
leu r appartiennent p a s , ne présentent pas de faits-
nouveaux d’une grande importance , je m’abstiens
d’entrer ici dans des détails inutiles. I l me
suffit de renvoyer pour cette formation à ce que
j ’en ai dit dans le courant de l ’ouvrage e t , pour
la série des couches qui la comp o sen t, au tableau
synoptique.
Ici seroit le lieu de parler de la formation de
calcaire à gryphites , mais comme cette formation
ne se trouve pas sur la terre-ferme qui
n ’en contient pas de plus nouvelle que celle du
grès h ouille r , et qu’elle n’a été encore observée
que dans les H éb r id e s , je renvoie à en
parler au moment où je traiterai de ces iles.
Q u an t aux formations d’alluvion , elles ne présentent
en Ecosse aucun fait nouveau qui mérite
d’être développé •, je ne pourrois donc qu©
répéter ce que Mr. Boué a dit avec suffisamment
¡de détails , sur les alluvions de divers genres
formées de galets, de sable , d’argile , e t c , , qui se
rencontrent dans les montagnes , dans les plaines,
sur les bords des rivières et de la m e r , et ce
q u ’à dit Mr Macculloch sur les tourbes qui forment
un trait si marquant de la nature de l ’E cosse
5 produits végétaux qu’il a étudiés avee le
plus grand soin et décrits dans le journal philosophique
d’Edimbourg.
b) Formations indépendantes et locales.
J’ai déjà dit que les formations dont il est
question devoient être considérées à part, et qu’en
les envisageant , par opposition aux formations
générales dont je viens de traiter, comme propres
à l ’E cosse, je n’ai point prétendu dire que de
.semblables terrains n’existent pas ailleurs ou ne
puissent y être trouvés. Mais il est de fait que
l ’Ecosse , soit parce qu’elle a été mieux é tu d ié e ,
soit parce que les terrains de ce genre y sont plus
abondants , soit enfin parce que la nudité de ses
montagnes et l ’étendue de ses rivages est plus favorable
à l ’étude , i l est de f a i t , dis-je , que l ’Ecosse
est jusqu’à présent le seul pays où ces terrains
ont présenté d’une manière claire et évidente ces
importants caractères géologiques qui les distinguent
de la classe ordinaire des formations , et
qui par conséquent exigent p our eux une place à
part dans la méthode gëognostique , quoique ces
mêmes terrains ayent leurs analogues dans d’autres
contrées. Je ne m ’arrête point ici à démontrer la
nécessité d’une pareille division ; les observations
q ui suivent la feront assez sentir.
Q u o iq u e les trois grandes classes de formations
que j ’ai distinguées sous les ^noms de formations
granitiques ", porphyriques et trapéennes , soient
aussi indépendantes les unes des autres qu’elles
le sont des roches au m ilieu desquelles
elles se tro u v en t, sans rien vouloir préju ger
sur l ’origine d e ç#s fo rm a tion s , je crois