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manquent en Suisse, ( i ) Les autres sont au nom-»
bre de 64 espèces (2).
Les plantes subalpines de l ’Ecosse occupent
les lieux placés entre 100 et 3oo toises de hauteur
absolue; la plupart de ces espèces se retrouvent
dans les Alpes entre 4oo et 600 toises,
quelques-unes (3) cependant y sont inconnues.
Les plantes alpines de l ’Ecosse y croissent
entre 3oo et 600 toises, et les mêmes espèces se-
voyent dans les Alpes entre 600 toises et la limite
des neigesperpétuelles.Si parmi les plantes des
montagnes écossaises il en est quelques-unes qui
ne se trouvent pas en Suisse (4) en revanche cette
(1) Ænanthe crocata, Scutellaria minor, Hypericum
elodes et Ophris paludosa.
(2) Lobelia Dortmanna et Sparganium erectiim
ne se trouvent pas en Suisse.
(3) Savoir : Erica tetralix , Sedum villosum, Hypericum
calycirlum, H. commune , Chrysanthemum
segetum , Myrica gale, Pinguicula lusitanica, Cornus
suecicus, Anchusa sempervirêns , Drosera an-
g lica , Spergula laricina, Bartsia viscosa, Subula-
ria aquatica, Genista anglica, Ulex nanus.
(4) Comme Cardamine petrea, Salix stuartiana}-
S. dicksoniana, S. andersoniana , S. rupestris, Sg
sphacelata , Myosotis rupicola, Saxifraga nivalis,
S. rivularis, Rubus chamoemorus, Draba ineana y
Cochlearia groënlandica.
C W )
M u ltitu d e de plantés revêtent les petites de nos
hautes Alpes d’un gazon émaillé de fleurs
des plus riches couleurs , ces Saxifrages, ces Silènes,
ces Gentianes*, c e ^ e d ic u la ir e s , ces Astragales,
ces AndrqjseiSes , ces Rhododendrons,
ces Violettes ornées des teintés les plus variées
sont absolument étrangères à l ’Ecosse.
En général, autant la physionomie de la végétation
est riche et variée dans nos A lp e s , autant
elle est Uniforme dans les montagnes d’Ecôsse.
L è s plantes sociales ont tôut en v ah i, Un manteau
de bruyères en arbustes (Erica vagans ,
tetralix , cinerea) couvre toute la haute Ecosse
et les landes stériles des portions orientales dé
la Basse-Ecosse, tandis que des masses de genets
épineux (JJlex europeus) à fleurs jaunes et odorantes,
occupent les terrains stériles des côtes
occidentales.
Mais jadis de grandes Forêts ont couvert ces
montagnes et ces îles maintenant si dénuées d’ar-
b re s; des noms de lie u , d’anciens a c te s, des
traditions l ’indiqueroiertt encore, lors-même que
des preuves plus palpables ne l ’attesteroient pas ;
tels sont ces arbres tombant de vétusté qui se
voyent encore au milieu des déserts de l ’Ecosse
septentrionale , tels sont surtout ces restes d’arbres
énormes avec leurs branches, leurs feuilles même,
que le montagnard en cherchant du combust
ib le , trouve partout dans les tourbières. Les
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