
avec les caractères particuliers à cette langue
, le même signe sous forme de point
ou de virgule, mis à la place de V it, à
côté de la lettre qui doit être aspirée.
Les mots qui commencent par une voyelle
n’ont pas de forme aspirée ; mais dans certains
ca s , ils ont une forme articulée qui
s exprime par un t ou un h mis au commencement
du mot, et séparé par un tiret
de la voyelle initiale. Ainsi Each , un cheval
, prend quelquefois la forme articulée,
et devient t-each, et au nominatif pluriel,
h -e ich , les chevaux , etc.
Le gaëlic n’a que deux genres, et il n’v
a point de neutre comme en latin ou en
anglais. Les animaux qui ont un sexe sont
en général désignés par le genre analogue.
Quant aux objets inanimés, quoiqu’il y ait
quelques règles générales pour déterminer
leur genre, cependant ces règles, ainsi que
dans la langue française, sont sujettes à
de nombreuses exceptions.
Les noms gaëlics sont déclinables ; ils
ont deux nombres, le singulier et le pluriel
, et quatre cas seulement ; l’accusatif
étant toujours semblable au nominatif, et
1 ablatif au datif. Quoiqu’ils, changent ainsi
( | g | )
de terminaison comme en latin, ils sont
cependant comme en français précédés de
l’article défini, an, le , déclinable aussi par
genre, nombre et cas. L ’article indéfini un,
( en anglais a ) n’existe pas en gaëlic.
Les changements que la déclinaison fait
subir au nom, indépendamment de l’aspiration
et de l’articulation des lettres initiales,
ont lieu quelquefois après la consonne
finale et quelquefois avant ; et les noms
se divisent à cet égard en deux grandes
classes, ceux dont la dernière voyelle est
e ou i , et ceux dopt la dernière voyelle
est a, o ou u. Dans les premiers, la terminaison
change par l ’addition de quelques
lettres après la consonne finale. Ainsi dais,
féminin ( un siilon ) est au nominatif pluriel
daisean. Dans les derniers, la consonne
finale n’est suivie d’aucune lettre, mais le
changement a lieu après la dernière voyelle.
Ainsi barcl, masculin (u n poêle ) est au
génitif singulier et au nominatif pluriel bairdL
Cependant il faut excepter le datif pluriel,
qui se termine toujours en a ib h , bardaïbh
(aux ba rd e s ), et le vocatif pluriel en a ,
bhat'da ( ô bardes ! ) Cette règle , qui
passe pour générale, est cependant sujette