
io°. Balthafat de Mofcofo, & Sandoval, évêque
de Jaën, puis archevêque de T olède , primat d'Ef-
pagne , créé Cardinal parle pape Paul V 3 en I 61 y.
Mort le 17 feptembre 166 y.
1 1°. Gafpard de M ofcofo, & Mendoza Ton petit-
neveu, fut tué en duel par Dominique de Guzman
le 23 mai 1664.
i l 0. Louis, fils de Gafpard, grand d'Efpagne
& ambafladeur à Rome, mourut dans cette ville
le 23 août 1705-.
Dans la branche des feigneurs de Villacis, comtes
de Villanueva-de-Cagnado , nous remarquerons
:
130. Diègue Oforio , furnommé le Soldat, fur-
nom que nous regardons comme un témoignage
rendu à fa valeur}
Et 140. Alvare-Perez IV , dit le Grand-Jufiicier,
furnom qui nous paroît encore rendre témoignage
à une qualité, plutôt que défigner un emploi.
Dans la branche des marquis de Cerralvo, qui
joignirent au nom d'Oforio ceux de Pacheco & de
Tolède acquis par des alliances :
1 c°. François Pacheco, archevêque de Burgos,
crée Cardinal par le pape Pié I V , le 26 février
1561. Mort le 23 août 1579.
16°. Ferdinand de T olède, capitaine, fon frère,
mort dans la guerre d'Afrique.
170. Rodrigue Pacheco, leur frère aîné, créé
marquis dé Cerralvo , fut ambafladeur à Rome.
i8 °. Son arrière-petit-fils, Jean-Antoine Pacheco
& Oforio, quatrième marquis de Cërralvo,
mort le 29 juillet 1680, fut vice-roi de Catalogne.
Dans la branche des feigneurs de Valdon-Quilla,
Formée par un des enfans naturels que Louis O folio
, évêque de Jaën, de la branche des comtes de
Traftamare , avoit eus d'ifabelle de Lofada fon amie.
190. Rodrigue de Caftro, évêque de Zamora,
archevêque de Séville, créé Cardinal par le pape
Grégoire X III, en 1583. Mort le 16 octobre 1600.
O SWÀLD. (Hifi. d’Anglet. & Hiji. litt. mod.)
C e nom eft celui :
i° . D'un Roi de l'Heptarchie saxonne. Roi réputé
faint. Saint C fv ald étoit roi de Northumber-
iand en Angleterre, & p ay en . Edwin fon oncle
s'empara de fon royaume. Ofwald fut long-tems
errant & cherchant un afîle, tantôt chez les Pieté
s , tantôt en Irlande. Quand il revint dans fa
atrie, il y porta la foi chrétienne qu'il avoit em-
raflee dans fa retraite. Inftruit par l'évangile &
par le malheur, il fut un Roi chrétien & un bon
Roi. 11 Fut aufli un Roi guerrier comme ils l'étoient
tous alors ; il défit dans une grande bataille Ga-
dawallo, Roi des anciens Bretons, qui y périt. Il
périt lui-même à la bataille de Marfefelth, en 643,
contre Penda, roi de Merde.
i e. D'un favant (Erafme Ofwald) profefleur
d'hébfeü & de mathématiques à Tubinge & à Fribourg,
auteur d'iine tradü&ion du Nouveau-Tef-
tament en hébreu. Mort en 1579.
OTHELIO ou OTHELIUS (M a r c -An toine) ,
(Hiß. littér. mod. ) , natif d'Udine-, profefleur de
droit à Padoue, mort en 1628. Ses difciples l'ap-
peloient leur père, & il en avoit pour eux les fen-
timens. On n'a de lui que des ouvrages de droit :
Conßlia; De Jure dotium ,• De Paftis ,* des Commentaires
fur le droit, tant civil que canonique.
OUGHTRED (G u illaume) , (Hiß. litt, mod.),
mathématicien anglais, reéteur d'Adelbury, étoit
fi attaché au parti des Rois, qu'on dit qu'il mourut
de joie en apprenant la nouvelle du rétabliflement
de Charles II en 1660. Il eft vrai qu'il avoit alors
quatre-vingt-fept ans, & que toute émotion à cet
âge peut être funefte. Il étoit né vers l'an 1573, à
Eaton. Wallis fait un grand éloge des ouvrages de
mathématiques de Guillaume Oughtred. Son Arith*
met ica , publiée à Londres en 1648 , eft prefqu®
célèbre.
OUSEL ( Philippe ) , ( Hiß. lit t .m o d .) , né à
Dantzick en 16 7 1 , d'une Famille originairement
françaife, fut miniftre de l'églife allemande de
L e yd e , puis profefleur en théologie à Francfort-
fur-l'Oder. C'étoit un grand hébraïfant^ Il a beaucoup
écrit fur les points & les accens hébreux ,
qu'il croyoit aufli anciens que les livres de l'Ecri-»
ture-Sainte, opinion qui l'a engagé dans quelques
difputes littéraires. On a de lui fur ce fujet : Intro-
ductio in accentuationêm hebr&orum metricam ,* De
accentuatione hebrAorumprofaïcâ. 11 a aufli un Traité
De leprâ. Il étoit tellement occupé d'hébreu & de
grec, que, dans fa dernière maladie, un profeneur
en théologie, fon collègue , lui citant tantôt en
latin , tantôt en allemand des paflages de l 'Ecriture
Sainte adaptés à fa fitüation, le malade, in-
fenfible à l'objet moral de ces paflages qui euflfent
pu lé confoler ou fortifier fon ame, ne faifîfloit
jamais que l'objet critique, 8c corrigeoitfans ceflë
la verfion fur l'hébreu ou fur le grec, qu'il fe rappe-
loit toujours très-exa&ement. 11 mourut en 1724.
Un autre Oufel (Jacques) , parent de Philippe,
dont il vient d'être parlé, a laifle fur l' Oâavius de
Minutius Félix, des notes dont les favans font
cas, Se qui ont été inférées avec celles de Meurfius
dans l'édition dite Varïorum, donnée en 1672.
O UTR AM (G u il l a um e ) , (Hiß.litt, mod. ) |
théologien anglais du dix-feptième fiècle, auteur
d’un Traité eftimé, De Sacriftciis Judsorum ^ publié
en 1677.
p - '.r":1- ! . : ------------------
P A E P A L
P A A W ( Pie r r e ) , né dans la ville d'Amf; I
terdam en 156 4, médecin à Leyde. On a de lui
des ouvrages eftimés, fur l'anatomie & fur la botanique.
Les principaux font un Commentaire latin
fur Véfa l, un Traité de la pefte, Hortus Lugduno-
Batavus. Mort en 1617.
PACIEN ( Sa in t ) , ( Hiß. eccléfi ), vivojt fous
l'empire de Valens, & mourut fous celui de Théo- |
dofe , vers l'an 390. Il fe diftingua dans ce qua- j
trième fiècle de l’Eglife, par fes vertus, fon favoir, \
fon éloquence, lia écrit fur le baptême 8c fur lapé- i
nitence : on a aufli de lui trois lettres adreflees au i
donatifte Sempronien > c'eft dans la première de j
ces lettres que fe trouvent ces mots qui ont été j
fouvent cités : Ch r é t ie n efi mon nom, & Ca t h o - ;
t iqu e mon furnom. Ses ouvrages ont été publiés1;
par Jean du T il le t , à Paris, en 1538* j
PACIUS ( Jules ) , ( Hiß. litt. mod. ) , jurifeon- j
fuite célèbre, né à Vicence en 1 y50, parut d'a- -
bord vouloir fe tourner du côté des mathématiques, !
8c compofa un Traité d'arithmétique dès l ’âge de -
treize ans. Il fe livra enfuite à l'étude du d ro it, |
qu’il enfeigna pour ainfi dire dans toute l'Europe,
en Suifle, en Allemagne, en Hongrie, en France, I
& dans ce feul royaume, à Sedan, à Nîmes , à
Montpellier, à A ix , à Valence, partout avec une
réputation qui lui fit offrir de toutes 'parts des :
chaires de droit, à Le yd e , à P ife , à Padoue. Il
parut enfin vouloir fe fixer à Padoue j il y enfei-
.gna quelque temps avec le fuccès le plus foutenu :
on s'emprefîa de l'y retenir par toutes fortes d'hon-,
neurs> on Fui donna le collier de Saint-Marc , ce ;
qui ne l'empêcha pas de revenir à Valence, où il .
mourut en 163 f. Il a beaucoup écrit furie droit,
fcience que non - feulement il favoit enfeigner ,
mais qu'n.pofîedoit même à fond. Ses principaux
ouvrages font : Epitome juris, De jure maris adria-
tici , De contraciibus, In decretales.
Un de fes amis, dans un diftique latin, a fourni
des exeufes ingénieufes à l'inconftance qui l'a fait
errer dans tant de climats , fans pouvoir fe fixer
nulle part.
ltala dut cun as tel lus y. Germanica famam3
Gailica jus civzs. Die miki quA patria ?
- « L'Italie t'a donné la naifiance ; c'eft à l'Alle-
m magne que tu dois ta renommée : la France
P t'adopte pour citoyen. Dis-moi quelle eft ta pa-
>• trie. *>
PAET7 ou PA ATS , en latin Pacaus ( Adrien
de ) , (, Hiß. litt. moa. ) , illuftre hollandais,. fonda
l'école de Rotterdam en faveur de Jurieu & d$
Bayle. Ambafladeur en Efpagne, on lui trouva un
caractère doux , un efprit conciliant, & en tout
de grands talens pour la négociation. On a de lui
quelques écrits, entr'autres une lettre qui parut
en 168 y , & qui fit du bruit 5 elle rouloit fur les
.derniers troubles de l'Angleterre : il y eft parlé
de la tolérance dont on doit ufer envers les nonr
conformiftes. On trouve aufli plufieurs de ces
lettres dans le recueil intitulé Preftantium ac erv-
ditorum Epi fiole. Paetz mourut en 1685*
PAGENSTECHER ( Aj. e % an dr e- A r n ol d ) , ,
( Hiß. litt. mod. ) , né a Brême dans la Baffe-Saxe,
mort vers 1730, jurifconfulte, auteur d'un Traité
De Jure v.entris s auquel il joignit deux Diflertations :
De Cornibus & de Lornutif 3 ;le tout formant un feul
volume in-1 2 , recherché par les curieux pour fa.
fingularité.
\ PAGET ( G u il laum e ) . ( Hiß. <£Anglet. )
i C et homme , qui vécut fous les quatre règnes
orageux de Henri V III, d'Édouard V I , de la reine
Marie & de ,1a reine Élifàbeth, éprouva toutes
les viçiflitudes de la fortune. Fils d'un fimple
huiflier de Londres, il pafla, fous Henri V I I I , par
plufieurs emplois fubalternes, mais de confiance >
d'où il s'éleva peu à peu jusqu’ aux honneurs de
l'ambaffade. Il fut. ambaffadeur auprès des deux
grandes puifîances de ce tems , François I &:
Charles-Quint. La première de ces deux ambaf-
fades étoit fous le règne de Henri V I I I , q u i, i
fon retour, le fit chevalier & fecrétaire d'Etat : it
ie nomma un de fes exécuteurs teftamentaires. La.
fécondé arnhaffade fut fous Édouard V I 3 elle le fit
combler de nouveaux honneurs» mais bientôt après,
enveloppé dans la difgrace du duc de Sommerfet,,
il fut traité avec beaucoup de rigueur, renfermé
dans la tour de Londres, dépouille de tous fes
emplois, condamné à fix mijlè livres fterling d'amende.
A l'avènement de la reine Marie , il fut
rétabli dans tous fes emplois.. Il mourut fous le
règne dxLlifàbeth„ en I5»4-
PALLAÖINO ( Jacques ) , ( Hiß. Utt. mod. j &
connu fous le nom de Jacques de Teramo ,d u lieu
de fa naifiance, devint fucceflivement évêque de
Monopoli, de Tarente, de Florence, deSpolette*
8c légat en Pologne. 11 dut toute cette fortune à:
des ouvrages que perfonne ne lit 8c ne lirar, 8c
dont le plus fameux eft un roman réputé pieux T
intitulé Jacobi de Teramo compendium perbreve
Co n sol AT 10 péccatorum nuncupatum , & apud
y nonnullos B e l ia l vocitatum3Jid efi , procejfus Lucir