
des cordes avec des orties (1), du papier et des éventails
avec le .mûrier , le licual et le rondier (2), des bouteilles
avec la callebasse (3).
Ils tirent du vernis du laque de croton , et différentes
couleurs de plusieurs renouées (4).
Les bois que leurs menuisiers emploient communément
, sont le lindera (5) , le dentz ou joro (6) , le sapin ,
et le pin sauvage (7), le buis , le cyprès (8), Pif à grandes
feuilles (g).
Leurs peignes sont en bois de nagi (10).
Les haies vives qui environnent leurs propriétés sont
composées de serisse du Japon (11) , d’oranger à trois
feuilles; (12), de gardène ( i 3) , de viornes ( 14) , de
thuya (16), de spirée (16), de dolic à épis (17), dont
ils font aussi des berceaux et des allées couvertes.
Ils emploient beaucoup d’oreilles de mer (18), et ornent
leurs temples, avec du skimmi (19).
(1) Urtica nivea.
(2) Morus papyrifera, licuala, bo-
tassus,
(3) Cucurbita lagenaria.
(4) Polygonum chinense, barbatum
et aviculare.
(5) Lindera. Fl. Jap. i 45.
(6) Dentzia.
(7) Pinus abies et sïlveslris.
(8) Cupressus.
(9) Taxus macrophylla.
(10) Myrica nagi.
( n ) Lycium Japonicum. Tliunb. Fl.
Jap. p. g3. Ce n’est point un lycium,
inais une plante rubiacée , voisine des
spermacoce par ses rapports, et dont
le fruit n’est pas suffisamment connu.
Voyez Serissa. Juss. Gen. p. 209. Lam.
111. pl. i 5i.
(12) Citrus trifoliata,.
(13) Gardénia.
(14) Vïbuma.
(15) Thuya.
(16) Spirece.
(17) Dolychos polystachios. Voyez
l’observation de mon Dict. vol. I I ,
p. 2 9 8 ,n°. 23. Lam.
(18) Haliotis.
(19) Illicium anisatum.
Voici les principaux ingrédiens dont les médecins javans
et japonois composent leurs médicamens, la renouée mul-
tiflore (1), le muguet du Japon (2), l’ansërine à balais (3) y
Facore aromatique'(4), la draconte polyphylle (5) , l’inule
aunée (6), la racine de’ squine (7), lacorètè du Japon (8),
le lézard du Japon (9), le camphre , le moxa , le dolic à
poils cuisans (10), l’aristoloche d’Inde (11), la périploqué
d’Inde (12), la cannelle ( i3) de plusieurs espèces, le bois
de'côuleuvre ( i4) , la racine de mongo ( i5) , des racines
de lopès (16), des semences de ben (17), de l’arbre puant,
des pierres de serpens, des cornes de rhinocéros, &c. (18).
J’ai réservé pour mon Flora Japonica (19), la description
botanique et les figures des plantes que j ’ai observées
dans les îles de Nipon. Je me suis borné, dans la relation
de mon voyage, à celles qui ont quelque utilité dans l’écû-
(1) Polygonum multiflorum.
(2) Convallaria Japonica.
(3) Choenopodium scoparia.
(4) Acorus colamus.
(5) Dracontium polyphyllum.
(6) Inula helenium.
(7) Smilax china.
(8) Corchorus Japonicus.
(9) Lacerta Japonica.
(10) Dolichos pruriens.
(11) Aristolochia Indica.
(12) Periploca Indica.
(13) Cinnamomum.
(14) Lignum colubrinum.
(15) Ophiorhiza mungos.
(16) Lopes.
(1 7) Moringa. ,
(18) Quant à la racine de Colombo ,
qu’on apporte de l’Inde à Ceylan, et
même en Europe , comme un spécifique
contre différens m aux, racine dont
M. Thunbergn’a pu découvrir la plante
et la déterminer ; je crois que cette
plante est une menisperme. Voyez
dans mon Dictionnaire (vol. IV , p 99V
Menisperme palmée , planté de l’Inde,
qui y est connue sous le nom de Ca-
lombo ou Colombo, et quiparoît être
celle qui produit la racine dont il est
question. Lam.
(19) Publiée à Leypsick en 1784,
in-8°, un vol. Note du Rédacteur.