
« Voyez Relandi ( Adr . ) dissertation. miscellan. pars tertia,
Dissertât. X I , de Linguis orientalibus , p. 58- io 3. Begin en
Poortgang der oostind. Comp. ( commencement et accroissement
de la Compagnie hollandoise des Indes orientales) , p. 45-
52. Proeve van hoog-gemeen en Berg Javaans (Essai sur le
haut javan-vulgaire et sur le javan des montagnes, ) ' dans le
tome II des leerhandelingen van het Batav. &c. (Mémoires de
la Soc. de Batavia), p. 290-297. Valentyn {F ra nck Beschry-
vingvan oud en nieuw oostindien. ( Description des Indes orientales
anciennes et modernes ) , t, I , et les autres ouvrages
cités dansles notes de ces Additions.» ] L a n g l è s .
A D D I T I O N S S U R L ’ I S L E D E J A V A .
[ «L’île de Java, selon plusieurs savans, orientalistes (1), doit
son nom à sa fertilité en orge : en effet, ce grain se nomme java
ou jav (prononcez djav ou djava) en malai et en persan Hgg
prétendent que c’ est la même île que lVgaJ"« de Ptolemée ,
qui répondrait assez Bien au djavan-dyb ( 41e d’orge ); des.
modernes. Cette opinion a été combattue par plusieurs sayâns
géographes (2), qui assurent que l’île de Java n’éttnt pas meme
connue des anciens; mais qui sont à leur tour très-embarrassés
pour retrouver dans la mer de l’Inde cette île A’Iabedn g
dont parle Ptolemée. Je ne dissimulerai point mon penchant à la
reconnoître pour la Java moderne , sans prétendre, cependant 1 2
(1) Hyde riligionis vetev. Ftnartm
AfeWr. append, pag- 4g8 , edit. pnor.
et pag. 528 , edit■ poster. Relandi Dissert.
Miscellaricete , tom. H , p. 187. Be
voter, ling. Persica.
(2) D’Anville, Anliquit. g&ogr. de
l’Inde y p. 196, Gh.gr. ancienne dm
même,, t. II, p. 36g , édit, in-12. Go,s-
selin, Géographie analysée, ou les Systèmes
d’Bratootcnes', d‘e Sirabon et de
Ptolemée , comÿmés entre eux T &c.
p. l 4o.
résoudre un point de critique , que des savans respectables ont
laissé, indécis )).
(( Quoique Forge réussisse si bien à Java et y soit en si grande
abondance que cette île , comme nous venons de F observer t
semble en avoir tiré sa dénomination, elle ne paroît pas y être
indigène non plus que le froment ( ghendoun ),. Le nom de
ces deux plantes étant le même en malai qu'en persan , il est
assez probable qu'elles ont été transportées, de la Perse dans
les îles de la Sonde, où le malai e st, comme on sa it, la langue
dominante. ».
«Les géographes Persans (1) désignent l'île de Java sous le
nom de maharadje (2) (grand roi) : les Arabes (3) la nomment
djezyret al maharadje (île du grand roi) ou bien saryrah (4) ».
« Elle est située , suivant Fauteur de Y Atyn Ahbery (5) ?
au i 5oe degré de longitude des îles Canaries (6) , et au premier
degré de latitude. Aboulfedhâ cite diiférens géographes Arabes
qui comprennent plusieurs îles sous le nom de maharadje. Leur
(1) Ayn Ahbery, or the Institutes
of the emperor Ahbar translated from
the Persian b y Gladwin, t. I l l , p. 42.
Hkamdoullah hen Aboubeqr, auteur
du Nozhat al qoloub, dont la troisième
partie contient un traité de géographie,
(2) Çes deux mots sont purement
indiens.,
(3) Abojilfédhâ,. table X V I des îles
orientales, « L ’E.tlieyal prétend que
»Pile de S.aryrali |p| la, même que
» Ma,lia,radj,e ».
(4) Ce mot, qui est dérivé de seryr
( trône ) , me s.e.mbleroit une, espèce
de traduction du maharadje indien.
(5) Terne III ; p. 4?:.
(6) En arabe , Djezyrât Khaledât
(îles fortunées ). L ’auteur de P Ayn
Ahbery prétend que ce sont six îles de
l ’Océan occidental, autrefois habitées,
et maintenant inondées. 5 dé manière
qu’on pourroit les prendre pour l ’Atlantide
des Anciens. Au res te, quand
même les aies Canaries ne seroient pas
ces Djezyrât K h a le d â t elles, se trouvent
situées sous le même parallèle ,
et c’est de-Ià que les géographes Grecs
et la plupart des. Orientaux ont mesuré
les degrés de latitude. Y oyez Ayn
Ahbery, t. I I I , p. 52, à l’art, de la description
générale d.e la terre, et Gravii ,
proefat. ad Chorasmice et Mawaralnah âr
descriptionm ex iahulis Abulfedc?,