuples? Cette question
a occupé tous les littérateurs et les grammairiens
qui ont étudié les langues celti