
de M u l l , sont des basaltes à feldspath compacte,
des diabases , des apiygdaloïdes basaltiques et
des brèches trapéennes , renfermant des amas de
ligniles plus ou moins épais. Les mêmes roches
forment encore les petites îles d’Ulva , de Gomés
tra. de C o lo p s a y , de Staffa et le groupe des
Treishnish Islands,
A peu-près au centre de M u l l , entre la baie
de Lochrna-Gaël et le lac nommé Loch-Ba , s’é-?
lèvent les sommités coniques de Benmore (63o t.)
et de Benry-Chatt (353 t . ) les plus hautes de
l ’île. Des porphyres feldspathiques, des pé tro -
silex et des siénites avec épidote, passant les uns
aux autres , composent ces montagnes, et paraissent
sortir de dessous les masses trapéennes qui
couvrent leurs bases ; des porphyres trapéens et
des amygdaloïdes répandus sur leurs flancs, contribuent
encore à compliquer leur structure déjà
si obscure en apparence, et à égarer le géologue.
Les filons basaltiques de Mull traversent les
granits du Ross, les gneiss, les schistes micacés
' et les grès de G r ib o n , le calcaire à gryphite d’A -
chnacroch qui prend au contacf; du basalte un
aspect plus cristallin et des couleurs plus variées.
Des filons semblables traversent les gneiss des
districts de Morven et d’Ardnamurchan , sur
]a terre-ferme ; et sur ces mêmes gneiss, ainsi que
dans les islots de Glass et de Calve à rentrée du
Sound o f M u l l , s’élèvent des masses basaltiques
isolées*
Dans l ’île d’Io n a , des couches très-embrouil-
îées de gneiss, d’amphibolite, de diabase primitive
, de calcaire saccharoïde , avec des lits de
siénite et de porphyre feldspathique, des filons
granitiques et basaltiques s’entremêlent d’une
manière fort compliquée.
A l'orient de l ’île de M u l l , l ’île de Lismore
n ’offré que de la chlorite schisteuse et du calcaire
pr im itif traversés par des filons basaltiques.
Les petites îles de Kerrera et de Seil offrent
sur une base de chlorite schisteuse des couches
du grès rouge et de ses poudingues, surmontées
de masses de diabase trapéenne , de b a sa lte , de
roches feldspathiques et d’amygdaloïdes trapéennes.
Des filons de porphyre trapéen traversent
toutes ces roches. Ce grès rouge appartient
à un bassin de la même formation qui constitue
les environs d’O b a n , sur la terre-ferme ,
et s’étend le long du L o ch Etive , jusqu’au pied
des monts C ru a ch an , avec des masses et des filons
de diabase et de basalte.
Groupe méridional des Hébrides. Je ne m’arrêterai
point à parler de ces îles dont Isla et Jura
forment les principales ; leur structure est très-
simple; il est é v id en t, tant par leur position géographique
que par la nature des couches
q u e lle s renfe rm en t, q u e lle s sont placées en
partie dans la formation du schiste m ic a c é , en
partie dans Celle de la chlorite schisteuse. Ces