
deux roches et leurs associées , les caldaires sublamellaires
de couleur fo n c é e , les roches de
quarts , les schistes argileux se trouvent dans
ces î le s , et y sont disposées de manière que Jura
et toutes les petites îles au nord , Golonsa et
Oransa , ainsi que la partie septentrionale et occi
dentale d Isla appartiennent à la formation de
schiste micacé , tandis que la partie méridionale
et orientale de cette île sont de la formation de
chlorite schisteuse -, en e ffe t, c’est là qu’on trouve
des ampelites et des calcaires noirâtres mêlés de
de schiste talqueux , roches qui ne se trouvent
que dans cette formation. Des filons basaltiques
coupent encore les roches de presque toutes ces
îles 5 ils sont surtout abondans dans la partie septentrionale
de Jura et dans Isla entre Balachar et
Ardmore -, ces filons sont souvent amygdaloïdaux,
et 1 amygdaloïde de l ’île de Gla&s paroit appartenir
a une formation semblable. Sur la côte opposée de
la presqu’île de C an ty re , on trouve la chlorite
schisteuse traversée par de semblables filons.
Iles du golfe de Clyde. J’ai suffisamment in diqué
la structure générale des îles d’Arran et de
Bute dans le journal du voyage, pour n’avoir pas
besoin d’y revenir ici , je me contenterai d’ajouter
ici quelques observations.
Les couches de schiste micacé et talqueux qui
forment la partie septentrionale de Bute ainsi
que celle d’Arran, appartiennent à la formation
de chlorite schisteuse , ainsi c’est dans cette formation
que le granit d’Arran s’élève et projette
ses filons. On a trouvé le sphène dans ce granit
comme dans les autres masses semblables en
Ecosse. Quant à la siénite qui couronne les plateaux
, au-dessus des Glens C loy et L u ig , MM.
Macculoch et Boué n’ont pas été plus heureux
que moi pour déterminer avec précision le rapport
de ces masses, soit avec le granit voisin,
soit avec le grès rouge qui forme la base de ces
montagnes. L ’un et l ’autre ont émis une opinion
sur le gissement de cette ro ch e , mais comme ces
opinions ne reposent que sur des conjectures et
non sur des observations précises, je ne saurois
me hasarder à adopter l ’une ou l ’a u t r e , ni à en
faire mention ici. Les masses de porphyre tra-
péen répandues sur le grès rouge et les filons de
peclistein , d’argilolite et de feldspath compacte
qui traversent ces grès et même les granits de
Goatfield et de C e im -n a -C a illich , ont offert à ces
deux géologues des faits très-curieux. J’ai exposé
les résultats généraux de leurs observations dans
Ja partie de cet appendix où j’ai parlé de la formation
trapéen ne, et pour les détails que j ’ai été
force d omettre, je renvoie à leurs intéressants
ouvrages.
L e grès rouge de l ’île Great-Cumbray avec ses
filons basaltiques appartient au même bassin que
celui de B u t e , d’A r ra n , des côtes du Ayrshire